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EVENT _ Prise d'Otages à Jurassic World
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Agent d'Intervention Alpha

Julian Blake

Feuille de personnage
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Julian Blake
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(Vous pouvez passer directement au spoiler, les 90% du post n'influencent en rien l'event)

L'horizon était magnifique. Au loin, la ligne infinie d'un bleu profond se démarquait dans le ciel orangé qui semblait s'enflammer avec le coucher du soleil. Julian marchait les pieds dans le sable lentement, comme s'il errait sur la plage. Ce qui était assez étrange d’ailleurs car il ignorait comment il était arrivé ici et ce qu'il était sensé faire. Son regard, intrigué, se figea sur ce ciel étrangement orangé en même temps que son corps, stoppé net.
Il jeta un coup d'oeil à sa montre qui lui indiquait midi pile. Faisant lentement un tour sur lui même dans l'incompréhension la plus totale, il observa un moment le volcan qui dominait l'île. La couleur si particulière du ciel aurait pu provenir d'une éruption mais tout semblait si calme, trop calme d'ailleurs. En dehors du bruit des vagues s'échouant sur la plage, il n'y avait aucun son. Rien.
De plus en plus intrigué, il remonta sous les cocotiers afin de regagner son emplacement préféré. Une espèce de belvédère qui surplombait le sable fin à l'ombre de plusieurs palmiers.
Arrivé sur place, il effectua un nouveau tour d'horizon et perdit l'équilibre lorsque son pied manqua de glisser sur un sol trop meuble.
Il se tourna rapidement en s'accroupissant pour regagner un semblant de stabilité. Devant lui, une fosse creusée à même le sol. Une tombe.
Au fond, un corps au visage tuméfié dont la moitié avait été emporté par allez savoir quoi.
Horrifié, il se redressa et fit un pas en arrière.
Brown ?
Il plissa les yeux et se convainquit de mieux observer, alors il comprit. Ce n'était pas Brown, c'était lui.
Une balle avait traversé sa tête, faisant éclater toute la moitié gauche de son crâne dans un mélange d'os et de chairs.

La nausée l'envahit en même temps qu'une peur sourde et glacée, alors il se détourna pour vomir. Dans ce rejet, il y avait de la bile et du sang, beaucoup de sang.
Etait-il mort ?
Plié en deux pour rendre un peu plus de lui-même, son cerveau tentait de réfléchir aussi vite que son coeur battait. De manière saccadée, son palpitant tambourinait si fort dans sa poitrine et à ses tempes que la sensation emportait tout le reste. Ses souvenirs semblaient persister à s'effacer, il ne se souvenait pas de comment il en était arrivé là, ni même d'où il venait.
Pourtant, il ne ressentait aucune douleur, rien, comme s'il était devenu insensible à quoique ce soit, sauf à la souffrance mentale dans laquelle son propre esprit semblait vouloir le maintenir.

Un voix l'appela alors et il tourna la tête dans la direction d'où provenait le son. On prononçait son prénom, encore et encore, de plus en plus fort jusqu'à ce qu'un cri déchire le ciel. Il plaqua ses mains sur ses oreilles pour le faire taire, mais la voix résonna encore dans son esprit, broyant ses pensées, s'inscrivant dans ses chairs.
Alors il se mit à courir  pour mieux la fuir, comme si cela pouvait changer quoique ce soit et le décor changea lentement. La plage disparaissait laissant la place à une foret dense, une jungle qu'il connaissait bien.
Malgré les branches et les lianes qui l'empêchaient de progresser rapidement, il poursuivait sa course inlassablement alors que le temps s'était simplement arrêté. A mesure qu'il avançait, la jungle elle-même le ralentissait, s’agrippant à ses jambes, puis à ses bras, enlaçant sa taille pour le ramener vers des grognements sourds, un cri guttural qu'il ne connaissait que trop bien.
Au loin, à travers les troncs, il reconnut le vélociraptor et sous lui, une silhouette aux cheveux blonds.
Mora...
Le festin battait son plein et un nouveau haut le coeur lui fit faire demi-tour jusqu'à ce qu'une main ne s'attarde sur son bras. Il se tourna en sursautant, complètement paniqué et découvrit Laura en pleurs, agrippée à lui. Son regard horrifié semblait le supplier de la sauver, mais il ne pouvait rien faire de plus pour elle. Ne venait-il pas juste de mourir ?

Il voulait le lui dire mais lorsqu'il ouvrit la bouche, aucun son ne sortit. Le sol se déroba alors sous leurs pieds et ils tombèrent ensemble à une vitesse folle, si rapide en réalité qu'il attrapa la main de Laura pour la garder auprès de lui. Mais la force qui les faisait tomber était bien trop grande et frustré, il regarda leurs doigts se détacher lentement, comme au ralenti avant que leur chute ne s'achève dans un plongeon glacé. L'eau s'engouffra partout et encore sonné par le choc, il chercha la jeune femme du regard mais seul le noir lui répondit. L'obscurité était partout, l'air commençait à lui manquer. Au loin, une forme sembla se définir lentement et la voix de Powell lui souffla quelque chose qu'il ne comprit pas juste avant que la forme ne devienne le Mosasaure.
Surprit et effrayé, Julian lâcha son air d'un coup et se mit à nager. L'eau s’engouffra dans sa gorge  et ses poumons. Il se noyait, lentement mais surement pourtant la surface n'était pas loin, il pouvait y arriver. Un dernier effort, le tout dernier...vers la lumière.

Il se redressa en sursautant et se mit à tousser violemment. La moquette rêche lui irritait la peau et le goût du sang dans sa bouche se rappela à lui dans un très mauvais souvenir, en même temps que la douleur dans chaque parcelle de son corps.
Clignant des yeux, éblouit par la lumière soudaine, il resta assis un moment hébété, tachant de reprendre pied dans la réalité.
Cette dernière l'accueillit avec la souffrance au niveau de ses côtes à chaque respiration et lorsqu'il grimaça dans un gémissement, son visage engourdit chercha à faire un point sur la situation.

Tout le monde semblait encore en vie, sauf peut-être le mec brun allongé sur le sol. Dearing avait disparu ainsi que la petite blonde. Au loin, il vit Powell et Hill, accompagnées de la petite vétérinaire. Son regard croisa celui de sa supérieure en une interrogation muette. Puis, la vision de Nicholls qui s'en prenait désormais à Jéri et Mora le remit véritablement en rogne, il eut envie de le cogner à nouveau quitte à retomber dans l'inconscience.
Et enfin, Laura qui se tordait de douleur au sol.

Il en manqua de respirer un instant tant la frustration et la colère l'envahissait. Que lui avaient-ils fait ?
Prenant sur lui, il fit l'effort de se relever entièrement en se tenant les côtes en plantant son regard dans celui de Bob. Un regard assassin et désespéré. Après tout, lui n'avait rien à perdre. Pas de famille, pas de bien, rien.
Sa tentative de le désarmer serait probablement sa dernière mais pas tout de suite. Dans l'immédiat, Laura était à découvert, cible parfaite pour contre-attaquer s'il tentait quelque chose. Cela, il ne pouvait le risquer.


Spoiler:

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Les monstres et les fantômes existent.
Ils vivent à l'intérieur de nous et parfois... ils gagnent
Mar 20 Nov - 10:23
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Honnêtement j'avais été entraîné pour faire face à ce genre de situation mais, je n'étais en mesure de rien du tout à cet instant. Mon cerveau avait du mal à réfléchir normalement et la blessure sur mon épaule me faisait un mal de chien. Je serrais les dents pour ne pas montrer au garde qui s'occupait tout évidence de mon cas, que j'étais entrain de douiller. Bien entendu, ça me faisait toujours moins mal que la griffe de la raptor. J'avais accepté l'aide du vétérinaire et j'avais commencé à parler un peu avec lui. Inconsciemment, j'avais pris une attitude de protection comme-ci je m'étais moi-même investie de sa sécurité. Le garde leva un sourcil avant de venir me gifler violemment "Tais-toi !". Ma tête avait suivi le mouvement et je redressais la tête tout en dégageant quelques mèches de cheveux qui étaient venu se coller sur ma peau. Il avait pas été de main morte le bougre et j'essuyais doucement ma lèvre qui s'était ouverte sous l'effet du choc. Soudainement un cri attire mon attention et je pose mon regard sur l'estrade. Miss Masrani est entrain d'en prendre pour son grade suite au faux code qu'elle a donné. Je regard Julian qui a fini par tomber dans les vapes et je prie intérieurement pour qu'il se réveille rapidement. C'est alors que la voix de Masrani se fait plus forte et je distingue son annonce de bébé. Je reste un moment choqué par cette révélation. Est-ce que c'est vrai ? Est-ce qu'elle est vraiment enceinte ? Et si c'est le cas, ça va changer la donne pour elle. Mon cerveau se remet à carburer et j'essaie de trouver une solution pour mettre un terme à tout ceci. Je pose mon regard sur le garde en face de moi que, je pourrais aisément désarmer sauf que, ça ne sera pas d'une grand utilité. Si ils perdent un homme ça ne sera rien comparé à nous tous ici.

C'est à cet instant que, je vois un homme s'avancer vers nous. D'après le régisseur de la prise d'otage son nom est Nicholls. J'ai déjà eu l'occasion de le voir par les caméra du parc et je n'ai jamais trouvé son attitude étrange. Bon sang, c'est quoi cette merde ! Je le vois s'avancer vers nous et il passe à côté de moi sans même me jeter un regard. Il semble bien décider à en découdre avec le vétérinaire. Mon instinct prend le dessus et je ne réfléchis plus. La douleur lancinante dans mon épaule fait monter en moi l'adrénaline et j'oublie pendant un instant même qu'elle me fait atrocement mal. Je me retourne et j'accroche l'arme de mon garde avant de soulever la cross pour lui donner un coup au visage. Je finis par lever le canon pour tirer sur le plafond avant de viser le régisseur sur l'estrade. "Le premier qui bouge, verra son chef prendre une balle entre les deux yeux !" Je sais que c'est de la folie et que je vais le payer mais, pour l'instant mon cerveau est pas en état de réfléchir à autre chose. Je jette un rapide coup d'oeil à l'homme qui s'est avancé vers le vétérinaire. "Toi ! Nicholls ! Recule immédiatement de cet homme !" Mon regard se repose sur le régisseur avant que je m'avançais un peu vers l'estrade guettant néanmoins le moindre mouvement. Je m'avançais encore un peu de l'estrade avant de charger l'arme suite à un mouvement suspect. "Je te conseil d'oublier ton idée si tu veux pas voir le sang de ton chef !" J'entendais mon coeur tambouriner dans mes oreilles et mes mains étaient devenu moite mais, je tentais de garder un contrôle et une attitude. "On arrête les conneries maintenant ! Laissez la tranquille, vous voyez bien qu'elle est enceinte et qu'elle n'est pas en mesure de vous répondre." J'espérais sincèrement avoir fait suffisamment diversion pour que certains en profite pour tenter quelque chose.  


codage par Laxy Dunbar.


color Freya: #6699CC

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Mar 20 Nov - 22:10
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Je voyais dans les yeux de mon garde le doute qui l'habitait mais il ne bronchait pas. Et au final ce n'était pas plus mal. Le doute était beaucoup plus dévastateur que de savoir les choses. Je voulais qu'il doute, que son esprit parte dans des délires. Ils nous foutaient bien le cerveau à l'envers avec leurs codes et leurs attitudes donc on pouvait jouer nous aussi. Alors oui le hic c'était de mourir, j'en étais parfaitement consciente mais que voulez vous que j'y fasse? On mourrait tous un jour ou l'autre et puis je n'avais pas choisi une carrière tranquille, le cul sur une chaise de bureau donc j'en assumais les éventuelles fatales conséquences.

C'est là que j'entendis les cris de douleur d'une femme, Masrani semblait avoir des soucis de santé. Ils n'y étaient pas allés de mains mortes avec elle et elle se protégerait le ventre. Quand j'entendis la raison , je fus étonnée. Fallait le vouloir d'être en cloque dans un endroit pareil. D'ailleurs fallait le vouloir d'être enceinte tout court, je comprendrais jamais ce choix. M'enfin là elle était dans une très mauvaise position et je doutais fortement que nos chers amis armés aient beaucoup de compassion. En regardant autour de moi je vis que cette annonce avait choqué tout le monde.

Powell avait baissé son arme et nooon mais pourquoi? Tiens la belle aux bois dormant se réveillait aussi, il allait encore faire une action irréfléchie pour sauver sa belle ou pas? Ses réactions avaient été trop flagrantes. La blonde avec la balle dans l'épaule, arriva à se saisir d'une arme et à menacer crâne d’œuf de le flinguer. Ahh bien en voila une vraie réaction. Je ne tentais rien , je restais calme pour deux raisons: la première je ne savais pas quoi faire, la deuxième si je prenais un autre coup violent, pas garantie que je me relève. J'avais des limites. Tout était relativement calme et il me semblait avoir entendu mon prénom.

Je ne bougeais pas mais mon regard balaya les gens et il croisa rapidement celui de Powell. J'inclinais très légèrement la tête, en signe que j'avais entendu. Je voulu prendre une inspiration mais me mit à tousser violemment. Pff j'allais trimbaler ces douleurs longtemps.

Spoiler:
Mer 21 Nov - 13:40
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• Plus d'un an après l'arrivée d'Ingrid sur l'île •
Prise d'otages à Jurassic World
avec les participants de l'Event

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Les choses n'allaient pas en s'arrangeant. Excepté le fait que Blake semblait enfin revenir à lui. J'étais certaine qu'il pouvait le faire, comme le grand garçon qu'il était ! Il avait certes beaucoup de défauts, mais ce n'était pas un paresseux. Lorsqu'il croisa mon regard, je lui fit discrètement signe de rester aux aguets. Inconsciemment, je serrais ma main sur l'arme restée cachée sous moi. Mon bras ne devrait pas trembler lorsqu'il sera temps...

J'avais essayé d'entrer en contact avec Victoria, qui était non loin de moi et par miracle, celle-ci avait réussi à percevoir les quelques murmures que je lui avais adressé pour avoir son attention. Je perçu son regard en coin et avec prudence, je lui fit un signe équivoque du menton pour lui signifier que le moment venu, elle aurait à charge de s'occuper de son ravisseur de gauche. Je comptais bien faire passer le message au reste de mon équipe présente et à ceux dont je savais les capacités à se défendre un minimum. Au moins se servir de leurs poings autant que de leurs têtes gémissantes.

Mais, tout ne se passa pas comme prévu.
Je tournais violemment la tête lorsque j'entendis un cri étouffé et la voix de Mora s'élever dans la pièce relativement silencieuse. La voici, debout, tenant l'arme qu'elle venait de voler droit devant elle. Mais...pourquoi fallait-il toujours qu'elle ait des réactions inconsidérées ? L'entrevue avec le raptor ne lui avait-elle pas suffit ? La mort de Brown non plus ? Était-elle réellement prête à remettre la vie de tout ces gens en jeu ? Elle était encore jeune et décidément, manquait cruellement de plombs dans la cervelle !
Néanmoins, je ne pouvais la laisser se sacrifier de la sorte, elle qui s'engouffrait dans ce qui me semblait évidemment être un désastre. Je pris ceci comme le signal que l'attendais et lançais à Hill :


• “Maintenant, Victoria allez-y !” lui intimais-je en me relevant prestement, arrêtant la comédie de rester au sol.
Ni une ni deux, je fonçais vers Mora qui s'était placée au centre, l'arme sur le chef. Je me plaçais dos à elle, de façon à ce qu'à nous deux, nous puissions avoir un visuel complet de nos ennemis. Je visais tour à tour les gardes, du revolver que j'avais eu la chance de pouvoir conserver avec moi en m'arrêtant particulièrement sur Nicholls. Je profitais de l'agitation pour glisser quelques mots à Mora, qui à mes yeux, agissait toujours comme une parfaite novice et comme la bleue de l'équipe : “Leçon numéro 1 de l'école de police, Mora : ne jamais se mettre en position d'échec volontaire. Peut-être aviez-vous omis d'aller à ce cours ? Toujours cette négligence...quand allez-vous donc apprendre ? J'ai enterré Brown, je ne souhaite pas que vous soyez la prochaine ! pestais-je en lui chuchotant par-dessus mon épaule. En effet, ainsi placés, nous pouvions couvrir l'ensemble du cercle de nos viseurs et non plus les quelques 50% qui lui était permis jusqu'alors. Ne jamais tourner le dos à un ennemi, jamais ! Surtout quand ils étaient douze contre un !

• “Relâchez-les.” fis-je en désignant les employés et Laura d'un signe de tête général. Sentir les omoplates de Mora contre les miennes me faisait me sentir moins seule et me donnait du courage pour la suite. “En tant que Chef et Responsable de la sécurité, je vous accompagnerai comme garantie jusqu'au coffre. Mais à cette seule condition.” exigeais-je d'une voix dure.

Je ne faisais pas ça de gaieté de coeur, mais je ne pouvais laisser tourner cette situation à la boucherie générale comme cela tendait à le devenir. Je ne savais pas où était ce coffre, ni même ce que j'allais potentiellement devoir faire pour évincer ces espions. Je ne connaissais même strictement rien à toute cette histoire de génétique là, et ma mission avait toujours été d'endormir les dinosaures lorsqu'ils avaient leurs humeurs. C'était le seul rapport que j'entretenais avec eux et cela me convenait très bien. Mais s'il fallait gagner du temps pour épargner tout ces gens, j'étais prête à le faire. Le centre de contrôle était toujours en train de travailler le signal, cela arrivera de toute façon. J'inspirais et j'étais certaine que même Mora pouvait sentir que je me crispais sous le chantage que je venais de proposer.

HRP :
  • Demande discrètement à Victoria et Blake d'agir à son signal, dans la mesure de ce qu'ils étaient encore possible d'exécuter.
  • Elle regarde Mora menacer le chef des ravisseurs et ne peut la laisser s'exposer ainsi.
  • Elle se met dos à dos avec elle pour pouvoir avoir en joue l'ensemble du cercle.
  • Propose d'accompagner les méchants jusqu'au coffre, en échange de la libération des otages.

  • CODE BY ÐVÆLING



    Mer 21 Nov - 16:40
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    Julian Blake

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    La tension était aussi palpable que sa douleur. Julian avait du mal à garder l'esprit clair tant son corps lui soufflait en continue, à travers chaque pulsation qui se propageait dans ses veines, qu'il était mal en point.
    Pourtant, il puisait dans ses réserves, motivé par l'adrénaline qui excitait ses sens et lui donnait du courage, ou plutôt de l'inconscience.
    Jusqu'où pourrait-il pousser ses limites? Et sa chance ? Il avait eu la fâcheuse tendance à mettre les deux à contribution ces derniers mois. La mâchoire serrée, il observait malgré le sang et la tuméfaction de son arcade sourcilière la situation précaire dans laquelle ils se trouvaient tous.

    Nicholls est sur le point de donner une nouvelle correction mais cette fois-ci, il n'en est pas la cible. Son poing se serre lorsque le géant s'approche de Jéricho et de Mora.
    Powell n'est pas loin, Hill non plus, la petite vétérinaire brune l'a rejointe. Elle semble osciller entre panique et désespoir, comme sur le point d'agir de manière totalement inconsidérée.
    Un peu comme ce que Mora est entrain de faire.
    Sans crier gare, elle s'est saisit de l'arme de son garde et menace à présent le Régisseur en personne, arguant qu'il est temps de mettre un terme à tout ça et que..quoi ? Masrani enceinte ?

    Stupéfait, il tourna automatiquement son regard vers l'intéressée. Enceinte ? Depuis quand ? Pourquoi ne l'avait-elle pas mentionné plus tôt ?
    Subitement, il lui en voulut d'avoir caché pareil secret. L'entrainement quotidien qu'elle pratiquait par son biais aurait pu les mettre en danger, elle et son enfant à naître.
    Il n'y avait pas que ça, il le sentait mais n'avait pas le temps d'y réfléchir plus profondément car la situation présente était bien trop critique.
    Mora tentait de prendre les choses en main, mais elle était seule, face à onze hommes armés. Powell réagit immédiatement et vint lui prêter main forte.
    Alors Julian comprit, c'était maintenant ou jamais.

    Bob était concentré sur la scène, il venait de mettre en joue Mora, prêt à obéir aux ordres que le Régisseur donnerait. Julian profita de cette opportunité, pour tenter une clé de bras afin de le désarmer. L'arme tomba à terre dans un bruit mat et rapidement, Bob lui asséna un violent coup dans ses côtes déjà cassées pour mieux tenter de récupérer son bien. Un cri de douleur échappa à Julian, suivit d'un grognement de rage alors qu'il lui rendait la monnaie de sa pièce, en un bon coup de tête qui acheva d'ouvrir son arcade, faisant gicler un peu plus de sang.
    Bob recula de quelques pas avant de tomber à genoux, légèrement sonné. Alors Julian en profita pour récupérer le fusil d'un geste las. Il se redressa, grimaçant de douleur sous l'effet de la migraine qui semblait lui broyer le cerveau. A croire qu'il devenait trop vieux pour ces conneries. Saisissant la cagoule de Bob, il la retira d'un geste vif, puis profitant de la mauvaise posture de l'homme. Il lui enfonça le bout du canon dans la bouche. Le dominant de toute sa taille, il reprit d'une voix étonnamment calme en essuyant le sang qui coulait sur son visage d'un revers de la main :

    - Avec toutes vos conneries, je me sens un peu à cran tu vois... Et je déteste être à cran, parce que j'ai la gâchette plus facile, je maîtrise moins tu comprends ? Touchez encore à une seule personne dans cette pièce....et je peux t'assurer qu'il faudra plus qu'une petite cuillère pour te ramasser.

    Il détourna le regard à la recherche de Laura, toujours sur cette fichue estrade. Puis ses yeux croisèrent ceux de Powell. Sa vision était légèrement trouble mais il pouvait reconnaître la conviction qu'affichait sa responsable. Il fallait encore mettre la PDG à l'abris car elle était la cible numéro un et dans l'immédiat, elle était encore à découvert. Hill était la meilleure d'entre eux en matière de tir, elle pouvait flanquer une balle entre les deux yeux d'un compsognathus à vingt mètres. Même s'il ne l'avait pas testée, il la savait au moins aussi douée. Elle pourrait couvrir Laura jusqu'à ce que celle-ci regagne Mora et Powell.

    - Masrani ! Rejoignez Powell, ordonna-t-il avant de se rendre compte qu'il en oubliait la politesse, alors il précisa après coup, s'il vous plait.

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    Jeu 22 Nov - 23:29
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    La situation devenait de plus en plus confuse. J'avais bien vu le geste de Powell, mais là je n'étais clairement pas en état de me battre contre un homme. Déjà au corps à corps j'étais pas super entraînée mais en plus avec les coups reçus je ne pouvais pas me déplacer aussi vite que je l'aurais voulu. Alors même si je lui avais cassé le poignet, il lui restait son arme et son autre bras. Donc si je pouvais agir il fallait que je le fasse de manière très intelligente. La bonne blague car on pouvait pas réellement dire que j'arrivais à penser clairement et que j'arrivais à élaborer des stratégies.

    En plus de ça il fallait que j'agisse vite et bien. D'un coup j'étais face à mes carences professionnelles et ça risquait d'avoir des conséquences plus ou moins dramatiques. Si je me loupais, le garde pouvait me mettre K.O voir pire en quelques secondes et si je réussissais on arriverait peut être à équilibrer les chances. Powell était arrivée à se rapprocher de la blonde bléssée et semblait même lui passer un savon...genre c'était le moment de faire ça...Mais qu'elle tire bon sang. Si on récupère des armes on va faire quoi? se regarder dans le blanc des yeux et la jouer à pierre papier ciseaux pour savoir qui tire?

    Blake arriva à subtiliser l'arme de son garde non sans avoir pris d'autres coups au passage. Bwoah au point où il en était. Je pense que pour le moment il avait la médaille d'or des coups reçus. Vu la confusion qui règne encore plus suite à l'action de Blake, je décide d'agir mais vraiment dans mes limites et en mode fourbe car en face à face je fais pas le poids. Je balance un coup de pied puissant dans le service trois pièces à mon garde. J'y ai mis toutes mes forces histoire de faire bien mal et heureusement l'effet de surprise fonctionne et il se tort de douleur et se plie en deux. Parfait pour lui mettre un coup de genou dans le nez. J'attend un crac et je grimace de douleur car ça aide pas mes douleurs au ventre.

    Je prends son arme et là j'entends Blake dira à Masrani de se déplacer vers la chef. Mais il est fou ou quoi? elle va se faire shooter comme une lapine. Et d'ailleurs je vois un garde lever son arme. Si je tire ..ça part en vrille, si je tire pas, Masrani est morte. Mais quel intérêt de la tuer s'ils veulent un code? Mon cerveau fonctionne à fond et j'avoue ne plus trop savoir quoi faire. Je décide de tirer avant en direction du terroriste. Je le touche à la jambe et il s'écroule au sol. De là je sais que je viens de déclencher l'enfer.
    Dim 25 Nov - 12:13
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    PRISE D'OTAGE




    Tous s'étaient exécutés sous les ordres du Régisseur : Nicholls s'était avancé vers la petite blonde et son protecteur attitré et avait docilement balayé l'espace de ses poings pour atteindre sa cible. De l'autre côté du cercle, Powell avait finalement été mise à terre après avoir réquisitionné deux des gardes pour l'occasion. C'est qu'elle avait le cuir dur celle-là, mais il était plaisant de la voir finalement se courber sous l'autorité. Grande gueule, petits bras.  

    Les opposants avaient été répartis par paires, pour faciliter la gestion de leurs caprices. Il faut dire que certaines ne s'étaient pas relevés. Peut-être ne le feront-ils jamais. Mais pour l'heure, il fallait avorter leurs potentielles tentatives. En parlant d'avortement, voilà que c'était la fille Masrani qui criait à la mort. Elle avait finalement craché le morceau et le chef s'était empressé de transmettre ces nouvelles informations à ses coéquipiers au-dehors. Un sourire mauvais étira les lèvres du Régisseur qui se pencha vers elle :

    "Tu n'as pas perdu de temps avec Blake, il fait bon vivre sur Isla Nublar on dirait. Dommage qu'il se sente si peu concerné par la chose... Mais tu devrais plutôt me remercier et voir le bon côté des choses : Une troisième génération de Masrani vient d'être enrayée avant de perpétuer la bêtise familiale. Réjouissons-nous !" déclara-t-il avant de gratifier Masrani d'un dernier coup de pieds dans les côtes pour la faire chouiner davantage sur son futur enfant défunt.
    Sur cette île, ils avaient décidément tous un problème avec la parentalité. Il n'y avait que Dockery qui ne la ramenait pas mais peut-être était-ce simplement parce qu'il manquait de courage face à ses homonymes féminines ? Ou alors que Nicholls avait cogné un peu fort sur sa caboche...

    Ils n'avaient que peu de temps, car le signal qui avait percé précédemment continuait de se préciser à chaque minute. L'affaire était rondement menée, puisqu'ils avaient maintenant le code, aimablement transmis par la pétasse en cloque. D'ailleurs, le présumé père venait de se réveiller et restait sous le joug attentif de son garde.
    Tandis que Nicholls cognait toujours, la petite voix de la blondasse se fit entendre. Celle qui se prénommait Mora venait de subtiliser l'arme de son tortionnaire et se retournait désormais vers le Régisseur lui-même. Il n'en fallu pas d'avantage pour que la vieille et ses acolyte se mettent en action, profitant de la faille pour tenter de redorer leurs blasons. Powell vint se placer contre Mora en tentant un chantage foireux tandis que Papounet enfonçait le fusil volé à son garde dans la bouche de celui-ci et que celle qui s'était revendiquée comme scrofuleuse craque et tire sur son ange-gardien personnel.

    Putain les enfoirés ! Ils s'étaient ligués ensemble, usant de ruses diverses et variées pour parvenir à leurs fins. Aussitôt, les neuf hommes encore armés braquèrent leurs armes sur les employés restants. Fort heureusement, le Régisseur et son équipe conservaient leur supériorité numérique mais les récents évènement montraient que rien n'était jamais gagné d'avance. Aussi, ce dernier prit la parole en levant légèrement l'arme en signe de possible reddition :

    "Vraiment ? Et que dirais-tu de voir le sang de ton chef couler ?" A l'appel du petit signe de tête qu'il lançait, son acolyte qui était alors en charge d'Adam Andrew et qui faisait face à Powell, tira pour l'atteindre quelque part sous le diaphragme. Profitant de l'effondrement de celle-ci, le Régisseur donna un coup de pied sur l'arme qui était tendue vers lui et assomma la petite policière bien trop bavarde d'une estocade suffisante pour la faire chanceler.
    Les deux gardes jusqu'alors postés à la sortie de secours, obligatoire pour que le bâtiment reste aux normes, se ruèrent sur Blake pour le dissuader de tenter une contre-attaque envers le patron. Une autre balle surgit alors, venait-elle de la pestiférée qui avait castré l'un des hommes ? Pour toute réponse, celle-ci vit une balle la frôler et ce tir manqué fut suffisant pour la faire hésiter.

    Les autres gardes assignés à Nicholls et Dockery ne furent pas en reste et sortirent de leur contemplation : à deux ils tentèrent de mettre le géant au sol et ceci fait, le canon d'un fusil se posa entre ses omoplates. Le plus petit des deux truand laissa échapper un rire et pour se sentir utile, s'amusa un instant à tourmenter le vétérinaire déjà bien amoché avant de lui décocher une balle dans le deltoïde, pour participer à la débandade générale.

    "Amenez Ayoun par ici." exigea le chef. Et son ordre trouva écho.
    La vétérinaire se retrouva, les mains sur la tête aux côté de Masrani toujours menacée. Après un nouveau signe de tête vers son acolyte qui s'occupait de Nicholls, ce dernier lui lança l'arme blanche qu'il lui avait confisqué et le Régisseur l'attrapa au vol. Une belle trouvaille dont Masrani et Ayoun se souviendraient longtemps. "Finalement Nicholls, t'auras été utile. Beau joujou que tu avais là." Il s'approcha de l'ex mannequin en culotte et la força à se mettre au sol, devant son employée que l'on forçait à regarder. "Tu parlais d'empreinte digitale Masrani ? Tu as bien fait de mettre le doigt sur ce détail. J'apprécie ta prévenance."
    Alors, un sourire goguenard aux lèvres, il s’abaissa et coinça le poignet de la Belle sous sa chaussure pour l'empêcher de bouger. D'un geste vif il lui scinda l'index, s'emparant ainsi du Graal qui lui permettrait d'accéder à la base de données. Elle s'était débattue la riche héritière, mais sans son escorte Deluxe, ses ongles manucurés et ses cris stridents ne valaient pas un clou. "Allons, cesse de dramatiser : il t'en reste tout de même neuf autres en parfait état de marche. T'as plus qu'à remercier Nicholls de prendre autant soin de ses affaires." cria-t-il pour couvrir les hurlements de douleur.

    Il se releva et enjamba Powell en lui disant : "Merci pour ton offre, mais j'ai tout ce qu'il me faut niveau garantie."
    Alors, il traversa la salle jusqu'à en sortir et ses sbires prirent le même chemin en tirant dans les murs et dans le plafond pour se couvrir jusqu'à ce qu'ils aient totalement quitté les lieux.







    SITUATION DES PERSONNAGES


    • Le coup de feu de Victoria a précipité les choses et les malfrats se sont sentis menacés.
    • Ingrid se fait tirer dessus. Jéricho et Victoria également et Freya se prend une violente série de coups de pieds destinés à l’assommer pour l'empêcher de nuire.
    • Julian est menacé à deux contre un. Et Dean se retrouve avec un fusil dans le dos.
    • Norah est appelée près de Laura pour la forcer à regarder le spectacle, elle qui semble le plus fragile.
    • Utilisant le couteau confisqué à Dean, Le Régisseur coupe l'index de Laura pour être en possession de l'empreinte digitale qui permettra d'ouvrir la base de données.


    Attention

    Laura ayant donné le code, elle a précipité la victoire des ravisseurs et de ce fait, stoppé le chrono qui était joué aux dés (il ne servait donc plus à rien de le conserver).

    POUR TOUS
    Pour ces tours à venir, vous pouvez réagir en conséquence mais gardez en tête que l'équipe du Régisseur est sortie de la pièce et qu'elle est maintenant hors de portée. La base de données a été forcée.

    DEAD LINE

    [spoiler]Nous gardons la date du 15 DÉCEMBRE MINUIT pour que vous puissiez poster entre vous à votre convenance. Ce délai passé, l'Event sera clôturé. Merci à tous pour votre participation et pour votre rigueur. Nous avons perdu une bataille, mais pas la guerre !



    _________________
    PNJ
    Mar 27 Nov - 19:49
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    Prise d'otages

       
    Dean Nicholls

       


    Putain ces enculés m’ont foutu au sol, je sens un truc dans mon dos…  L’autre con se fou de ma gueule en me collant son canon dans le dos, attends que je te croise en seul à seul, je vais te faire morfler comme jamais tu as pu souffrir.  Mon plan a été nase, merdique, rien a marché et au final j’ai juste cogné un des miens, génial…  je peux pas me permettre de m’en prendre à un d’entre eux où quoi que ce soit sinon j’ai de la chevrotine qui va me traverser assez rapidement.

    Je ne peux même pas relever ma tête pour regarder les deux couillons derrière moi qu’un bruit a lieu à côté, un balle fuse sur le mec à côté de moi, putain c’est quoi ce bordel et maintenant une autre, la nana qui a voulu me plomber vient d’en prendre une dans le buffet, c’est la merde.  Allez Dean, fais quelque chose, un truc intelligent cette fois… attends !  A peine les yeux levé que je vois mon couteau traverser la salle, j’entends pas trop ce que le mec fait, ça bourdonne dans ma tête avec ce coup de feu si prêt de moi…  je ne vois rien, j’entends que très peu et le seul son qui débouche mes oreilles c’est les hurlements de Masrani, qu’est ce qu’il fait ce connard ?!  On va tous y passer !   Pourquoi elle gueule comme un goret celle la ?!    

    Tout ce que je vois c’est le mec se relever avec… un doigt ?!  Mais merde c’est des cinglés ceux-la ! Il a fait ça avec mon couteau en plus…  


    J’attends quelques secondes tout en fixant la nana qui a pris une balle dans le bide, va vite falloir faire quelque chose.  Je jette un oeil rapide sur l’autre à côté, il se tient l’épaule… c’est déjà ça.  Rien de grave, ça fera une belle cicatrice de GI Joe.  



    Tout le monde évacue la salle avec les données.



    A peine ils ont franchi la porte que je fonce en direction de la nana de la sécu qui est au sol, aucune rancune, elle a voulu me plomber mais à sa place j’en aurais fait autant tout en visant mieux…  Je regarde la blessure, c’est moche à voir et ça pisse le sang, faut vite éviter qu’elle en perde trop.  Je retire ma chemise que je met en boule et place dessus sans appuyer, je voudrais pas agrandir la blessure, surtout ici si une cote a cassé faudrait pas que je la plante dans les poumons.  

    Je me tourne vers la nana qui a pété un poignet plus tôt et vient pour lui hurler mais je vois qu’elle semble blessé aussi, elle se tient le bras et je vois qu’il y a du sang… putain j’ai raté un truc on dirait.  Elle a du cran, si c’est qu’un entaille elle va continuer de grimacer… mais la j’ai besoin d’aide.   Je crie dans sa direction pour qu’elle voit bien que je lui parle, faudrait vraiment que j’apprenne leurs noms à ceux la.

    “ Eh toi, ça va aller ?!  Je vais avoir besoin de toi, faut que tu trouves qui est médecin la dedans !  Secoues la petite à côté elle peut être utile. “


    J’attrape mon keybar qui est à ma ceinture et l’envoie à côté du mec qui a pris une balle dans l’épaule puis je cris un peu pour le motiver.

    “ Allez mon grand, je vais avoir besoin de toi, prends mes clefs dessus y’a celles de mon Kawa tout terrain qui est garé devant, recule le jusque dans l’entrée, on va transporter ceux qui en ont besoin.  On va s’occuper de toi aussi mais la on a besoin de toi ! “

    Putain un vrai Glenn Tamplin en chef !   Faut qu’on se bouge ensemble pour s’en sortir tous, faut perdre personne, on en laisse aucun sur le carreau.  

    “ Quelqu’un s’occupe aussi de Masrani !!! “



    (c) DΛNDELION


    Couleur Nicholls : #009933
    Mar 27 Nov - 23:01
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    PDG Jurassic World Entreprise

    Laura Masrani

    Feuille de personnage
    Stats:
    StatsCompétenceCompétenceNiveauNiveau
    11Savoir-faire13
    22Constitution11
    33Tir9
    44Adrénaline7

    Inventaire:
    Laura Masrani
    Le jugement des autres était terrible à encaisser, mais c’était un mal nécessaire. Alors qu’elle se tordait faussement de douleur, espérant obtenir un petit traitement de faveur de la part des assaillants, elle entendit les cris désespérés de Norah qui espérait certainement qu’on lui obéisse. Mais à quoi bon tout ça ? Quand il mentionna Julian, Laura adressa au régisseur un air ouvertement désabusé. Un agent de la sécurité… Vraiment ? Pouvait-il seulement croire que Laura serait aussi naïvement tombée enceinte de Julian Blake ? Pouvait-il seulement croire que la relation qu’ils entretenaient allait au-delà de celle d’un apprenti et de son professeur ? Qui était le plus naïf, entre eux deux, finalement ? Elle allait répliquer quand il lui envoya un autre coup de pied méchamment placé, lui arrachant une nouvelle plainte, la poussant à se recroqueviller un peu plus sur elle-même, toujours sur l’estrade.

    Ce fut à ce moment précis qu’une voix s’éleva. Une voix qui ne s’était pas faite entendre jusque-là. La jeune fille qui s’était pris une balle dès le début avait fini par relever son bras, certainement tenue par l’adrénaline étant donné la douleur que cela devait représenter. Visant le Régisseur, les choses s’accellérèrent quand le reste des membres de la sécurité entra en action. L’agent Powell, l’agent Blake… Ils reprirent un semblant de contrôle sur cette situation qui leur avait jusque là échappée et l’espoir revint dans l’esprit de Laura. Ils avaient une chance. Ils allaient s’en sortir. Devant l’ordre de Blake, elle se redressa, l’observant avec des yeux ronds, presque plus outrée de la familiarité avec laquelle il s’adressait à elle que de la chose en elle-même. Et pourtant, se redressant doucement, elle commença à progresser vers le bord de l’estrade, vers la chef de la sécurité qu’elle regardait avec intensité.

    Et l’apocalypse. Un coup de feu se fit entendre, forçant Laura à se baisser en laissant échapper un nouveau cri de surprise. Qui ? Ou ? Quoi ? Relevant ses yeux noirs, elle remarqua que c’était l’un des leurs qui avait tiré sur un des ravisseurs. Mais… Ne venait-elle pas de mettre le feu aux poudres ? Le Régisseur parla, et le no man’s land devint un peu plus réel. Ingrid fut la première à tomber, puis le régisseur se jeta sur la blondinette tandis que Julian se faisait contrôler à nouveau. Tout se passa si vite que Laura resta là, tétanisée, incapable de bouger ou de parler. Pas même de crier. Mieux valait pour elle économiser sa voix… La jeune vétérinaire fut amenée à ses côtés et Laura sembla retrouver le sens même de la situation. « Laissez-la ! » Elle avait tenté de se redresser, de s’en prendre à lui mais, rapidement, il la contrôla, la plaquant au sol, face contre terre. Sentant le poids de l’homme sur son corps, elle se mit à se débattre comme une diablesse, sa peau découverte ne cessant plus de se révéler à chacun de ses mouvements. Il eut une réflexion, attrapant au vol un couteau, remerciant Nicholls. Nicholls qui s’était retrouvé plaqué au sol au même titre que les autres.

    La chaussure lourde vint écraser son poignet, la faisant grimacer, tandis qu’elle était toujours maintenue à terre. Et alors, il eut des mots terribles. Des mots annonciateurs de l’horreur. « Je… Non ! Non, pitié ! Je ferais ce que vous voudr… » L’hystérie l’avait gagné, faisant grimper de plusieurs octaves sa voix pourtant mélodieuse. Mais elle n’eut guère le temps de finir sa phrase que ses mots devinrent cris. La douleur avait saisi sa main gauche, couperet tombant sur son index. Les larmes grimpèrent dans ses yeux tandis qu’elle prenait la mesure de ce qu’il venait de se passer. Et elle ne pouvait plus cesser de hurler. Les yeux écarquillés, sa mine n’était plus que terreur peinte, le Cri de Munch étant bien pâle en émotion devant une Laura Masrani terrassée par un ennemi qu’elle ne connaissait pas. Ses mots, elle ne les entendit pas, cherchant toujours plus à récupérer sa main quitte à se déboiter une articulation. Ses poumons ne se remplissaient d’air que pour mieux l’expulser avec violence et quand il se releva, elle put reprendre ce qu’il restait de sa main. Le sang. Vision terrible à laquelle elle fut confrontée. Il n’y avait plus qu’elle et ce moignon, ce doigt manquant. Il n’y avait plus qu’elle est sa peur. Elle et sa mort. Le reste devint invisible. Elle ne vit pas les terroristes partir et ses cris ne cessaient plus de pleuvoir tandis qu’elle se débattait avec cette partie d’elle-même mutilée.

    _________________

    This is my LegacySo, are you gonna die today, or make it out alive ? You gonna conquer the monsters in your head and then you'll fly. Fly, Phoenix, fly.
    KoalaVolant
    Mer 28 Nov - 0:24
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    Agent d'Intervention Alpha

    Julian Blake

    Feuille de personnage
    Stats:
    StatsCompétenceCompétenceNiveauNiveau
    11Force 12
    22Agilité10
    33Tir8
    44Adrénaline10

    Inventaire:
    Julian Blake
    Ils pouvaient s'en sortir, tous autant qu'ils étaient. L'espoir n'avait jamais été aussi brillant de toute la soirée. Powell et Mora avaient repris le contrôle, lui-même était en bonne posture malgré son état général mal en point. Julian comptait sur l'adrénaline et ses dernières forces pour tenter de renverser la vapeur. Sa confiance en lui s'était accrue de manière exponentielle, poussée par les hormones d'excitation.
    Il ne se rendait pas compte de la perte de sensibilité de ses membres, de son visage de plus en plus pâle pour ne pas dire livide. Au fond de lui, une intuition lui soufflait que quelque chose clochait, mais il l'ignorait volontairement. S'il y avait bien une chose qu'il avait appris durant ses missions à l'Armée, c'était ça : tant qu'on respirait encore, alors on pouvait agir.

    Voyant Laura commencer à se déplacer en direction de Powell, Julian se sentit soulagé. Elle pouvait le faire si elle gardait son calme. Il savait qu'elle en était capable après ces mois d'exercices. Ce fut cependant sans compter sur un coup de feu qui retentit, arrachant de nouveaux cris de frayeur. Hill avait ouvert les hostilités et Julian, stupéfait chercha du regard qui avait bougé, qui était à terre, qui avait fait les frais de ce tir meurtrier. Bob en profita pour attraper le canon du fusil et sentant la tension, l'agent d'intervention tenta de le dissuader d'un regard menaçant. L'autre sourit malgré sa situation, comme s'il savait qu'il avait gagné d'avance. La gâchette sous le doigt de Julian ne bougea pas.
    Pouvait-il tuer de sang-froid un homme ? Il ne l'avait jamais fait. Même en mission terrain, les tirs n'avaient été que défensifs parce qu'il n'était pas un meurtrier. Il répondait simplement lorsqu'on l'attaquait.
    Alors peut-être cette faiblesse aurait raison de lui en cette soirée, peut-être qu'il aurait mieux valu qu'il tire sans se poser de question, comme le bon soldat qu'il avait été. Mais tout promesse qu'il avait faite à Bob, ne justifiait pas un tel acte.

    C'est alors que les deux hommes postés à la porte de sortie se ruèrent sur lui pour le désarmer. Un nouveau à la tête le sonna à moitié et il les regarda, dans le flou, lui retirer l'arme de ses doigts mous.
    Il retrouva le contact du sol rêche mais ne le sentait plus. Ses oreilles bourdonnaient et chaque nouveau tir résonnait dans son esprit, bien qu'il ne soit plus en mesure d'y réagir. Aucune parole sensée ne l'atteignait, il voyait bien les personnes parler mais était incapable de comprendre ce qui se disait. Powell s'effondra, suivi peu de temps après par Mora.
    On attrapa la vétérinaire qu'on plaça à côté de Laura, puis d'un geste vif et malgré les cris et la vigueur de la jeune femme, le régisseur lui coupa le doigt.
    Le chaos régnait en maître, chacun trop centré sur soi-même pour sa propre survie. Les terroristes avaient réussi ce qu'ils faisaient de mieux, ils avaient brisé la cohésion et à présent, ils avaient pris la fuite.

    Dans ce capharnaüm, Julian se força à un ultime effort. Il était trop loin de Powell et des autres, la distance lui semblait infranchissable. Mais à quelques mètres, juste devant, il y avait l'estrade et une Laura Masrani hurlant sur son doigt mutilé.
    En se traînant au sol, il franchit la distance qui les séparait et s'installa assis, dos appuyé contre le montant de bois.

    Là, il tourna sa tête vers l'Indienne et tenta de tendre sa main vers elle pour essayer peut-être de l'apaiser. Il l'appela par son prénom, plusieurs fois de sa voix quasi éteinte. Mais comme dans la jungle, elle ne sembla pas y réagir. Le choc devait être trop grand ou bien, sa voix ne portait plus. L'avait-elle seulement entendu ? Tout lui semblait si loin comme s'il s'éloignait de la scène.
    Sa vision se fondait dans l'obscurité. Il ferma les yeux un moment, juste pour se reposer, juste pour regagner les quelques forces pour lui dire qu'il était désolé, juste pour être capable de saisir un des téléphones encore dans la pièce pour appeler les secours et la sécurité.
    Mais à mesure que les ténèbres l'enveloppaient et que le froid l'engourdissait, il devait bien se rendre à l'évidence. C'en était fini pour lui.



    _________________
    Julian's theme V2

    Les monstres et les fantômes existent.
    Ils vivent à l'intérieur de nous et parfois... ils gagnent
    Mer 28 Nov - 10:26
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    Prise d'otages
    Novembre 2018
    La situation dégénère encore... Moi qui pensais qu'elle avait atteint un niveau critique bien plus que suffisant, c'est à croire que nos bourreaux ont envie de toujours plus de cris et plus de sang. Debout, après avoir crier, hurler qu'on arrête de frapper Laura, je m'attend à me prendre un retour... Une balle, une gifle, un coup... Mon corps tout entier se tend et se crispe en attendant que le couperet tombe, ce qui ne tarde pas. Un des tarés vient se placer derrière moi et me flanque un coup bien placé dans les côtes. J'ai le souffle coupé et je dois faire un effort surhumain pour ne pas m'écrouler au sol... C'est donc ça que les soldats, les prisonniers ressentent pendant la guerre... cette peur qui noue l'estomac et ce goût de fer dans la bouche... Cruel destin... moi qui est fuit l'Israël pour fuir la guerre voilà qu'aujourd'hui, elle me rattrape.

    Heureusement pour moi, il ne décide pas de me tirer une balle dans la jambe ou ailleurs... Un peu plus loin, j'aperçois Nicholls qui continue de s'acharner sur Dockery et je sens la colère monter en moi. Ok ce mec, je ne le porte pas dans mon coeur mais est-ce que c'est pour autant une raison de le laisser se faire frapper par un mec qui se prend pour un grand seigneur. Je suis à deux doigts de lui sauter dessus pour lui en coller une et le faire arrêter mais je suis stoppée dans mon élan. La situation change complètement et le vent semble tourner dans la salle de réunion. Un coup de feu se fait entendre et une masse s'écroule. Un des mecs vient de se prendre une balle et vu la mare de sang, je doute qu'il ne se réveille. Mais malheureusement, cette fenêtre ne reste pas ouverte bien longtemps puisque lorsqu'un nouveau coup de feu est tiré, je me rend compte que quelqu'un d'autre est blessé. Powell est au sol, blessée par balle et Mora est assommée par un des gars. Je sursaute quand un énième coup de feu est tiré. Je ne sais pas d'où ça vient ni qui a tiré, ni si quelqu'un a de nouveau était touché. Ce dont je suis sûre par contre, c'est que si rien n'est fait on va clairement tous y passer qu'ils aient le code ou pas... A l'aide de mon bras j'essaye de soutenir mes côtes cassées mais à chaque inspiration et expiration, je sens une douleur lancinante venir me saisir.

    Nicholls est asséné de coup par un des mecs et un autre tire une balle sur Dockery. Les larmes me montent aux yeux et plus les minutes passent, plus j'ai du mal à supporter tout ces cris et tout ce sang... Les yeux grand ouvert, emplis de larmes, je fixe le second vétérinaire à présent au sol... Ce n'est que lorsque j'entend qu'on prononce mon nom que je reviens sur terre. Il me faut quelques secondes pour comprendre que la suite des événements me concerne directement. Une sensation que je connais assez bien vient s'emparer une nouvelle fois de moi alors que je sens le canon d'une arme planté dans mes reins. Je déglutis et je lève doucement les mains pour aller les poser sur la tête. Sans ménagement, on me pousse pour que j'avance plus vite et en quelques secondes, je me retrouve au niveau de Laura qui, elle aussi, est toujours braquée par une arme.

    Le chef siffle un autre mec qui attrape un couteau à la ceinture de Nicholls et vient lui lancer en suivant. Le boss l'attrape sans hésitation et s'approche dangereusement de Laura avec. Le souffle coupé, celui qui me braque me force à regarder ce qu'il va se passer et je sais d'avance que ça ne va pas être très joli. Un cri déchirant se fait entendre et en baissant les yeux je remarque du sang qui pulse de la main de Laura. Je ne met pas longtemps avant de comprendre ce que ce fumier vient de faire. Les hurlements de la jeune femme sont déchirants et je dois me faire violence pour réprimer un haut le coeur. Moi qui suis en temps normal habituée à la vue du sang, là, j'en ai ma claque.

    Heureusement, maintenant qu'ils ont ce qu'il faut, nos bourreaux finissent par quitter les lieux, nous laissant ainsi sans surveillance à baigner dans le sang des uns et des autres. Je jette un rapide coup d'oeil autour de moi... beaucoup de blessés plus ou moins légers et par je ne sais quel miracle on est tous en train de respirer...

    Laura, près de moi, est en état de choc. Elle ne crie plus mais rien qu'à la voir, on devine facilement qu'elle est ailleurs. Sans attendre et les mains tremblantes, je me met à genoux devant elle. Je déchire un pan de ma chemise pour venir lui entoure soigneusement le doigt avant de serrer fermement... Il faut vite stopper l'hémorragie, mais avant, un truc me démange.

    Les poings serrés, le pas décidé, je me lève. Je suis pleine de colère et j'en ai oublié la douleur à mes côtes. Je m'approche de Nicholls et je lui tapote sur l'épaule pour qu'il se tourne dans ma direction. Une fois chose faite, c'est mon plus beau crochet du droit qui va s'écraser contre son visage.

    - Espèce de connard... Ne.. prononcez... plus... jamais... le mot... ensemble !

    Ce mec ose dire qu'on va s'en tirer tous ensemble alors qu'il a tout naturellement cogné sur ses collègues. Je le fixe le regard noir, j'ai mal aux côtes et au poignet parce que je ne sais pas frapper mais bizarrement, je me sens légèrement soulagée. Sans un autre mot pour lui, je retourne vers Laura et Blake et c'est tout naturellement que je la serre dans mes bras.

    - Respire Laura... ça va aller...

    Je la serre un peu plus fort contre moi avant de porter mon attention sur Blake. Je m'adresse une nouvelle fois à Laura.

    - Il va falloir que tu m'aides, j'ai besoin de toi... il a besoin de toi...

    code by FRIMELDA
    Jeu 29 Nov - 14:08
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    Prise d'otages

       
    Dean Nicholls

       


    Alors que je viens de donner quelques directives mais sur un ton sympathique, mon plan échoué me revient en pleine gueule en même temps que le point d’une des gonzesses.  Elle n’a pas la droite la plus dévastatrice mais suffisante pour me détourner de ce que je faisais.   J’entends ses mots, qui sont dur mais que je ne peux que comprendre, j’ai attendu la bonne ouverture mais je n’ai pas eu l’occasion pour faire quelque chose de safe pour tous..

    J’hésites à lui hurler dessus mais je ne peux finalement que comprendre ce qu’elle dit, ce qu’elle me reproche et nul doute que ce ne sera pas la dernière.  Pourquoi je suis venu à cette putain de réunion, c’est quand je veux me la jouer comme tout le monde que ça me retombe sur la gueule.   C’est alors sans gueuler et d’un ton assez compréhensif que je réponds à celle qui venait de m’asséner un coup de poing pendant qu’elle s’occupait de Masrani.

    “ Eh, euh.. je connais pas ton nom.  Je comprend ce que tu veux dire et je vous expliquerais après ce que j’ai en tête mais pour l’instant l’important c’est de sortir tout le monde de cette merde.  J’ai vu qu’il y avait un téléphone dans le hall, l’un d’entre nous devrait appeler les secours, on est pas des surhommes à nous seul on arrivera pas à les sortir de la.”

    Bon j'ai plutôt fini ma phrase avec un air miteux mais je suis pas le mieux placer pour donner des ordres, ce que je veux c'est aider les blessés pour le coup. Je retire légèrement mon T-Shirt de la blessé qui est à mes genou pour voir le saignement et je m'aperçois que celui-ci ne se stop pas.  J’ai alors un geste que je ne me ressemble pas et qui m’est pas arrivé depuis longtemps, je passe ma main dans ses cheveux pour la rassurer et je lui dis tout en la fixant.

    “ Allez, accroches toi, tiens le coup ! “

    Cette vision, c’est moche, je l’ai vu par le passé sur les champs de bataille et je n’ai pas envie de revoir ça.  Ici ce n’est pas la guerre, il n’y a pas a perdre d’hommes… je peux lire la douleur dans son regard et ça fait mal au coeur, il faut clairement que je fasse quelque chose pour ça.

    Je pensais être entouré de boulets mais je me rend compte que tout le monde a du cran, en m'enfermant dans ma bulle je n'ai même pas fait attention à qui m’entourait.  Je me retrouves dans une situation où je dois sauver la vie de personne dont je ne connais même pas le nom alors que je bosse avec depuis X temps...  J'ai toujours pensé que l'humain était con à ne penser qu'a lui, à être égoïste et insupportable mais en me protégeant de ce genre de cons, en me mettant loin d'eux c'est exactement ce que je suis devenu.  

    Elle avait raison Natalya, j'ai tout foutu en l'air en m'isolant et c'est parti pour continuer si je ne me reprend pas. C'est toujours dans les moments difficile qu'on pense à ceux qu'on aime et la, je me rend compte que ouais, j'ai merdé de A à Z.  Je veux mes montagnes, je veux mon Montana, la ou je suis bien, protégé et surtout je veux ma femme, fin mon ex.


    (c) DΛNDELION


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    Jeu 29 Nov - 15:49
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    Je savais avant même d'appuyer sur la gâchette que mon tir qu'il soit réussit ou pas d'ailleurs allait mettre le feu aux poudres. Mais je n'avais pas eu le choix, le garde avait déjà levé son arme pour tirer sur Masrani. Alors concrètement en tant qu' individu qu'elle meure je m'en foutais mais c'était la boss du parc, donc sans elle pas de dinos et de boulot. Donc j'avais tiré. Bien sur je ne loupais pas mon tir et la balle atterrit dans le genou du garde qui s'effondra.

    La suite fut un beau bordel de tirs, de cris etc. J'avais vu Julian face à son garde, l'arme pointée sur le terroriste qui n'avait pas tiré. Je ne le jugeais pas mais par contre je savais que si les positions avaient été inversées Julian serait déjà mort avec une balle logée dans son corps, le gars n'aurais pas hésité. Je me replaçais pour continuer les tirs chirurgicaux quand je vis Powell se faire tirer dessus et j'entendis aussi une détonation puis je ressentis une violente brûlure au bras. Je lâchais l'arme qui tombait au sol.

    C'est à cet instant que j'entendis des cris à faire exploser tout ce qui était vitré dans l'hotel. Je relevais les yeux et je vis le big boss des terroristes couper un doigt à Masrani. Je tentais de reprendre mon arme pour lui tirer dessus mais je ne pouvais pas et avec mon autre bras j'était beaucoup moins efficace. Le doigt fut vite coupé, travail bien fait ils partirent comme ils étaient arrivés. J'en croyais pas mes yeux , ils avaient agit tellement vite que personne n'avait bougé. C'était presque surréaliste mais pas le temps de réfléchir il fallait aider les blessés les plus graves en appelant les secours ou donner les premiers soins si certains en étaient capables.

    Julian était au sol , Msarani hurlait et la brune pereuse était allée vers elle. Powell avait pris une belle, la blonde ben avait toujours sa balle dans l'épaule ou le bras. Mais quel désastre. Crâne d'oeuf sembla m'appeler et me donner un ordre? il avait vu la vierge lui? Mais pas le temps de réagir que la brune lui fila une droite. Bien joué . Mais il avait raison on devait réveiller Kara, elle ne pouvait pas rester dans les pommes alors qu'on avait besoin d'elle.

    Je m'approchais et me mis à genou à coté d'elle. En bougeant je vis ma main pleine de sang...pfff j'étais bonne pour aller à l'infirmerie et je détestais ça. Manquait plus que des piqûres pour vraiment me gâcher la journée. Kara semblait vraiment dans les pommes mais là on avait besoin d'elle,

    "Kara, debout, allez."


    Punaise comment on réveillait quelqu'un? J'avais pas un sceau d'eau froide à lui balancer, et j'allais pas la jouer prince à réveiller la belle aux bois dormant. J'entendis crane d'oeuf parler de déplacer les blessés? hein? mais non surtout pas.

    " Vous ne déplacez personne, appelez les secours."

    Sam 1 Déc - 15:32
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    PDG Jurassic World Entreprise

    Laura Masrani

    Feuille de personnage
    Stats:
    StatsCompétenceCompétenceNiveauNiveau
    11Savoir-faire13
    22Constitution11
    33Tir9
    44Adrénaline7

    Inventaire:
    Laura Masrani
    Laura… Murmure inaudible qu’elle ne percevait qu’à peine à travers ses hurlements. Elle se débattait avec le néant, avec elle-même, avec ce corps en peine qu’elle n’avait plus même dans son entièreté. Il l’avait mutilée, il l’avait attaquée dans sa chair. Elle n’avait plus que cela en tête, ses yeux sortant presque de leur orbite pour mieux se focaliser sur ce flux sanguin qui remplaçait son index parfait. La douleur était horrible, indescriptible. Laura n’était plus qu’une pelote de nerfs qui menaçait d’imploser, causant un bug généralisé de son système nerveux, l’empêchant de penser plus. Le monde s’était alors arrêté de tourner et ne reprit que lorsque Norah s’approcha d’elle, tendant une main invasive vers celle, endolorie et meurtrie de la PDG qui, dans un premier temps, se débattit, giflant le vide, battant les airs avec rage, lâchant des cris de détresse autant que de rage. Ses yeux humides laissaient échapper des flots de larmes. Finalement, la jeune vétérinaire obtint la possibilité de la toucher, de l’approcher. Rapidement, sans que l’adrénaline dans l’organisme de Laura ne puisse l’en empêcher, elle dissimula à ses yeux l’horreur, bandant sa main dans… Un linge. Mais la douleur persistait autant que le traumatisme. Elle cessa pourtant de hurler à gorge déployée, entrant alors en hyper ventilation.

    Elle baignait dans son propre sang, le T-Shirt que Julian lui avait prêté quelques instants plus tôt ayant été imbibé de la substance pourpre. Le geste, autrefois plaisant venait de se noyer dans l’hémoglobine. Sa respiration sifflante montrait aux autres sa panique. Les coups reçus dans le ventre ne valaient plus rien devant la douleur lancinante de cette main brisée. Reprends le contrôle. Elle gifla cette petite voix d’une nouvelle pensée terrorisée qui tendait à déplorer à nouveau la perte de cette extrémité si précieuse. Défigurée. Elle l’était pour de vrai, différente non par choix mais par fatalité. Norah s’était éloignée d’elle, sans qu’elle ne comprenne pourquoi. Les sons étaient étouffés, comme si quelqu’un s’était amusé à calfeutrer ses oreilles. Juste cette respiration sifflante et les battements de son cœur qui cognait sa poitrine, menaçant presque d’en sortir.

    Norah revint vers elle, la tenant dans ses bras. Des ordres semblaient fuser de partout. C’était normalement à elle de les donner. Mais elle en était incapable. Respire. Elle avait envie de dire à la jeune vétérinaire qu’elle ne pouvait pas. Qu’elle n’y arrivait pas. Elle n’était plus qu’un animal apeuré et blessé qui était acculé. Son corps se tendait un peu plus, provoquant une série de tremblements incontrôlables. Elle ne sut comment mais une part d’elle parvint à éclaircir la situation. Powell était à taire, Nicholls s’occupant de faire pression sur sa blessure. Nicholls. Sa haine se réorienta instantanément vers lui, facilitant la concentration et le tri de ses émotions. Allez, Laura…. Mora, à terre. Le docteur Anderson semblait au tapis. Et Julian… Julian était là, non loin d’elles. Il a besoin de toi. Ses yeux étaient clos. Il s’était évanoui. Pourquoi ? Ce qui ressemblait à un hématome sous sa peau en disait long. Les coups avaient dû faire bien plus de dégâts qu’elle n’aurait pu l’imaginer. « No… N… Norah… O-o-occupe toi de… De lui… » Sa voix était tremblante. Les secours. Oui. Il leur fallait des secours. Maintenant. Telle une feuille, vacillant sur ses jambes débarrassées de ses chaussures, elle s’avança vers l’endroit où toutes leurs affaires avaient été entreposées. Rapidement, elle mit la main sur son téléphone. Ses doigts pianotèrent sur l’écran tactile et la ligne fut établie avec le centre de contrôle. « Ici Laura Masrani. Envoyez-nous… Des équipes médicales à l’hôtel. Plusieurs agents à terre… Je… » Ses yeux s’emplirent de larmes à nouveau tandis qu’ils se posaient sur le chaos qu’elle avait provoqué en partie. « Par pitié, on a besoin d’aide… Des hommes armés et dangereux sont sur l’île. En direction du laboratoire. Faites tout ce qui sera nécessaire pour les neutraliser… Mais pitié, rapatriez les hélicoptères sur l’hôtel, maintenant. » Elle voulait aider. Mais tout ce qu’elle pouvait faire, c’était garder sa main endolorie contre sa poitrine, espérant que le chaos prenne fin.

    _________________

    This is my LegacySo, are you gonna die today, or make it out alive ? You gonna conquer the monsters in your head and then you'll fly. Fly, Phoenix, fly.
    KoalaVolant
    Dim 2 Déc - 23:22
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    • Plus d'un an après l'arrivée d'Ingrid sur l'île •
    Prise d'otages à Jurassic World
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    Je les analysais tous un par un, par le biais du canon dirigé contre eux.
    Comment avait-on pu en arriver là ? J'avais beau passer en revue les membres du personnel, je ne pouvais concevoir que l'un d'entre eux -même Nicholls- fusse la taupe. Peut-être suis-je aveugle ou que ma confiance est trop aisément acquise. Le silence était oppressant et n'était interrompu que par les gémissements des blessés.
    Je sentais les battements de mon cœur résonner dans ma poitrine, en attente du verdict qui découlerait de mon chantage. Si elle était acceptée, Masrani ne serait pas seule entre leurs mains et j'espérais lui être utile. Et nous pourrions peut-être permettre une éventuelle échappatoire puisqu'on allait nous amener au-dehors.

    En pleine réflexion, je crispais mes mains sur l'arme lorsqu'un coup de feu partit. Je n'y étais pour rien, Mora non plus. Tournant la tête, je vis le garde de Victoria basculer en se tenant la rotule. Puis tout ne fut que chaos sans nom. La voix du Régisseur s'éleva et avant d'avoir correctement assimilé la menace qui m'était destinée, j'entendis un nouveau tir.

    Puis, la douleur. Sans précédent.
    Je me courbais sous le coup avant de m'effondrer au sol dans un cri de douleur, la main instinctivement posée sur la balle qui s'était logée entre mes côtes. Jamais encore, on ne m'avait tiré dessus : même lorsque je travaillais à New-York. Choquée, je tentais de me relever et me tourner vers Mora qui venait de chuter elle aussi. En vain. Terrassée par la souffrance, je restais à terre, positionnée en chien de fusil.
    D'autres coups furent tirés mais les cibles n'étaient plus dans mon champ de vision. Puis un hurlement, long et strident traversa la pièce. A l'oreille, je l'identifiais comme étant celui de Masrani mais là encore, je ne pouvais qu'émettre des conjonctures sur ce qu'ils avaient bien pu lui faire. J'avais la tête dans un étau et toutes pensée logique était annihilée par la brûlure grandissante qui émanait de mon flanc droit.
    Sous mes doigts, je sentais le sang s'écouler le long de ma chemise blanche et souiller la moquette sous moi sans que je ne puisse rien y faire.
    Je serrais les dents pour taire les plaintes qui menaçaient de s'élever tandis que mon cerveau acheminait péniblement les informations pour en déduire une suite logique. Au loin, je distinguais les silhouettes des malfrats qui s'éloignaient, après que le Régisseur m'eut enjambé en tenant victorieusement le..doigt de Masrani ? Espèce d'ordure ! Il allait s'en servir pour accéder aux données génétiques ! Je pris une inspiration pour réagir mais le regrettais aussitôt car une douleur lancinante me traversa et je fermais les yeux un bref instant jusqu'à ce qu'elle passe.

    Lorsque je les rouvris, une silhouette se tenait à mes côtés et je murmurais un faible "oh non pas vous..." lorsque je reconnus Nicholls. Il faut dire que j'avais la rancune tenace mais devant l'urgence de la situation je ne protestais pas davantage. Qu'il tente de se racheter une conduite était déjà un bon début. Il avait enlevé sa chemise et l'avait placé sur l'impact dans l'espoir d'arrêter l’hémorragie.
    Il parlait, Masrani criait, certains accouraient je ne parvenais pas à faire le tri de toutes ces informations simultanées. Respirer m'était devenu difficile et je priais pour que la balle n'ait pas terminé sa course là où elle n'aurait pas dû.
    Je sentis que l'on me touchait les cheveux, geste étant accompagné de paroles encourageantes. Je ne pensais pas Nicholls capable de cela mais cela eut le mérite de me faire obéir.

    Je grelottais. Visiblement la tentative de l'homme ne se déroulait pas comme prévu. Alors, la panique s'empara finalement de moi lorsque l'idée de ne pas sortir d'ici m'effleura.Qu'allait-il donc advenir de Marry ? Je pris la chemise roulée en boule encore dans la main de Nicholls et la replaçais sur la blessure. J'étais trop fatiguée pour le faire moi-même et exercer une pression conséquente. D'autant plus que je ne savais pas si la balle était restée intacte ou si elle avait éclaté sous l'impact. Il fallait donc envisager l'éventualité qu'on ne puisse la retirer. Alors il fallait continuer.

    Tant pour m'éviter de sombrer que pour cesser de m'inquiéter, j'articulais à mi-voix, forçant le garde-chasse à se rapprocher :
    • “Qu'en...est-il d...des autres ?” Il fallait qu'il continue de me parler,peut importe, pour que je reste éveillée.
    J'avais senti Mora tomber, et entendais Masrani qui hurlait encore mais...et le reste des employés ?

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    Lun 3 Déc - 0:55
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    Prise d'otages

       
    Dean Nicholls

       


    Ca commence à s’activer autour de nous, tout commence à prendre forme, d’un côté j’entends Masrani se mettre à parler mais la douleur est audible rien qu'à sa voix.  Je suis toujours à genou, devant la gonzesse qui pisse le sang. Je presse toujours légèrement sur la plaie pour ne pas que le sang s’écoule mais je n’ose pas forcer au cas où la balle a fait des dégâts à l’intérieur.

    Une voix se fait entendre dans tout ça, c’est la grande gamelle qui vient m’ordonner de ne déplacer personne.  Elle a pas compris que je parlais des blessés léger mais je ne vais pas la contredire,  je ne suis clairement pas en position de la ramener et il y a plus important avec la nana qui pisse le sang devant moi.

    Je tourne la tête pour voir ce qu’il se passe et la petite Masrani essaye de s’activer, putain elle pisse le sang et elle arrive encore à essayer de bouger ses troupes… Elle est quand même courageuse, il faut que quelqu’un l’aide mais je ne peux pas être partout.  Je l’entends appeler les secours, merde… elle aurait pu m’envoyer le téléphone je l’aurais fait moi même, qu’elle se pose la gamine.  J’entends que des secours vont arriver, c’est génial mais faut que Masrani comme la nana blessée par balle tienne le coup.  Je la sens limite grelottante..

    Je la regarde mais je ne sais pas quoi faire, vraiment. Je jette un oeil à droite, un oeil à gauche… rien ne pourrait venir la couvrir, rien ne traîne… en même temps c’est une salle de réunion mais bon.  Je l’entends me dire quelques mots, elle me demande des nouvelles des autres.. mais merde, qu’elle pense à elle, c’est elle qui est en train de claquer.  Bon, je vais tenter de la rassurer sans trop lui mentir..

    “ Ecoutes,  de ce que j’ai entendu les secours sont en route donc il faut que tu t’accroches.  Tu n’es pas la seule blessée mais il faut que tu penses à toi, ils sont tous parti, on est en sécurité donc tiens le coup. Parles moi un peu de toi, comment tu t’appelles ?! “  

    Bon, ça à l’air d’être quelqu’un d’important vu la prise de position qu’elle a eu mais j’avoue que son nom m’est inconnu, encore une preuve que je devrais peut être plus m’inquiéter des personnes ici que simplement faire ma vie dans mon coin.  C’est quand même le moment de se remettre en question mon petit Dean.

    “ Allez, parle moi, t’as un truc de prévu pour tes vacances ?! Tu pars ou ?! “

    J'essaye de l'occuper, de parler pour ne pas qu'elle sombre, j'ai peur qu'elle s'endorme. L'ambiance est pesante et je me penche un peu plus prêt d'elle pour lui éviter d'avoir à forcer sur sa voix. De la même façon, cela me permet de voir le rythme de sa respiration, ça me donnera une idée de sa blessure où si un poumon est touché je sais pas... je crois qu'il faut faire ça. Putain j'aurais pas du m'arrêter à la saison 1 d'Urgences.

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    Couleur Nicholls : #009933
    Mar 4 Déc - 21:28
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    • Plus d'un an après l'arrivée d'Ingrid sur l'île •
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    Docilement, il s'était exécuté lorsque j'avais remis la chemise déjà trempée de sang sur la plaie. Je sentais ma main trembler sur le linge : de peur, de froid.
    Les yeux mi-clos, j'entre-aperçu des allers et venues mais j'étais bien incapable s'en saisir le sens. Tout de même, il me sembla reconnaître la voix de Victoria qui s'adressait à Nicholls. Au moins, elle allait bien...c'était d'ailleurs la question que j'avais posé et à laquelle mon protecteur me répondit.

    • "...En route..." répétais-je dans un murmure, comme un écho. Il essayait de me rassurer, de me dire que j'allais bientôt être tirée d'affaire. Le croire était tentant. “Je m'appelle Ingrid...resp...onsable de la sécurité.” articulais-je en fermant brièvement les yeux. Il était somme toute assez incroyable qu'il eut à me le demander. D'une manière générale, ma réputation -pas toujours des plus engageante- me précédait. Un vulgaire touriste. Serviable. Mais touriste quand-même.“Sans doute bientôt..plus responsable...de...rien.” fis-je dans un frisson. Il avait beau me dire que tout allait bientôt rentrer dans l'ordre, les secondes semblaient devenir des heures. Et malheureusement, je ne disposais certes pas d'autant de délai. Et quand bien-même je verrai le lendemain se lever, Masrani me mettrai sans doute dehors. Je n'avais pas tenu mes promesses. Tous ces blessés...


    J'avais de plus en plus froid et je me sentais sombrer par intermittence. Ses paroles, un bruit, me faisaient refaire surface. Je ne devais pas m'écouter. Oh...c'était si difficile. Nicholls me demanda alors quels étaient mes projets pour les vacances. De ma carrière, je n'avais jamais pris de vacances, et j'y songeais encore moins devant la somme de travail astronomique qui m'attendait ici chaque jour. Cependant :
    • “J'ai promis à Marry...de visiter...Paris. Le Louvre, Mon...martre. Quand.. Quand le parc serait f..fini.” Mon discours était haché et j'espérais qu'il fusse tout de même cohérent. Marry aimerait le Louvre, toutes ces peintures, ces sculptures et ces galeries entièrement dédiées à l'Art avec un grand A. C'était ce qu'elle rêvait de faire, les beaux-arts et moi en bonne mère indigne, je le lui avais refusé en l’enfermant dans un bureau à longueur de journée.
    Elle n'était sans doute pas heureuse avec moi. Mes yeux s'embuèrent devant cette terrible constatation et j'eu un spasme. Suivi d'une grimace de douleur. Respirer, encore. encore...

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    Sam 8 Déc - 1:25
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    Prise d'otages

       
    Dean Nicholls

       


    Franchement la situation me cassait les couilles, de base je ne devais pas être la et j’ai tout le monde sur le dos.  Je me retrouve à essayer de sauver une nana qui a voulu me cartoucher la gueule et dont je ne connais même pas le nom.   Je ne la laisserais pas mourir c’est un fait, sans même parler du fait d’être bien vu après ce plan foiré juste qu’il s’agit d’une vie humaine et que dans ce cas, je me dois d’être la pour elle. Je continue à refaire une pression légère sur la plaie en regardant autour pour la couvrir.

    - En route… en route… en route…

    Bon, elle est enregistre le message la nana, c’est déjà bon signe. Elle n’est pas dans les vapes même si elle semble tellement gelée que l’echo des montagnes enneigées résonne dans sa voix.   La gonzesse me donne son nom, Ingrid, responsable de sécurité,  ouais je crois que j’ai entendu parler d’elle, ça me dit quelque chose ce poste, elle moins.   Elle a du mal à tenir le regard et faut pas qu’elle s’endorme sinon ce sera pour de bon, c’est la merde, faut pas qu’elle me claque dans les pattes.

    - Sans doute bientôt… plus responsable.. de... rien..

    Merde, c’est pas le moment de jouer la dépressive, faut s’accrocher.  Ah la faiblesse chez les gens, qu’est ce que ça m’emmerde, c’est pas le moment d’avoir ce genre de pensée non, il faut clairement s’accrocher.  Je ne daigne même pas lui répondre à cette connerie car elle s’en sortira, je le sais, elle n’a pas le choix, je l’ai prise en charge. Je la vois grelottante la nana, putain j’ai rien pour la réchauffer.   J’analyse autour de moi, ça s’active entre eux, le groupe est soudé… bon après je suis surement le seul intrus, le seul à n’en connaître aucun de tous à part Masrani.   Je vois qu’elle met du temps à répondre, elle perd clairement le nord petit à petit.  

    Elle me parle de Paris et d’une certaine Marry, tiens ça me dit un truc aussi… bon elle a une mioche apparemment.  Punaise mais vouloir aller à Paris, franchement.  Capital d’un pays à la con de buveur de vin, quand on boit du vin c’est qu’on est pas assez un bonhomme pour boire un vrai alcool comme le bourbon..  où qu’on est une gonzesse.  C’est bien un pays de gonzesse tiens, ça leur va bien tiens, c’est pas eux d’ailleurs qui viennent d'autoriser les tarlouzes à se marier ?!  Bah ça va de paire avec leur jus de raisin tiens… puis se faire chier dans un musée..  Bon, sa vie ne m'intéresse pas vraiment mais il faut qu’elle parle pour rester éveillée, qu’elle me parle de ce qui doit être sa chiarde.

    Je lève les yeux une nouvelle fois pour trouver de quoi la couvrir mais rien, quedale..   Tin puis il fait sombre dans cette pièce à la con avec ces putains de rideaux en velours. Mais.. putain elle est à l’idée !  J’attrape la main de la nana de la sécu, Ingrid je crois, que je pose sur ma chemise puis me lève d’un coup en lui donnant un nouvel ordre sur un ton pourtant assez doux.  

    - Parle moi de Marry tiens, c’est qui ?!  Ta fille ?!

    Pendant que je posais cette question, j’attrapais ce rideau de velours sur lequel je tirais fort pour qu’il s’arrache en amont.  Nul doute que Masrani aurait gueulé en temps normal… fin elle gueule déjà la mais pas pour la même chose et pas de la même façon.  D’ailleurs je jette un œil sur elle, je vois qu’elle a du monde autour d’elle, c’est plutôt une bonne chose, je peux rester concentré sur la nana qui a pris une balle dans le buffet.  Le budget décoration du parc venait de prendre surement cent dollars de plus avec ce rideau déchiré mais il fallait de quoi couvrir la gonzesse. Je l’arrache une nouvelle fois en deux et pose une première partie sur ses jambes pour lui tenir chaud et une haute sur le haut du corps, au dessus de sa blessure jusqu'à ses épaules.  Tout en lui apposant cette couverture de fortune, je l’écoutais me raconter sa vie.  Pour ce qui est des rideaux, j’avoues que je m’étonne d’ avoir réfléchis a la possibilité de poussière sur ces rideaux, ce qui aurait pu causer une infection.  Bon, l'expérience de la vie fait qu’on apprend, sur le front de la guerre on avait pas tout le matos qu’il fallait et on a pu remarquer qu’un rien pouvait infecter une blessure..  Je préfère éviter ça.  

    Je me remet à genou à côté d’elle tout en reprenant la pression sur sa plaie, me demandant quand est ce que les secours vont arriver mais tout en écoutant l’agent de sécurité me parler d’elle comme elle peut, avec sa voix tremblotante..   Pour m’entrainer à écouter quelque chose long, ennuyant et sans intérêt, je n’aurais pas dû m’arrêter au premier épisode d’Inspecteur Derrick.


    (c) DΛNDELION


    Couleur Nicholls : #009933
    Sam 8 Déc - 11:50
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    • Plus d'un an après l'arrivée d'Ingrid sur l'île •
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    Une main plus chaude se referma sur la mienne et d'une légère pression, Nicholls m'indiqua que je devais continuer à maintenir la compresse de fortune. Il s'était relevé : allait-il me laisser là ? Je ne pouvais lui en vouloir, sans doute avait-il mieux à faire que de jouer les garde-malades. Et puis sans secours adéquats, il ne pouvait sans doute pas faire grand-chose de plus. Je fermais les yeux, étendue au pied de l'estrade dans cette pièce remplie de corps abandonnés.
    J'entendis sa voix qui me questionnait encore, de plus loin. Que faisait-il ? Marry ? Oh oui, j'aimerai à croire qu'elle allait le devenir, ma fille. Peut-être plus tard, si cet événement restait dans ces murs. Si rien ne lui était arrivé, le Régisseur l'avait-il réellement menacé ? Qui veillerait sur elle lorsque je serai partie ? Elle n'avait personne d'autre.

    • "Marry ma fille oui ...et...stagiaire qu'on vous...a envoyé. Tricératops." dis-je de façon hachée pour l'aider à se rappeler de cette entrevue dont Marry n'avait eu de cesse de me rabattre les oreilles les jours qui avaient suivi. Elle l'avait qualifié de "grognon" mais au moins, l'expérience auprès des petits dinosaures lui avait plu. "Vous avez...des...enfants ?" J'eus un nouveau frisson lorsque quelque chose vint se poser sur moi. Sur mes jambes d'abord, puis sur mes épaules. Nicholls venait de trouver de quoi me couvrir et donnait maintenant l'impression de me border, aux frontières du sommeil. La douleur, d'abord localisée à l'endroit de l'impact s'était maintenant diffusée dans tout le corps si bien qu'il m'était presque impossible de me concentrer sur autre chose que ma respiration. Tant que je parviendrai à le faire, on ne viendra pas me chercher. Tant que je parviendrai à le faire, tout ira bien.

    Les yeux fermés, j'entendis à nouveau la voix de Victoria qui venait de réussir à réveiller la médecin Anderson. Quel soulagement ! En attendant les ambulances, elle pourrait veiller sur nous éviter tout passage de l'arme à gauche. J'entrouvris à peine les yeux, agressée par la lumière artificielle et blafarde de la pièce. Sous mes cils noirs, je vis des semelles -les siennes- se diriger vers moi et...passer leur chemin sans s'arrêter pour aller à la rencontre de Masrani qui semblait avoir raccroché. Peut-être n'aurais pas dû la rejeter à l'époque de la mort de Brown et que c'était de ma faute...si je ne l'avais pas fait, peut-être Anderson aurait-elle daigné s'arrêter aujourd'hui. J'entendis à peine la réponse de Nicholls et les sirènes des équipes de sauvetages qui retentissaient avec force. Tous ces efforts qu'il me coûtait de faire et que j'avais de plus en plus de mal à réaliser. Je ne me sentais plus la force de lutter contre ces affres qui m'étreignaient et de retenir les forces qui me quittaient peu à peu. Je fermais les yeux, me laissant aller à cette autre couverture opaque et sombre qui me dévorait...

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    Jeu 13 Déc - 10:18
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    PNJ

    Jurassic World

    Feuille de personnage
    Stats:
    StatsCompétenceCompétenceNiveauNiveau
    11Modération100
    22Information100
    33Agitation100
    44Croquage de joueurs200

    Inventaire:
    Jurassic World


    PRISE D'OTAGE [CLÔTURE]





    "Ici centre de contrôle, nous avons perdu le sign..."
    L'agent n'eut pas le temps de terminer sa phrase car le ton de la fille Masrani l'avait fait taire sur le champ. Était-ce la panique qu'il pouvait aisément déceler ou les aveux qu'elle lui faisait au bout du fil ? Les deux à la fois, sans aucun doute. C'est pourquoi il ne perdit guère de temps et s’exécuta dans la seconde, déléguant à son collègue la partie médicale de la mission pour plus d'efficacité. Chaque seconde serait précieuse.
    De là, il chercha à joindre les plus gradés qu'il pourrait trouver dans le service de la sécurité. Il n'était pas nécessaire de biper Powell car c'était son signalement qu'il avait reçu de l'hôtel. Il n'eut pas de réponse de la part de Blake, ni de Mora et ni de Hill et il en déduisit qu'ils n'étaient pas à leurs postes de travail respectifs ou en mission. N'y avait-il donc personne de disponible sur de lopin de terre à la con ?
    Finalement, on lui répondit et enfin, il pu envoyer une brigade armée en direction du laboratoire comme demandé. Il n'y comprenait pas grand chose, mais il appliquait les ordres directs. Comment des hommes armés avaient-ils pu pénétrer sur l'île sans autorisation et surtout en toute discrétion ? En tout cas, s'ils avaient pu entrer de la sorte c'est qu'ils devaient avoir une issue de secours en tête. "Centre de contrôle, affrétez une équipe permanente sur le port, la plage ainsi que sur la piste d’atterrissage 1 et 3, immédiatement." Pas de chance d'évasion, les gars. Oubliez.

    Stan, le collègue, n'avait pas chômé pendant ce temps et avait dans la minute, dépêché toutes les unités de secours disponibles vers l'hôtel. Il n'avait pas mis les petits plats dans les grands et avait rameuté toute la cavalerie, ne sachant pas de combien de blessés il était question exactement. Un ? Deux ? Dix ? Puis soudain, il eut l'illumination et décolla le post-it qui était collé à son écran et qui mentionnait la réunion quasi-obligatoire de Claire Dearing. Oh le con, il l'avait zappé celle-là ! Il le montra à son voisin qui comprit immédiatement. Ni une ni deux, il enfonça le loquet du code rouge signalant une urgence de premier ordre.

    -------------------------


    "Nous sommes déjà en route, Mademoiselle Anderson. Faites le nécessaire pour nous faciliter l'accès et les manœuvres à venir."
    Les sirènes hurlaient dans les rues sombres du village, venant rompre les derniers soupirs nocturnes encore intacts. D'un large coup de frein, la première ambulance dérapa sur les gravillons du porche de l'hôtel. Les portes étaient déjà grandes ouvertes et le premier binôme de blouses blanches accourra, civière en main et l'attirail d'urgence sous le bras. D'après les dires d'Anderson, certains ne pourraient être manipulés facilement. Elle avait raison.
    D'un geste du bras, le Dr.Hisling désigna successivement la jeune Freya Mora et la fille Masrani et aussitôt, on bifurqua dans leurs directions. Le personnel issu de la seconde ambulance qui venait d'arriver prit en charge le vétérinaire Dockery et le dénommé Blake. Les blessures s'accumulaient mais ne se ressemblaient pas et il était difficile d'établir un diagnostic exempt de tout risque pour chacun d'entre eux. Ils auraient pu bénéficier de l'expertise de la doctoresse Anderson, ce qui aurait facilité les choses mais il semblerait qu'elle ait été elle-même inconsciente pendant ce tragique événement. Arrivaient-ils trop tard ?
    Hisling criait des ordres à droite, à gauche et même parfois à lui-même tant il était débordé. S'étant rapproché de la chef de la sécurité, il eut un moment d’hésitation en voyant l'ampleur des dégâts et se reprit très vite, écartant la chemise qui avait piètrement fait son boulot de compression. "Vous avez eu les gestes qu'il fallait, nous allons prendre le relais Monsieur Nicholls." fit-il en s'épongeant le front. "Bishoff, du rhésus B- et du renfort !" s’époumona-t-il.
    On s'affairait de toute part, et les premiers à partir furent Mora car elle avait été vite prise en charge, et Blake car il souffrait sans doute de lésions internes qui ne pourraient certainement pas être bien traitées sur cette moquette haut-de-gamme. Ils occupèrent le premier véhicule qui partit en direction de la piste d'hélicoptère qui de toute façon, était déjà sur le qui-vive et prête à recevoir de la visite. "Allez on se bouge les ischions, on est pas chez Mémé !" entendit-on parmi l'équipe sur place, sous pression. Une seconde ambulance emporta Dockery et Adam Andrew dans un tintamarre de lumières bleues de de gyrophares.

    "Gilles, Bishoff à l'appareil. Assurez-vous de rapporter la phalange proximale 2 le plus vite possible avant qu'elle se nécrose. Le délai maximum est de 6H avant de rendre cette opération impossi...hein ? Et quoi que vous comprenez rien de ce que je vous dit ??! Trouvez-moi cet index, bordel ! C'est clair maintenant ?"
    Le Dr.Bishoff se retourna alors vers Masrani et la conduisit délicatement vers le véhicule et lui intima de s'asseoir. L’hémorragie était encore virulente mais elle avait eu la bienséance de ne pas faire de garrot ce qui aurait accéléré la détérioration de sa main. Il lui désinfecta la plaie béante, remplaçant par un linge propre et en y ajoutant de la glace : "Cela va ralentir le processus jusqu'à ce que tout rentre dans l'ordre. Ce n'est qu'une question de temps, ne vous inquiétez pas."
    Il eu à peine le temps de se pousser que la civière soutenant le corps inanimé de Powell et son cortège de perfusions vint rouler jusqu'à eux. Les portes se refermèrent et ce fut à leur tour de se diriger vers la piste qui les emporterait vers le continent.

    On autorisa Anderson à monter avec la technicienne, Moore qui avait reçu une balle dans la jambe et qui braillait encore parfois comme un cochon destiné au méchoui.On l'avait retrouvé dans la pièce adjacente, allez savoir pourquoi. Aucune trace de Claire Dearing, qui avait sûrement dû être embarquée avec les ravisseurs pour la potentielle valeur marchande qu'elle offrait alors.
    Une fois la dernière ambulance enfuie, Hisling, resté sur place se dirigea vers les derniers rescapés. Ils n'étaient pas les plus amochés mais restaient des victimes tout de même. Ils avaient reçu des coups, tous, et vécu des choses qu'il leur serait difficile de rejeter au loin. Il se frotta les mains sur sa blouse déjà pleine de sang et regarda la jeune Ayoun, Nicholls et la téméraire Hill.

    "Je vous doit une fière chandelle. Sans vous, certains seraient encore étendus là, un drap noir sur la tête. Ce n'est qu'un maigre lot de consolation après ce que vous venez de vivre, mais vous avez déjà toute ma gratitude." Il fit une pause pour leur laisser le temps d'ingérer ces faibles éloges, faibles mais sincères. S'ils n'avaient pas rassuré les blessés et pratiqué les premiers soins, lui-même n'aurait pas pu faire son boulot. Son regard s'arrêta sur le bras meurtri de Hill et les hématomes de Ayoun."Suivez-moi maintenant, il ne sert à rien de rester ici. Récupérez ce qui est à vous et vous repartirez prendre du repos dans vos appartements lorsque je vous aurait examiné et donné mon aval pour ça. J'ai vu assez de choses atypiques ici, pour savoir qu'un traumatisme n'est pas toujours visible au premier coup d’œil."
    La tension baissait peu à peu et il reprenait ses réflexes habituels. Une cellule de crise allait être mise en place dès demain, pour leur permettre de soulager leur conscience, c'est la moindre des choses à faire. Quel souvenir horrible...

    -------------------------

    "Allez go, go, go !"
    Un coup de pied vint enfoncer la porte du laboratoire déjà brinquebalante. Ils n'étaient pas les premiers, c'était évident. D'un geste muet, Gilles Mc'Ogen effectua le code habituel : deux à gauche, deux à droite et deux au centre. Lui couvrirait les arrières. Powell aurait sûrement fait autrement que de fracasser la porte, mais pour une fois qu'il pouvait effectuer une opération sans être sous son giron. Quoiqu'il fasse de toute façon, ça n'allait jamais : trop bruyant M'Ogen. Trop direct, M'Ogen. Trop hâtif, Mc'Ogen. Trop ceci, trop cela....putain il la voyait encore avec son grand air pincé et ses mimiques dignes de la duchesse de Cambridge. Mais aujourd'hui, on allait faire à sa façon et : ça allait roxer du poney !
    Alors qu'il se délectait déjà, des coups de feu retentirent dans l'annexe du labo' destiné aux archives génétiques et d'autres trucs auxquels il ne comprendrait jamais rien. Tous convergèrent vers ladite salle et ils observèrent le cadavre étendu là, abattu par River d'une balle dans la tête. A son côté, le précieux Graal qu'on réclamait tant, encore ensanglanté. C'était déjà ça de pris.
    "Bien joué River, maintenant met-moi ça au frais qu'on puisse réclamer un treizième mois à Masrani en échange." Des bruits de course leur fit détourner la tête.
    "Merde! Ils nous ont entendu arriver et ils ont contourné le bâtiment ces enfoirés. Laissez-les pas s'barrer !" tonna Mc'Ogen. La mêlée se jeta de nouveau dehors pour poursuivre les derniers truands qui s'étaient déjà quasiment évaporés dans la forêt. La nuit et les obstacles naturels aidants, ils perdirent bientôt leurs traces et durent renoncer. De retour au laboratoire, ils le fouillèrent tout de même et découvrirent le système forcé et le corps de Claire Dearing, solidement ligoté et inconsciente dans la salle de réfrigération. Au moins elle était en vie et presque intacte. Parce que mine de rien, on était pas au service des rapatriement d'organes ici. River fut missionné à la courte paille pour rapporter le reliquaire indexal le plus promptement possible tandis que les autres prirent le chemin du centre de contrôle pour annoncer leur échec et relayer les dernières informations.

    Les intrus étaient toujours sur l'île, mais était-ce un bon point ? De plus, ils avaient sans doute réussi à obtenir les données. Si nous devions tirer quelques points positifs ce serait qu'heureusement, les pertes humaines auraient pu se montrer irréversibles et ce n'était pas le cas. Tout le monde était plus ou moins en vie et les dégâts n'étaient que matériels, psychologiques et à terme, financiers...




    FIN DE L'EVENT



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    PNJ
    Mar 18 Déc - 2:27
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