La fin de toute chose signe le commencement d'une autre
Le rapport était clair. La commission d’enquête avait fini par porter ses fruits et la conclusion de cette dernière ne prévoyait rien de bon. Et pourtant, au travers des lignes qui constituaient ce rapport et qui avait expressément et urgemment été envoyé à Julian Blake uniquement, on ressentait le soulagement d’avoir pu mettre un nom sur celui que tous avaient cherché des mois durant.
Le 3 novembre 2018, Isla Nublar subissait un assaut d’une rare violence. Si l’île avait été, par le passé, l’objet de nombreuses attaques dues aux monstres qui y vivaient, c’était bien la première fois qu’un groupe armé débarquait sans foi ni loi pour mieux obtenir des données confidentielles, plongeant dans une grande panique une poignée de membres du personnel et ayant de nombreuses conséquences, notamment sur la gestion de la sécurité du parc. L’étau avait été resserré mais à ce moment-là, si l’idée qu’une taupe se trouvait dans leurs rangs était plus que viable, aucune preuve n’avait permis à la commission d’enquête de résoudre le mystère entourant la facilité déconcertante avec laquelle ces terroristes avaient débarqué sur l’île. Et pour cause : qui aurait pu parier sur le fait que l’un des membres désignés pour cette enquête soit le responsable même de cette barbarie infâme qui avait frappé l’ensemble des corps de métier ?
Couvrant ses traces, Timothy Banks avait tout envisagé, tout prévu. Si tout se passait au mieux pour ce membre rattaché à la sécurité informatique, il avait oublié de prendre en compte que des erreurs pouvaient être commises, même si elles n’étaient pas de son fait. Il avait fallu du temps, mais une antenne relais avait fini par livrer deux numéros de téléphones ne correspondant pas aux appels relevés chez l’ensemble du personnel, pour un appel d’une durée incroyablement longue et ayant commencé peu de temps avant le début des hostilités. Il le savait, ce numéro le trahirait car, bien qu’on le lui avait fourni, on retomberait sur lui, comme une garantie que son employeur avait prise. Le contrat était au nom de sa femme ? Ou bien celui de sa fille ? Peu importait, ce n’était qu’une question de temps pour lui : on remonterait jusque lui et alors, il serait fini. Pourtant, l’homme était bien capable de tout, membre de la sécurité depuis le retour sur le parc en 2016. Agissant comme s’il s’agissait d’un jour ordinaire, il était passé à l’armurerie avant de passer un nouveau coup de téléphone vers un numéro pré-enregistré sur une autre ligne. Ils savent.
Pour l’heure, cependant, alors que sonnait le milieu d'après-midi, Julian Blake venait de recevoir un rapport sur son téléphone sécurisé. Il contenait les preuves évidentes d’une communication entre Banks et un numéro étant présumé comme celui des terroristes, leur permettant la liaison lors de la prise d’otages. De plus, un relevé de compte de la fille de Banks permettait de mettre en évidence des virements importants autant que réguliers par une entreprise écran. Toutes les réponses n’étaient pas encore faites mais, déjà, ils pouvaient se réjouir d’avoir mis un nom sur le coupable de bien des maux.
EXPLICATIONS
Chers membres, cet évent a pour but, vous l'aurez compris, de venir clore la période compliquée liée à la prise d'otages, restée jusque-là en suspens. De nombreux rebondissements sont prévus et si les dinosaures peuvent vous sembler éloignés, méfiez-vous, ils pourraient faire une arrivée bruyante...
Pour le moment, Julian Blake est invité à poster en premier. Puis, dans un second temps, les membres de la sécurité désignés par leur responsable pourront réagir à son post. Rappelez-vous, la discrétion est de mise : vous vous attaquez à un collègue.
Pour les autres groupes, pas de panique ! Tout le monde est convié à cet évent de manières différentes et si vous vous pensez inutiles pour l'instant, vous vous doutez que votre heure viendra plus tôt que prévu. Vous pouvez d'ores et déjà nous préciser où vous êtes et ce que vous faites. Attention, il faudra assumer vos choix dans la suite des événements !
Pour tous : - Merci de privilégier les posts courts et de garder à l'idée qu'un post = une action afin de permettre à d'autre de réagir et éviter ainsi les actions croisées. Vous êtes également priés de rédiger un petit résumé à la fin de votre post afin de faciliter l'accès à tous durant l'événement, sous citation. - Merci de nous préciser quel équipement vous avez sur vous, sous spoiler. Vous comprendrez que si des choses seront forcément acquises dans l'environnement, nous ne nous attendons pas à voir des lampes torches sortir de... On ne sait trop où. - Enfin, et comme stipulé dans le MP que vous avez reçu, si vous ne souhaitez pas prendre part directement à cet évent, sachez donc que ce jour-là, il aura été retenu dans son logement pour des raisons qui ne regardent que lui. De plus, si vous commencez à poster mais que vous vous absentez subitement sans excuse valable, le staff se réserve le droit de vous PNJiser (et j'espère que vous ne tenez pas trop à vos personnages, si tel est le cas... )
En espérant que cet évent vous plaira : Amusez-vous !
Julian demeurait immobile, les yeux rivés sur l'écran de son téléphone sécurisé. Timothy Banks. Il n'en croyait pas ces yeux. Le même Banks présent sur l'île depuis le début, le Timothy Banks que Powell avait placé dans la commission d'enquête suite à l'attaque terroriste. Pouvait-on être plus malchanceux ou plus mauvais ? Un goût amer lui remonta dans la gorge et il déglutit avec difficulté, l'étrange sensation d'avoir avalé du sable persistant dans la bouche. Son poing s'abattit violemment sur le plateau de son bureau, résonnant dans la pièce plutôt vide qui faisait office de bureau. Il regarda sa montre et jugea qu'à cette heure-ci, Banks avait peut-être d'ores et déjà filé, ayant senti que le vent tournait pour lui. Sans perdre une seconde de plus, il actionna l'écran de son téléphone et contacta la sécurité du ferry. Ce dernier devait prendre la mer dans quatre heure, il ne partirait pas. Rien ne quitterait cette île avant que Banks ait été mis sous clé. Il donna ordre de bloquer les départs quels qu'ils furent sans pour autant donner la vraie raison. Peut-être leur restait-il encore une chance d'attraper ce fumier avec discrétion. Quittant son bureau d'un pas rapide, il se dirigea vers l'armurerie et dans le même temps, tout en marchant, il contacta Booker et Mendoza en visioconférence. Il était déjà face aux armoires contenant les armes derrière de lourdes grilles sécurisées lorsque ses deux agents répondirent. Là, il posa le téléphone en appuie sur la table.
- J'ai besoin que vous lâchiez ce que vous êtes entrain de faire pour vous rendre immédiatement dans les logements du personnel pour y appréhender Banks. Je vous rejoints là-bas avec un peu plus de matériel. N'agissez pas seuls, il est de la sécu et il est surement armé.
Reprenant le téléphone, il le releva à portée de son visage et l'air grave, le ton sans appel, il ajouta : - C'est notre putain de taupe terroriste et pour l'instant, nous sommes les seuls au courant. Branchez vos oreillettes, je vous donnerais plus d'infos en chemin. Go !
Il récupéra deux fusils de sniper ainsi qu'un paquet de dix cartouches qu'il plaça en bandoulière sur son épaule, trois gilets pare-balles et un glock supplémentaire pour lui, accompagné de trois chargeurs. Si tout se passait bien, dans moins d'une heure, tout serait fini mais un vague pressentiment lui laissait songer que la chasse à l'homme, ne faisait que commencer.
Spoiler:
- Julian apprend qui est la taupe complice de la prise d'otage l'an passée - Il met automatiquement ses deux meilleurs agents sur le coup, afin de tenter une arrestation discrète mais s'est assuré de bloquer les départs de l'île, espérant que ce ne soit pas trop tard.
- Son inventaire actuel : son glock + une seconde arme ainsi que 4 chargeurs en tout (le sien + 3 récupérés à l'armurerie), 3 gilets pare-balles (pour lui et ses deux acolytes), deux fusils sniper (pour les deux autre bleus. A sa cheville, un couteau à cran d’arrêt réglementaire, dans ses poches ses cartes d'accès (maison + boulot), téléphone sécurisé + téléphone perso
Tout semblait calme dans les alentours. Cela faisait un petit moment que les écailleux n'avaient pas fait de vague et ce n'était pas pour déplaire à Lance qui avait porté un moment son regard vers les montagnes verdoyants et forestières qui s'élevaient au loin vers le coeur de l'île. Son fidèle sniper à l'épaule, le New-Yorkais n'était qu'à deux doigts de finir sa ronde du moment, songeant à occuper la suite de la journée par d'éventuelles séances en salle d'entraînement après une pause clope. Il était loin de se douter de ce qui se tramait actuellement au sein du parc. Mais il n'allait pas tarder à le savoir. En effet, il reçu un appel de son supérieur, Blake, sur son téléphone et stoppa sa marche un moment pour répondre.
- Ouais ?
Comme quoi, la politesse étai visiblement toujours de mise avec lui ! Cela dit, il constata rapidement l'agitation de son supérieur de l'autre côté de l'écran. Il haussa un sourcils devant la requête de son supérieur. Appréhender Banks ? Il ne pensait pas un jour sur cette île qu'on lui demanderait d'aller arrêter un humain.
- Banks ?
Evidemment, lorsque Julian donna un peu plus de détail sur les raisons de l'arrestation, tout devenait rapidement plus clair pour Lance dont il sentit son sang ne faire qu'un tour. Cet ordure était mêlé à la prise d'otage ? A tout ce qui avait chamboulé le personnel du parc ce jour là ? Une saloperie de traître ? Il n'en fallu pas plus pour mettre Lance en colère. Après avoir rangé son téléphone, l'homme ne perdit pas la moindre seconde à se rendre dans les logements des personnels. Et à vrai dire, l'idée d'y foncer directement régler son compte au rat qui s'y terrait l'effleura de très près. Après tout, il avait déjà son arme, il était déjà plus ou moins prêt à faire sa fête à ce type.
C'était justement ce genre de comportement qui lui avait valu son renvoi des forces de l'ordre dans une vie antérieure. Aussi, quand il arriva à destination, il dû se faire violence pour ne pas succomber à ses pulsions d'achever toute cette histoire en solo. Stationnant au lieu de rendez-vous, impatient, il s'était assuré de la bonne recharge de son sniper en attendant les autres. Au moins, voilà une mission qui lui rappellerait le bon vieux temps, où il traquait les criminels, où il devait les pourchasser ou les déterrer de leur planque avec pertes et fracas.
- Lance reçoit l'appel de Blake et se rend aussitôt au point de rendez-vous
- Equipement actuel : - CheyTac M200 Intervention chambré en 375 Chey Tac avec 2 chargeurs + lunettes de tir thermiques + lampe torche tactique - Couteau M9 - 1 briquet - Téléphone portable - Cartes d'accès du parc
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~ On peut aisément pardonner à l'enfant qui a peur de l'obscurité ; la vraie tragédie de la vie c'est lorsque les hommes ont peur de la lumière ~
Mer 10 Juin - 22:07
Invité
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- Mendoza ! Aboya Eva en décrochant le téléphone.
La sonnerie venait de lui déchirer les tympans en remplaçant la musique qu'elle écoutait beaucoup trop fort en courant. L'image se précisa sur l'écran et elle se redressa inconsciemment en reconnaissant son supérieur hiérarchique. Repoussant une mèche de cheveux humide qui lui tombait devant les yeux, elle garda le visage grave et se contenta de hocher la tête. Elle ne connaissait que vaguement Banks et de toute façon, la manière dont ils en étaient arrivés là lui indifférait pour le moment. Si Blake disait qu'il fallait l'arrêter, elle le ferait. Et s'ils n'étaient que trois au courant, c'est qu'il y avait une bonne raison. Même si elle était arrivée après l'attaque terroriste, elle en savait assez sur le sujet pour comprendre que le sujet était délicat et qu'il allait falloir manœuvrer avec discrétion, du moins autant que possible.
Touchant son front en une manière de salut militaire désinvolte, elle mit fin à la communication et reprit sa course à un rythme plus soutenu. Elle n'était qu'à quelques centaines de mètres des habitations, sur la plage, mais son premier arrêt serait pour son propre appartement. Son souffle se régula rapidement et elle atteignit en quelques minutes les escaliers de son bâtiment. Tout naturellement, elle grimpa jusque chez elle et referma derrière elle. Il ne fallut pas beaucoup plus de temps pour remplacer son short par un treillis, mettre un t-shirt sec et des boots puis rattacher ses cheveux. Tout en buvant de l'eau à petites gorgées, elle rassembla l'équipement qu'elle avait à disposition et choisit ce qui lui serait utile. une fois prête, elle quitta son logement exactement comme si elle allait prendre son service mais au lieu de rejoindre le centre de sécurité, elle obliqua discrètement et disparut des radars pour aller retrouver Booker et Blake.
- Yo, fit-elle assez bas en tendant son poing à Lance pour le cogner au sien.
Il ne leur restait qu'à attendre Blake et elle espérait bien qu'il rapportait quelques jouets amusants. Hormis au stand de tir, elle n'avait pas beaucoup d'occasions d'utiliser de chouettes flingues et ça lui manquait de jouer les snipers.
Spoiler:
- Eva reçoit l'appel alors qu'elle courait sur la plage, pas loin de chez elle. Elle rentre s'équiper puis rejoint Lance au point de rendez-vous avec Blake.
- Équipement : * Sig Sauer P320 chambré en .40 S&W + 2 chargeurs supplémentaires de 14 munitions. * 1 Ka-Bar attaché dans le bas du dos + 1 couteau de chasse à la cheville * Téléphone portable et oreillette * Cartes d'accès au parc et à son logement * Mini-kit d'outils tenant dans la poche du treillis : plusieurs crochets, 2 mini-tournevis, 1 mini-clef universelle. * 1 Clé de jeep
Mer 10 Juin - 22:42
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La fin de toute chose signe le commencement d'une autre
***
Il attendait l’ascenseur avec une impatience tout juste contenue, serrant contre lui un dossier qu'il venait d'aller puiser dans les archives. Il coula un regard autour de lui, pas plus inquiété que ça à l'idée qu'un collègue puisse le remarquer. Jeremy savait se faire oublier et savait se faire invisible. Alors que la reconstruction du parc était en plein essor, le travail de l'unité scientifique s'élargissait de plus en plus avec de nouvelles tâches chaque jour et de plus en plus diversifiée. Jeremy avait pas mal d'analyses à faire encore pour aujourd'hui et des dossiers à mettre à jour et alors que ça pourrait prendre la tête à n'importe qui, lui, c'était à sa convenance. Jeremy adorait son travail et adorait être débordé par ce dernier. Il n'aimait pas vraiment se tourner les pouces. Autant dire qu'il était satisfait depuis qu'il avait été promu en tant que responsable de la branche scientifique.
Finalement, les portes de l'ascenseur s'ouvrirent sur une cabine vide et il ne put réprimer son sourire, avançant de deux pas avant de presser le bouton du premier étage. Il se cala rapidement dans un coin, attendant impatiemment que cette boîte mobile ne le sorte des lugubres sous sols du bâtiment. Les portes s'ouvrirent à nouveau, laissant le champ libre pour débarquer dans un couloir déjà un peu plus occupé ses collègues. Tous passaient et repassaient devant le scientifique sans prendre en compte sa présence, bien trop prit par leur travail. Jeremy n'en prenait pas non plus en compte leur ignorance, trop habitué. Il se contenta de retourner à son laboratoire. Une fois de retour dans son deuxième chez lui tant il s'y sentait si bien, le jeune homme déposa le dossier sur la paillasse avant de se tourner vers les divers appareils en action tels que des centrifugeuses, des colorimètres, des analyseurs bio-chimie, des microplaques ou encore des automates hématologie. Il jeta un oeil à chacun d'eux pour vérifier si l'un d'eux avait terminé son rôle, observant chacun des petits écrans qui se trouvaient sur les appareils.
Code by Joy
Spoiler:
Pour le moment, Jeremy est au laboratoire et s'attelle à ses tâches habituelles.
Julian gara la jeep sur le parking des logements employés. En chemin, à travers les oreillettes, il avait donné comme annoncé les éléments nécessaires sur l'affaire en cours. Banks était la taupe, il était celui qui avait permis au groupe de terroristes de pénétrer sur l'île et surtout, d'en ressortir vivants. Une part de lui-même bouillonnait de rage et son esprit vengeur refoulait tant bien que mal l'amertume dans sa bouche. Il aurait voulu rendre à Banks la monnaie de sa pièce, chaque coup que chacun avait pris ce soir là, par sa faute. Devrait-il lui couper le doigt comme Laura avait vu le sien tomber ? L'idée lui sembla séduisante et il commençait déjà à imaginer la lame effilée de son couteau pénétrer la chair avant de se recentrer sur son rôle, son poste et la procédure à suivre.
Il ouvrit la portière et rejoignit ses deux agents postés bien sagement, en prenant soin de prendre les armes qu'il avait pris pour eux.
- Bon, Booker, tu viens avec moi. Mendoza, je veux que tu te mettes en planque et si tu vois notre homme sortir de chez lui, pas d’hésitation. On le veut vivant.
Il se sentait le devoir de le préciser. Tout en parlant, il avait affiché sur l'écran de son téléphone un portrait de Banks, pour s'assurer qu'elle le reconnaîtrait.
- Direction bâtiment C, rez-de chaussée. Il s'agit de l'appartement qui fait l'angle.
Il s'équipa de son gilet pare-balle, plaça le second glock dans son dos, au creux de ses reins et les trois chargeurs. Le temps que ses acolytes se préparent, il imposa le silence à ses deux téléphones. Et puis dès que tout le monde fut prêt, l'arme à la main il se dirigea vers la porte du logement de Banks couvert par Booker, sur les talons.
Spoiler:
Julian a donné les armes à Mendoza et Booker. Il leur a expliqué ce qu'il avait appris et après avoir posté Mendoza en tireur longue portée, il s'aventure avec Booker pour procéder à l'arrestation de Banks
Lance ne resta pas longtemps seul à attendre son supérieur. Mendoza arriva assez rapidement sur les lieux, ayant visiblement prit le soin de s'équiper avant là où le jeune homme n'avait pas perdu de temps pour aller au point de rendez-vous. Plus pour être poli de ne pas lui lancer un vent qu'autre chose, le soldat répondit au salut de sa collègue. Celle-ci semblait enthousiaste sur cette mission. C'était l'impression qu'elle donnait en tout cas. Très contraste avec la fureur que Lance tentait de conserver au mieux au fond de lui.
Finalement, Blake arriva à son tour. Il devait fulminer autant que Lance sur le thème principal de cette mission. Hélas pour lui, en tant que leader, il devait surtout garder la tête froide pour que celle-ci soit mener à bien. Et Lance devait également son contrôler pour les mêmes raisons et ne pas refaire les mêmes bêtises de son passé. Bien que l'envie de disparaître seul dans l'immeuble pour aller canarder l'enflure qui s'y trouvait essayait de forcer le passage dans son esprit. Le trentenaire avait, après tout, toujours préféré se la jouer solo.
- Ca marche, répondit simplement le New-Yorkais en se saisissant de son arme avant de porter un regard à celle qui allait devoir attendre qu'ils dénichent leur proie.
C'était des directives qui lui convenaient très bien. Jamais il n'aurait apprécié qu'on le laisse dans un coin à attendre que les choses se passent, même si c'était un rôle tout aussi important afin qu'il n'y ai aucune échappatoire. C'était la pleine action qu'il préférait.
- Rez-de-chaussée ? répéta le jeune homme, on peut le cerner alors si quelqu'un se rend à la porte et l'autre à la fenêtre.
Aussitôt qu'il reçu l'un des gilets pare balle que Julian avait emmené avec lui, le soldat s'en équipa sans attendre.
- Lance s'équipe d'un gilet pare-balle et accompagne Julian pour dénicher Banks dans son appartement.
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Mar 30 Juin - 10:33
Invité
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Comme à son ordinaire, la réponse de Booker à son salut fut aussi chaleureuse que si elle lui avait jeté une bouse de dinosaure au visage. Elle n'avait pourtant pas eu la sensation de le demander en mariage mais le fait était qu'il semblait toujours avoir bouffé quelque chose de particulièrement ignoble quand il se trouvait avec des gens. Quoique, le reste du temps aussi, peut-être, comment savoir ?
L'arrivée de Blake leur évita de perdre du temps, elle n'avait de toute façon pas eu l'intention de faire la conversation. La mission avait commencé et elle préférait rester neutre et concentrée sur leur objectif. Peu lui importait finalement de savoir qui était leur cible et pourquoi. Blake voulait l'arrêter, ça lui suffisait, elle avait confiance. Elle enfila l'un des gilets pare-balles par principe et bien que son poste de base soit à couvert, puis se saisit de l'un des deux fusils snipers apportés par son supérieur. Après les quelques vérifications d'usage, elle empocha les munitions correspondantes et hocha la tête pour signifier à Blake qu'elle avait saisi. Arrêter, pas tuer.
- Pas besoin de genoux au tribunal, marmonna-t-elle en haussant une épaule.
Son oreillette en place pour rester en lien avec ses deux acolytes, elle passa son téléphone en silencieux, vérifia une dernière fois son équipement puis regagna au petit trot la couvert des arbres pour contourner les bâtiments et arriver discrètement derrière celui qui lui donnerait une vue imprenable sur le côté du bâtiment C où se trouvait l'angle occupé par Banks. Il était éloigné de quelques dizaines de mètres à peine. Presque trop près.
Allongée sous un buisson bordant l'allée d'accès au parking, elle installa la fusil et vérifia les paramètres de tir pendant que Blake et Booker arrivaient au bâtiment. Même un tir de si courte portée pouvait rater pour tout un tas de raisons. Même si elle avait une confiance absolue en son aptitude au tir, elle se prépara donc avec soin et se concentra sur le calme de sa respiration pour rester parfaitement immobile tout en surveillant les opérations dans sa lunette de visée.
Spoiler:
- Eva met le gilet pare-balles et prend un fusil-sniper puis rejoint un poste de tir discret qui donne une bonne visibilité sur l'angle du bâtiment où vit Banks.
Laissant échapper un soupir, elle parvint à retenir ses yeux de ne pas se lever au ciel avec une insolence certaine. Elle détestait ce genre de situation typique où son vis à vis l'infantilisait comme peu de monde se permettait de le faire. Green tait devenu un professionnel en la matière, dépassant Simon et Richard haut la main, son sourire carnassier se dessinant sur ses lèvres trop soignées. Les bras croisés sur sa poitrine, elle devait supporter sa présence dans son bureau tandis qu'il avait même jugé bon de s'asseoir dans le fauteuil qui était le sien, après s'être servi un whisky sur la petite desserte qui se trouvait à côté du bureau. « Qui a eu cette idée ? Vous ou Richard ? » Haussant négligemment les épaules, ce fut avec un air doucement détaché qu'il répondit. « C'est le résultat d'un échange construit et efficace entre les deux têtes pensantes de ce parc. » Ses narines s'étaient plissées tandis qu'elle encaissait cette nouvelle attaque directe. Elle avait beau tenter de garder la face, de faire bonne figure, l'envie de bondir pour lui montrer de quelle manière on lui avait récemment appris à se servir de ses poings se faisait forte. Il ne lui aurait pas fallu plus de quelques minutes pour espérer mettre KO le directeur du parc. Bon, peut être un peu plus, en réalité...
Prenant place dans le fauteuil d'ordinaire réservé à ceux qu'elle convoquait pour une discussion ou une autre, elle croisa les jambes dans sa robe asymétrique et si ajustée qu'on ne pouvait que croire qu'elle avait été taillée pour elle. « C'est de la folie... Regardez où nous en sommes à cause des ces bêtes fabriquées de toute pièce par l'homme. Mon père souhaitait toujours plus d'attractions dans son parc pour toujours plus faire parler de lui, n'oubliez pas où ça l'a conduit. » Son regard était dur, froid, implacable. Parler d'une nouvelle attraction était prématuré, surtout après l'incident Jurassic World. Surtout après le coup financier de telles pertes. Fort heureusement, il n'avait pas même évoqué l'idée d'un spécimen génétiquement fabriqué mais, elle le savait, Green restait comme tous ces imbéciles : fascinés par ce qui était capable de vous détruire. « J'ai lu votre rapport, suite à la capture du Suchomimus... Laura, enfin, soyez raisonnable... Tirer à balles réelles sur les spécimens peuplant l'île ? Et vous osez me rappeler l'incident qui a coûté la vie à votre père ? Dois-je vous rappeler ce qu'il a coûté tout court ? » Cette attaque-ci, elle ne pouvait décemment pas la laisser passer. « L'argent est un problème plus grand que la vie des hommes à vos yeux, Green. Pas aux miens. Vous ne savez pas ce que c'est que de perdre un être cher dans cet archipel. Je refuse que mes employés deviennent de la chair à canon. Si pour leur sécurité, il devient nécessaire d'abattre ce que la science a bâti, alors soit. Je paierais pour que l'on fasse renaître ces espèces dans des laboratoires, même si cela demandera plusieurs années. » Et c'était là le grand désaccord ente le directeur accroché au profit et la présidente de l'entreprise qui craignait de nouveaux deuils aussi difficiles que fut le sien. Attrapant son coupe papier doré, elle joua avec entre ses doigts tandis que les arguments poursuivaient, d'un côté comme de l'autre.
Résumé:
Laura se trouve dans son bureau avec Green. Miller est absent, certainement à l'extérieur en train de faire son travail pour le moment. Ils échangent sur bon nombre de leurs désaccord concernant la gestion et l'évolution du parc.
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This is my LegacySo, are you gonna die today, or make it out alive ? You gonna conquer the monsters in your head and then you'll fly. Fly, Phoenix, fly.
« Dans le mille ! » Baissant son fusil hypodermique, décollant ainsi son œil de la lunette lui permettant de réaliser un tir longue portée, elle sourit, triomphante. La comportementaliste venait de faire parler ses aptitudes au tir devant témoins, atteignant à au moins 300 mètres un stégosaure qui lâcha un râle de mécontentement avant de s'élancer dans une course folle. Il n'irait pas loin, vue la dose de cheval qu'elle venait de lui administrer. Se redressant, elle regagna le reste de l'équipe qui remontait déjà dans la jeep. L'animal avait été signalé pour avoir été blessé, quelques heures auparavant et une intervention sur terrain avait été nécessaire, rassemblant les corps animaliers, scientifiques et sécurité sur un même point d'action. Les uns pour gérer l'animal en lui même, les seconds pour les quelques prélèvements nécessaires et les derniers pour assurer une sécurité totale de ce petit monde en cas de mauvaise gestion du reste du groupe d'animaux ou... L'apparition intempestive d'un specimen non désiré. Le rôle de Leanne, en plus de jouer de la gâchette, consistait à observer le reste des herbivores présents dans les plaines où roulaient autrefois les gyrosphères, et prévenir ainsi des comportements les moins amicaux.
La voiture s'arrêta à côté de la bête qui était plongée dans une léthargie certaine. Le vétérinaire en place annonça le temps qu'ils avaient devant eux, pas forcément très long. Hochant la tête, Leanne attrapa ses jumelles pour mieux observer la faune alentour. Ce fut à ce moment précis qu'elle sentit quelques vibrations dans sa poche. Dégainant son téléphone, elle fut surprise de reconnaître le nom de celle qui était en charge de son fils à cette heure. Inquiète qu'un souci puisse être en train d'arriver, elle décrocha. Contre toute attente, il semblait que les choses se passaient au mieux et que, justement, profitant de l'absence de sa mère, Parker était soudainement motivé pour se rendre à l'aquarium. Levant les yeux au ciel, Leanne retint un grommellement concernant sa propre autorité parentale avant d'accorder à sa baby-sitter du moment le droit de l'y emmener. Raccrochant, elle put se reconcentrer sur sa mission première, peinant à dissimuler le sourire amusé qui prenait place sur ses traits.
Résumé:
Leanne est sur le terrain dans les plaines autrefois consacrées aux gyrosphères. Elle a autorisé sa collègue en charge de Parker à l'emmener à l'aquarium.
Il fallait qu'elle reste active. Cela faisait désormais un mois que Lorna était sur la touche, inutile, un poids que toute l'équipe de sécurité devait commencer à assumer. Et elle détestait ça. L’Écossaise avvait grande peine à se regarder dans une glace tant il lui semblait honteux d'être si longtemps sur le banc de touche, à attendre le feu vert du docteur pour aller sur le terrain. Elle se sentait mieux, et c'était certainement le point positif de la situation. Mais on lui recommandait la plus grande prudence, ce qui signifiait autant de ne pas se rendre dans la jungle que de se démener comme elle avait pu le faire dans les salles d’entraînement. Booker l'avait prévenue, le docteur Takahashi aussi. Mais c'était dur de lever le pied et de passer de jeune femme invincible – ou presque – et en pleine forme à un être mou et fragile.
Pour autant, elle n'était pas entièrement infirme et apprenait de ses limites. Son quotidien se faisait d'une longue marche à pied sur la plage aux aurores puis elle cherchait à se rendre utile pour la sécurité, dans les bureaux faute de pouvoir être sur le terrain. Elle ne voulait pas qu'on trouve prétexte à la remercier et la renvoyer sur le continent qu'elle n'atteindrait alors sûrement jamais, préférant sauter du pont du ferry pour mieux se noyer dans la mer, faute de le faire dans sa honte. Alors elle se trouvait quelques rapports à ranger, prenait des initiatives... Elle voulait simplement se sentir utile et cesser de penser le contraire.
Ce jour-là, d'ailleurs, ce fut vers l'armurerie qu'elle porta son attention. La veille, elle avait pu discuter avec l'agent Shaw qui lui avait signalé que si elle le souhaitait, elle pouvait faire un rapide inventaire tout en prenant soin de vérifier l'impeccabilité de chacune des armes. Le travail d'une journée entière, si vous on le voulait. De quoi tuer le temps et son ennui, chose que Lorna accepta comme s'il venait de lui donner un ordre. Aussi, armée d'un chiffon, elle était occupée à démonter certaines armes pour mieux les nettoyer, un fond musical lancé en arrière plan grâce à une petite radio qui se trouvait aux côtés d'un talkie walkie connecté au canal principal. Après tout, elle était en arrêt maladie, non ?
Résumé:
Lorna se trouve à l'armurerie, occupée à nettoyer les armes et réalisant un rapide inventaire sur la demande de son supérieur.
Mar 7 Juil - 15:43
Invité
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Cela faisait environ quatre petits mois que Klaro avait rejoins la dream team de Jurassic World, et en très peu de temps, il s'était déjà fait quelques bons camarades de classe, et ce, même avant d'arriver à proprement parlé sur l'île. Il avait notamment fait la rencontre d'Elisa Strein, avec qui le courant était plutôt bien passé, et même s'ils n'étaient pas vraiment de la même branche professionnelle, rien ne les empêchait de sympathiser.
Pour ça, le noiraud avait décidé d'inviter la blonde à passer prendre un petit café dans son logement, pour des raisons notamment pratiques. Comme elle devait sûrement habiter dans les environs elle aussi, pas de raison d'être en retard !
Il avait préparé à l'avance deux petits cafés, alors qu'il portait comme presque tout les jours une chemise, rouge foncée, aux manches retroussées. Dans ce climat, il faisait assez chaud en été, alors il avait également ouvert quelques fenêtres de son humble palace très cosy. Pour attendre Elisa, qui ne devrait pas trop tarder, Klaro décida d'aller se poser sur son divan en allumant brièvement la télévision, les pieds posés sur sa table basse.
Résumé:
Klaro est tranquillement posé dans sa loge et attend la venue d'Elisa afin de partager un café en sa compagnie.
Ven 10 Juil - 14:00
Invité
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Cela faisait plusieurs mois qu'Elisa bossait tel une acharnée sur ses divers projets afin d'aider le parc. Certains échouaient et d'autres étaient un franc succès. La jeune blonde aimait sa nouvelle vie en blouse blanche avec ses dossiers sous le bras, toutefois, aujourd'hui elle ne travaillait pas, enfin disons qu'elle avait pris un peu d'avance dans son travail pour se permette de prendre une pause d'une ou deux heures. Et puis, elle le devait bien car quelqu'un l'attendait, un dénommé Klaro. Elisa ne l'avait pas oublié, encore aujourd'hui, elle se rappelait la scène de leur rencontre.
Elisa se mit à ranger son bureau pour finalement prendre ses dossiers et faire de même avec ces derniers pour éviter de les perdre plus tard.
Après avoir fait cela, elle partit du bâtiment en saluant quelques collègues au passage pour finalement arriver devant sa voiture de fonction, fouillant dans sa poche pour en sortir sa clef. Avec celle-ci, Elisa ouvrit la portière côté conducteur pour prendre place en introduisant la clef dans le contact et finit par quitter les lieux.
Au bout de plusieurs petites minutes, Elisa finit par enfin arriver devant les logements. Après s'être garée sur le parking notre jeune blonde partit en direction de l'appartement du jeune noiraud, et heureusement pour elle, ce dernier n'habitait pas au dernier étage ! En voyant l'heure sur sa montre, Elisa se disait qu'elle était un peu en retard... Et le retard, elle détesté ça ! Après que l'ascenseur vint à la chercher, Elisa entra et appuya sur le bouton de l'étage où klaro habitait.
Quelques secondes vinrent s'écouler avant que les portes ne finissent enfin par libérer la jeune scientifique qui sortit immédiatement de cette boîte en métal d'un pas un peu plus rapide pour atteindre enfin le seuil de la porte de son collègue.
Lissant sa chemise, Elisa pressa la sonnette et attendit que l'hôte daigne ouvrir.
-J'espère qu'il m'en voudra pas d'être un retard... Rah, je me pose vraiment trop de questions, il devrait le savoir en tant qu'employer du parc qu'on n'arrête pas de courir de partout...
Soupira-t-elle entre deux pensées.
Résumé :
Elisa décide enfin de prendre du temps pour elle, elle rejoint klaro à sa loge avec quelques minutes de retard.
LA FIN DE TOUTE CHOSE SIGNE LE COMMENCEMENT D'UNE AUTRE.
feat. plein de monde
Assis au bureau, devant les caméras de surveillance, je surveille les écrans. Une petite opération est en cours dans l'ancien enclos où se trouvaient les gyrosphères. C'est Leanne qui est en charge de commander la petite équipe... Même si j'ai une totale confiance en elle, je ne peux pas m'empêcher de regarder comment ça se passe. Lorsque la bête s'écroule au sol, j'attrape ma radio et appuie sur le bouton.
"Bon boulot la blonde ! Me cherche pas je serais avec mes fifilles."
Je coupe ma radio, l'accroche à ma ceinture et attrape mes affaires avant de quitter le poste de surveillance pour rejoindre ma moto et prendre la direction de l'enclos des raptors. Aujourd'hui, comme tous les jours, je vais leur consacrer une bonne partie de la journée, surtout si il n'y a pas grand chose à faire... Lunettes de soleil sur les yeux, je file à allure modérée sur le chemin de terre qui mène à l'enclos. Il fait beau, le soleil cogne déjà dure et l'humidité est à un niveau déjà bien élevé.
Alors que je descend de ma voiture, je me remet, encore, à penser à ce baiser que j'ai donné à Leanne. Bordel, je devais vraiment être sacrément touché pour faire ça... Non pas parce qu'elle est pas belle hein... Mais merde, avec tout ce qu'on a vécu tous les deux, avec la relation que j'avais avec son défunt mari, j'aurai clairement pu me retenir de faire ça... Je lâche un soupir et descend de la moto.
Des fois, j'ai envie de me claquer quand même... Je me racle la gorge et salue les personnes qui gardent l'entrée avant d'ouvrir la porte sécurisée. Elles sont là, elles m'attendent et c'est con mais ça me fait du bien et plaisir. Au moins, elles, elles ne me giflent pas et ne me laissent pas tomber... quoiqu'elles peuvent décider de ne plus me considérer comme alpha et de me bouffer sans hésitation...
"Salut mes beautés..."
Après m'être assuré que tout est en ordre, j'entre dans les enclos, paré pour leur petit entraînement journalier...
nightgaunt
Résumé:
Owen commence sa journée au poste de surveillance. Il s'assure que tout se passe bien pour Leanne puis rejoint l'enclos des raptors pour leurs soins et leur entraînement habituels.
Julian hocha la tête face aux propos de Lance et réprimât un léger sourire à la remarque de Mendoza. Il n'espérait pas en arriver là mais on était jamais trop prudent. Banks avait eu la même formation qu'eux et comme tout homme en fuite, il pouvait devenir bien plus dangereux qu'eux. Jusqu'où serait-il prêt à aller pour s'en sortir ? Julian songea à la nuit de la prise d'otages et aux atrocités qui y avaient eu libre cours. La réponse s'imposa d'elle-même : Loin. Trop loin.
Lance sur les talons, il s'aventura dans l'enceinte du bâtiment, arme au poing et sur le qui vive. Il laissa son agent suivre sa propre idée et regagner la fenêtre à l'extérieur afin de mieux cerner leur proie, même s'il aurait préféré le garder à ses côtés au cas où les choses tournent mal. Adossé à côté de la porte, il chuchota à l'oreillette de ses deux agents d'interventions postés :
- J'y vais.
C'est au moment de poser sa main sur la clenche de la porte qu'il remarqua que celle-ci était légèrement ouverte. Toujours sur ses gardes, il y donna un coup de pied et s’engouffra dans l'appartement en bifurquant directement sur la gauche, afin d'avoir le mur de la cuisine dans son dos. Il connaissait la configuration de ces appartements, la plupart étaient tous construits de la même façon. A l'intérieur, il n'y avait pas un son, pas un mouvement.
- Banks ? Appela-t-il. Seul le silence lui répondit. Toujours à l’affût de la moindre entourloupe, il progressa dans l'appartement avec beaucoup de rigueur et de prudence avant de se rendre à l'évidence : Banks avait déjà mis les voiles. Ce qui ne signifiait qu'une seule chose : le fugitif était probablement armé et en vadrouille sur l'île.
- Il n'est plus là, souffla-t-il à Booker et Mendoza. S'il faisait une annonce officielle, alors Banks saurait qu'il était pisté. Cependant, étant donné qu'il avait déjà vidé les lieux, il devait surement s'en douter.
Se positionnant sur le canal général de la sécurité, il lâcha : - Ici l'agent Blake. Nous avons un fugitif sur l'île et pas n'importe lequel, il s'agit de notre taupe responsable de la prise d'otages de l'année dernière. Centre de sécurité, relayez le message d'urgence aux civils, que tout le monde se mette à l'abris immédiatement, l'individu est armé et dangereux. Pour tous les agents de sécurité, c'est le moment de mettre en pratique vos connaissances de traque. T'entends ça Timothy ? On vient pour toi.
Spoiler:
Julian tente d'intercepter Banks chez lui avec l'aide de Booker et Mendoza. Pas de bol, le type est déjà parti. Il décide alors de donner l'alerte même si cela implique de perdre l'effet de surprise. La chasse à l'homme commence.
Citation :
A travers vos téléphones ou talkies, ou bien à travers les hauts-parleurs du bâtiment dans lequel vous vous trouvez, une sirène d'alarme vous alerte sur un danger imminent. Le message qui s'ensuit vous informe qu'il s'agit d'un code rouge. Code rouge = mettez vous à l'abris, enfermez vous, restez cachés.
Pourquoi péter des genoux quand on pouvait péter des gueules ? Songeait Lance en écoutant les propos de sa collègue. Mais il garda ses réflexions pour lui, pour une fois, et était prêt à débuter la mission. Julian semblait d'accord avec sa suggestion et le jeune homme était assez satisfait de la confiance que lui portait ainsi son supérieur pour accepter cela. Lance appliquait surtout ce qui lui restait de son ancien boulot dans les forces de l'ordre. Bizarrement, malgré le danger bien présent, il ressentit un certain plaisir à cela. Il préférait largement chassé les humains que les dinosaures. Les dinos, il voulait juste les buter donc bon. Et puis, là, il avait l'occasion de prouver qu'il avait changé et qu'il était capable de se tenir lors d'une traque à l'homme. Chose qui lui aurait éviter son renvoi jadis s'il avait fait preuve de plus de contrôle.
Banks avait eu la même formation qu'eux, certes, mais ça donnait un avantage à la situation. Il sera plus facile de penser comme lui, d'anticiper ses faits et gestes. De savoir de quoi il était capable. Laissant Eva à sa place, les deux hommes s'approchèrent alors du bâtiment et Lance se hâta de mener son idée à terme en faisant le tour. Il arriva rapidement sous la fenêtre du suspect, prêt à le cueillir comme un lapin sortant de son terrier, son arme en main. Il redoubla de vigilance lorsqu'il entendit son chef débuter la mission. Mais très vite, la frustration pouvait se lire sur son visage lorsqu'il entendit Blake annoncé que l'oiseau avait quitté le nid. Il soupira, particulièrement irrité.
- Merde, lâcha t-il avant de rejoindre les autres.
Julian décida de faire une annonce générale. Etait-ce une bonne idée ? C'était bien pour protéger ceux qui n'étaient pas concerné, mais niveau discrétion, il y avait mieux. Même si Banks pouvait se douter d'être traqué, les moindres infimes chances de l'avoir par surprise venaient de couler au fond de l'eau. Tout allait être désormais sous tension, d'un camp comme de l'autre et Banks allait se montrer plus vigilant que jamais.
Lance retrouve Eva et Julian après l'annonce de Blake.
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~ On peut aisément pardonner à l'enfant qui a peur de l'obscurité ; la vraie tragédie de la vie c'est lorsque les hommes ont peur de la lumière ~
Sam 25 Juil - 16:58
Invité
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Le jeune homme avait entamé un épisode d'un sitcom qui passait régulièrement à cette heure-ci. Bon, c'était loin d'être aussi délirant que F.R.I.E.N.D.S ou The Big Bang Theory, mais il s'en contenterait juste le temps d'attendre Elisa.
Puis, il entendit distinctement la sonnette retentir derrière lui. Il prit la télécommande en vitesse pour presser le bouton rouge et éteignit la télévision, avant de se lever en repositionnant ses manches correctement. Il s'avança promptement vers la porte avant de l'ouvrir en souriant déjà.
"Regardez qui voilà !"
Elle avait un peu de retard c'est vrai, mais il s'en fichait pas mal. Il lui ouvrit la porte et l'invita à entrer, alors qu'il referma la porte derrière lui.
"Je t'ai préparé un café ! Je savais pas si t'aimerais celui-là alors je t'en ai fais une toute petite tasse, et j'ai pas mis de sucre ni de lait ! Fais comme chez toi surtout !"
Il laissa Elisa entrer, se mettre à l'aise, peut-être même poser ses affaires si elle en avait ou si elle le voulait. Pendant ce temps, il retourna dans sa cuisine pour chercher les deux cafés. Il n'était pas un grand consommateur de café, et heureusement, vu comment Klaro était au naturel, il deviendrait un enfer à vivre, pour certains plus que pour d'autres…
Cependant, alors qu'il amena les tasses dans le salon, il entendit distinctement l'alarme sonner comme ses fenêtres étaient grandes ouvertes. Il tourna la tête vers l'une d'elle, le regard froncé, et posa les tasses sur la table basse avant de s'avancer vers la fenêtre. Il ne sembla rien voir, l'action n'avait pas l'air de se passer ici à première vue, mais les choses pouvaient vite s'enchaîner. Il décida de fermer la fenêtre en poussant un petit soupir.
"Et moi qui pensais que la journée allait être calme et comme les autres !"
Résumé ::
Klaro fait entrer Elisa et entend l'alarme. Il décide de poursuivre ce qu'il était sur le point de faire, tout en restant alerte.
Sifflotant, chantonnant, elle était occupée à nettoyer le canon d’un 9 mm depuis quelques minutes quand elle fut interrompue par une voix. Une voix doucement modifiée par le talkie-walkie, mais reconnaissable malgré tout. Blake. Il n’avait pas réellement besoin de décliner son identité car tous savaient qui il était pour la sécurité et que lui et quelques autres pouvaient se permettre de débarquer sur cette fréquence sans prévenir. Rares étaient les informations transmises sur le canal principal hors les grandes infos du jour. Mais à cette heure-ci, c’était atypique et ce fut peut-être la raison pour laquelle elle avait relevé la tête, observant l’appareil avec plus d’attention, les sourcils légèrement froncés.
Fugitif. Quoi ? L’une de ses bestioles s’était échappée ? C’était possible un truc pareil ? Les sourcils de l’Ecossaise se froncèrent plus encore tandis qu’elle essayait de comprendre le fond du discours de Blake. Foutu cerveau HS… Et finalement, les choses prirent doucement du sens. La taupe. Elle avait évidemment entendu parler de cette attaque sanglante que quelques employés de l’île avaient vécu de plein fouet. La plupart d’entre eux avaient d’ailleurs abandonné leur poste après de tels événements et elle ne saurait leur en tenir rigueur. Combien avaient su rester finalement ? Trois ? Quatre ? Pas plus, c’était certain, d’autant plus qu’elle avait compris qu’il valait mieux ne pas parler de ce genre de choses.
Se mettre à l’abri. Jetant un coup d’œil circulaire à l’armurerie, elle haussa les épaules. Vraiment ? Pouvait-elle être moins en sécurité qu’entourée de tout l’armada du parc ? Achevant de remonter l’arme qu’elle était en train de nettoyer, elle tiqua sur une dernière information. Timothy. Elle n’avait pas l’habitude des prénoms, se contentant de relever l’identité de ses collègues par leur nom de famille. Mendoza, Booker, Blake, Shaw, Banks… C’était à peine si elle connaissait leur prénom à tous. Bon, en revanche, elle était toujours sur la touche. Ses compétences de traques ne seraient pas bien vues sur le terrain, elle le savait. Alors autant garder la forteresse, non ? Et leur être utiles autrement. Le fugitif devait être passé le matin même. Elle l’avait forcément croisé, salué, et laissé se servir. Quelle nouille… Se dirigeant vers l’ordinateur, elle lança l’historique des relevés d’armes du jour et activa une recherche par prénom. Banks. « Putain de merde… » Comment c’était possible ? Il l’avait saluée, lui avait demandé comment elle allait… Il se plantait, Blake, là, non ? Non. Sentant son cœur battre plus rapidement, elle chercha à voir le matériel « emprunté » par l’homme. D’après le registre, il n’y avait que son arme de service. « Putain, de bordel de merde. » Ouai. C’était pourri. Parce que dans ses souvenirs, et à moins qu’elle confonde ce que sa mémoire pouvait très bien faire dans les circonstances actuelles, il était reparti avec un sac. Elle n’avait pas prêté attention à ce qu’il prenait. Mais il allait manquer certaines choses. Une chance qu’elle ait commencé un inventaire, non ?
Se levant du poste informatique à la hâte, elle se saisit du talkie pour mieux lancer la communication. « Blake, ici Forbes. Je suis à l’armurerie. Banks est passé ce matin et n’a enregistré que son arme de service, mais… J’suis prête à jurer sur les membres de ma famille qu’il ne s’est pas contenté de ça. Laissez moi quinze à vingt minutes et je pourrais relever les armes disparues. Pour les autres, il y a de quoi vous préparer pour ça. Terminé. » Relâchant la pression sur l’objet, elle sentit les tremblements de sa main reprendre le dessus. Soupirant longuement, elle allait s’en vouloir de ne pas être sur le terrain. Mais elle le serait d’une autre manière.
Résumé:
Lorna entend l'annonce au talkie et met quelques secondes à comprendre qui est "Timothy". Elle se souvient qu'il est passé plus tôt dans la journée et quand elle vérifie, remarque qu'il a surement pris plus que ce qu'il n'a déclaré. Elle avertit la sécurité et informe Blake qu'elle se lance dans un inventaire pour savoir ce qu'il en est.
Ah, la politique... Sans oublier les financements, les actionnaires... Le discours de Green était prévisible et aurait pu sortir de sa bouche, quelques années plus tôt. Mais plus aujourd'hui. Non, à présent, Laura voyait les choses différemment et c'était certainement cela, le problème. Elle serait toujours en train de parler profits et rendements, on ne l'aurait peut être pas poussée sur la touche comme on l'avait fait actuellement. C'était ce qu'était censé chercher tout chef d'entreprise, après tout. Mais le produit Jurassic World méritait plus que de n'être vendu, encore et encore. Et les envies marketing de Green étaient dangereuses. Chercher de nouveaux fossiles pour mieux retrouver des fragments d'ADN et espérer faire naître des espèces encore jamais vues dans le parc demanderait des financements mais serait rentable, d'après lui. Heureusement, pour l'heure, le mot « hybride génétiquement fabriqué en laboratoire » n'avait su sortir de sa bouche sans quoi, Laura aurait certainement exploser. Quoique son idée de lancer des explorations dans la fosse des mariannes frôlait une folie toute aussi grande.
Poussant un énième soupir, elle finit par lever une main. « Quoi que je dise, de toutes manières, vous trouverez toujours matière à prendre le contre-pied, Eric. A quoi bon débattre puisque nous savons tous deux qui aura le dernier mot ? » Une manière pour lui d'asseoir son autorité, peut être ? Ou bien l'homme sentait-il qu'il perdait du poids dans les négociations entrepreneuriales ? Elle avait doucement œuvré pour cela, après tout... « Bien. Je vais vous laisser, j'ai à faire de toutes façons. » L'homme s'était à peine levé que Miller fit irruption dans le large bureau, sans prévenir. Haussant les sourcils, Laura dévisagea cet air soucieux qu'il portait. « Miller ? Vous auriez pu frapper... » « Code rouge. » Cillant un instant, Laura semblait avoir oublié en quoi consistait la chose jusqu'à ce que Miller s'avance vers elle. « Mademoiselle ,je vous prierai de vous éloigner des fenêtres... » Quittant le fauteuil, elle obéit sagement, ne sachant pas trop de quoi il en retournait, Green dévisageant la scène, invoquant son souhait de parti. « Ce serait contraire au protocole, monsieur. Vous devez rester. » « Formidable... » Quoi de mieux que de rester enfermée pour une durée indéterminée avec le pire requin de la planète ? Le Mégalodon qu'il avait invoqué plus tôt avait des airs d'ange, à côté...
Laissant Miller gérer la situation, elle préféra garder le silence, prenant place sur le petit sofa, plus proche du mur, laissant Miller verrouiller la porte. Green, lui, crut le moment bien choisi pour se servir un Whisky avant de la rejoindre. « Peut-on, au moins, savoir ce qu'il se passe ? » Miller hésita. Adressant un regard furtif vers Laura, il ne fit qu'intriguer davantage cette dernière. Puis, dans un soupir, il lâcha l'information. « Nous avons un fugitif sur Isla Nublar, armé et dangereux. Il s'agit de... La taupe. L'agent Blake a verrouillé l'île et la sécurité se lance à sa poursuite. » Seul le silence put accueillir une telle déclaration. Cillant, Laura était à moitié sonné. Entre la découverte formelle de la taupe qui leur avait tant nuit et Julian en première ligne, son sang ne fit qu'un tour. « A sa poursuite ? Vous mesurez ce que cet homme a fait ? » Oui, évidemment. Miller eut l'air doucement pincé avant d'adresser un message sur le canal de la sécurité assurant que les responsables du parc étaient gardés en lieu sûr, se gardant de préciser celui-ci. Green but une gorgée de sa boisson tandis que Laura, elle, serrait les dents. Dans quoi s'embarquaient-ils tous, encore ?
Résumé:
Laura et Green sont interrompus par Miller qui vient les confiner dans le bureau. Il indique à Laura les grandes ligne de la sécurité avant d'informer le reste de la sécurité que les deux têtes pensantes du parc sont en sécurité
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This is my LegacySo, are you gonna die today, or make it out alive ? You gonna conquer the monsters in your head and then you'll fly. Fly, Phoenix, fly.
Suivant l'évolution de ses collègues dans sa lunette, Eva comprit rapidement que l'intervention était un échec. De toute évidence, Banks était absent. Alors qu'ils ressortaient du logement inoccupé, elle se redressa et replia les pieds de son fusil avec un juron sifflé entre ses dents.
- Hijo de puta.
Ce salopard savait déjà qu'ils étaient à ses trousses et avait pris la fuite, c'était une certitude. Il n'était pas à la supérette du coin en train d'acheter des fajitas.
Elle rampa hors de sa cachette et se releva avant de passer la bride de son fusil sur son épaule pour rejoindre d'un pas rapide les deux hommes qui l'attendaient. Blake était remonté comme un coucou et franchement, il y avait de quoi. Le code rouge avait été déclenché, il ne leur restait qu'à se lancer sur la piste de leur proie.
Promenant son regard autour d'eux quelques instants, elle revint rapidement à son supérieur et hocha la tête. Il connaissait le fugitif, c'était à lui de donner la direction.
- Il cherchera d'abord une planque ou un moyen de quitter l'île à votre avis ?
Autrement dit, est-ce qu'il valait mieux chercher dans les habitations, commerces et multiples cachettes possibles autour d'eux ou est-ce qu'il valait mieux aller tout droit vers les transports. D'ailleurs, Banks était-il bien la seule taupe ou avait-il de l'aide de quelqu'un d'autre sur l'île ?
![[EVENT] La fin de toute chose signe le commencement d'une autre ◊ 26 juillet 2019 Mk20](https://www.zupimages.net/up/20/24/mk20.gif)
2981 12289 0![[EVENT] La fin de toute chose signe le commencement d'une autre ◊ 26 juillet 2019 Noat](https://www.zupimages.net/up/16/52/noat.gif)
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![[EVENT] La fin de toute chose signe le commencement d'une autre ◊ 26 juillet 2019 Gp2x](https://www.zupimages.net/up/16/52/gp2x.gif)
