C'était vraiment à croire que sur cette Île, le véritable danger ne résidait pas dans les Dinosaures, mais dans les Hommes. Depuis son premier jour, ici, jamais Jéricho n'avait eu à déplorer la moindre blessure grave due a une mésaventure avec l'un des résidents du Parc, a contrario, voilà maintenant plusieurs mois qu'il enchaînait les visites au service médical. Bon peut être exagérait il un peu car la dernière en date était la jambe il y a plusieurs mois et , en cherchant bien c'était principalement sa faute. Tout comme aujourd'hui. Il déglutit avec une grimace dégoûtée sa salive pleine de sang. Pas de doute, il avait au moins d'une dent de casser en plus de la lèvre fendue. Doucement, alors qu'il écoutait à peine des élucubrations de celui qui devait être le chef des opérations, il passa un doigt sur sa joue et exerça une légère pression qu'il regretta aussitôt. Conclusion sans appel : la pommette aussi était cassée. Il avait tout le coté droit du visage a la fois tout ankylosé et hyper sensible. Le moindre mouvement des muscles faciaux lui décrochait un rictus douloureux qui à son tour attisait la douleur. Un peu comme l'histoire du serpent qui se mord la queue.
Encore sonné du coup violant, il protesta à peine lorsque des mains virent le palper minutieusement sur tout le corps. Qu'est-ce qu'il pouvait bien chercher celui-là ? En jogging et t-shirt, Jéricho n'avait pas vraiment d'endroit où cacher une arme et il n'était pas du tout un spécialiste de la dissimulation d'objet intra...Bref ... Le gorille sembla bien déçu de ne rien trouver d’intéressant a part le portable du vétérinaire, la lettre de menace froissée, un trousseau de clefs et un post-it plié avec une série de chiffres. « Mon code de carte bancaire...Si tu veux te commander des pompes, fais toi plaisir, c'cadeau de la maison. » Il sera les dents, dans l'attente d'une nouvelle correction qui ne vint pas. Peut-être que Mister Muscle avait pris goût à son humour ? Peu de chance. Il se contenta simplement de le refoutre sur ses pieds et de le pousser, a l’instar des autres, dans ce qui semblait être un cercle. Un feu de camp et des marshmallow en plus et on se serait presque cru a une soirée de bizutage. C'était tout ce qu'il manquait, car il y avait déjà la fille dénudée au centre du cercle. Jéricho eu mal au cœur de la voir ainsi, presque plus que d'y voir Claire les yeux bandés - à croire que son amourette pour la rouquine lui était rapidement passée. À ses côtés, Powell prit l'initiative de s'adresser au Boss de la Bande. Le centre de contrôle ? Contacter ? Est ce que cela avait un rapport avec le coup de fil qu'il avait reçu ? Si c'était le cas, le protocole d'alerte se mettrait en effet en place, mais cela pouvait prendre quelque temps... "I'm waking up to ash and dust.I wipe my brow and I sweat my rust.I'm breathing in the chemicals..." Une nouvelle fois la musique retentit dans la pièce, au milieu du tas d'affaires confisquées. Pas de doute, c'était un coup de fil de l'Area 6. Soit une urgence Dino soit... Soit le centre de contrôle tentait de joindre la liste des personnes à contacter en cas d'Alerte Dino. Autrement dit : l’équipe de sécurité et l’équipe vétérinaire. Pour l'instant seul son téléphone avait sonné, peut être que celui de Norah serait le prochain ? Ou bien était il le seul à l'avoir apporté avec lui ? En tout cas, les personnes qui se chargeaient des communications, si aucun ne daigne répondre, placeront le parc en mode Vigilance... Juste à savoir quoi...Enfin, ca, se serait dans le meilleur des cas. Mais avec sa guigne, s'était certainement un des soigneurs qui voulait le joindre pour lui dire encore que tel produit était vide ou une connerie du genre.
Presque, en face de lui, Julian joua les bons samaritains en offrant son t-shirt pour que la Masrani puisse se couvrir, écopant d'un bon coup dans les cotes au passage. Presque à coté de lui, le brun se fit tabasser a coups de pied pour avoir tenter une sorte de pseudo rébellion. De l'autre coté, celle qui s'était vu offrir sa veste par Powell semblait bien mal au point. Se tenant l'épaule, elle était blanche comme...un cachet. Au vu de la situation, Jéricho ne voyait pas vraiment comme se rendre utile. Il était certain qu'il n'allait pas défier ouvertement les preneurs d'otages. Non pas qu'il n'en ressentait pas le courage, mais il n'irait pas risquer sa vie non plus. Il avait une fille et il ne comptait pas crever ici pour protéger des données. Il fit un pas vers la blonde, rapidement stoppé par son gardien qui le retint pas le col du t-shirt. « Gentil le molosse. Elle est blessée, j'suis pas médecin, mais véto. J'veux juste jeter un coup d'oeil...»
Même si les blessures sur le corps humain le dégoûtaient, il ne pouvait pas non plus rester la, les bras croisés. Soit il se faisait envoyer paître par la blessée, auquel cas bah elle se démerderait, soit elle acceptait son aide et une fois qu'il aurait jeté un œil, peut être qu'une idée de génie se pointerait. Mais il ne fallait pas trop y compter.
Spoiler:
- Jéricho ne tente rien contre les ravisseurs - Il propose son aide a Mora - Il espère que c'est bien le centre de contrôle qui tente de le joindre - Jéricho sait qu'il ne sera pas d'une grande aide, et ca lui va
Ils n'étaient pas vraiment coopératifs. Quel dommage. Tout pourrait être si simple et sans éclat de violence si seulement ils décidaient d’être sages... Mais avec des Si, le monde ne serait pas celui qu'on connaît alors. Il fallait les remettre aux ordres. Radicalement. Leur couper toutes envies de rébellion. Masrani avait décidé de se montrer butée et vulgaire, ce fut donc un autre qui prit à sa place. Punir quelqu'un au hasard pour les choix d'une personne était une idée de génie. Cela devait limiter les initiatives un peu trop héroïques de certains, peut-être pas tout de suite, mais lorsqu'ils verront que les choses ne se limiteront pas a de simples coups de pieds et quelques mains baladeuses, ils se calmeront. Le Régisseur - c'était son nom de code officiel - se frotta les mains. L'Indienne réfléchira donc à deux fois avant de bafouer encore sa supériorité.
Le garde aux cotés de Nicholls fut interpellé par ce dernier, et tendis une oreille pour écouter ce qu'il a a dire avant de lâcher un rire. " T'as qu'a écouter ducon. Et non Nicholls. On sait que tu ne peux pas nous aider." Il revint à sa place, le gardant en joue, car il savait le passif du bonhomme. "Si tu l'ouvres encore, je te colle une balle qui te fera plus pisser droit, pigé ? " Comme tous ici. Ils n'étaient pas là pour enfiler des perles. Ni pour jouer aux devinettes. Dans cette pièce, chaque agent connaissait l'identité des salariés présents : leur affectation sur le parc, leur situation familiale, leur cv. Tout. Non, ils n'étaient pas des amateurs comme certains devaient encore le croire.
Ce fut une nouvelle fois Powell se senti l’âme d'une négociatrice et ce fut directement au Régisseur qu'elle s'adressa. Il joignit les mains devant lui, arquant un sourcil face à ses révélations. Un SOS ? Tiens donc. Devait-il s’inquiéter ou s'agissait il d'un coup de bluff. Il ne pouvait laisser ce doute l'envahir, mais il ne pouvait pas non plus montrer que cela risquait fortement de contrarier leur plan. Son masque d'impassibilité revint figer ses traits. " Powell, Powell , Powell... Je suis outrageusement vexé par votre manque d'estime envers mon équipe et moi-même." D'un geste rapide, il lui asséna une nouvelle gifle, plus violente que la précédente avant de lui saisir le menton et de planter son regard dans le sien. " Ne pensez pas que cette action est isolée Powell. Qui dit que nous n'avons pas forcé la porte de votre chambre ? Qui dit que nous n'avons pas Marry ? Et si je peux me permettre : trouvez-lui d'autres fréquentations que Booker." Il lui relâcha le visage avant de faire signe a son garde de la remettre dans le Cercle.
Un des agents roua de coup une du service de sécurité, elle était fraîchement débarquée sur l'Ile, Septembre 2013, il avait faillit passer a coté de son dossier. La garce avait réussi à casser le poignet de celui qui lui rendait au triple les coups. Blake aussi joua la forte tête en voulant rhabiller Masrani et sa menace de mort fut accueillie par un haussement d'épaules de son geôlier et d'un coup-de-poing. Il se pencha vers lui, un sourire aux lèvres "Te loupes pas alors Blake, car moi, je ne te louperais pas."
" QUE TOUT LE MONDE LA FERME MAINTENANT!" Un coup de feu, unique et un cri de douleur. Le ravisseur avait tiré, a l'aveugle sur la jeune femme qui se trouvait derrière lui, la touchant a la jambe. "Le prochain qui bouge ou qui l'ouvre, c'est elle qui prend." Il posa le canon de son arme sur la tempe de la Directrice. Au contact froid de l'arme, ses jambes se dérobèrent sous elle et elle tomba à genoux. "Masrani ais-je à nouveau besoin de vous reformuler ma demande ? Voulez-vous avoir la mort d'une des personnes ici présente sur la conscience ?" Il fit un signe en direction de Blake et son gardien le mit en joue "Celle de Blake peut-être ? Ce dernier semble très préoccupé par votre petite personne. Puis un autre signe en direction de la jeune Ayoun avec la même réaction de son ange gardien Ou bien d'Ayoun ? Si jeune vétérinaire pleine de potentiel ? Faites votre Choix Masrani. Et faites-le vite. Cette fois, ce sera double punission mon enfant."
SITUATION DES PERSONNAGES
Spoiler:
- Vous êtes toujours en cercle. - Ivy vient de se faire tirer dans la jambe ! N’hésitez pas a aller l'aider ! - Victoria est dans les pommes. - Ayoun et Blake ont le canon de l'arme de leur gardien posé sur une partie de leur corps (au choix)
LAURA - Si tu donnes un faux code, tu dois encore tirer le dé comme au tour précédent 1/ Freya 2/Jéricho 3/Ingrid 4/Adam 5/Norah 6/Victoria 7/ Claire 8/Dean 9/ Julian 10/Kara
Puis un dé jurassic pour savoir ce qui est fait à la victime 1 : Coup au visage 2 : Coup dans le ventre 3 : Coup dans les côtes 4 : épaule déboîtée 5 : entaille au couteau
- Si tu refuses de parler, Julian ET Norah recevront une balle + tu tires un dé jurassic car tu es aussi la victime
NORAH ET JULIAN Vous êtes libre de choisir où vous recevrez la balle. Vous pouvez jouer au dé Réussite l'enrayement de l'arme donc pas de coup de feu.
LES AUTRES - Pour les autres, vous pouvez choisir d'être spectateur ou de tenter quelque chose (vous défendre, prendre le coup à la place de quelqu'un, désarmer bidule, assommer trucmuche, etc). Gardez en tête qu'ils sont 12 hommes armés à la détente facile. Votre action ne sera pas sans conséquence sur ce tour ci, vous risquez un retour de bâton alors réfléchissez bien.
RAPPEL Tirez un dé réussite pour savoir si votre action aboutit lorsque vous décidez de tenter quelque chose CONTRE LES RAVISSEURS et de poster votre tirage en spoiler dans votre réponse. Encore une fois RÉFLÉCHISSEZ BIEN si vous ÉCHOUEZ votre personnage ( et peut être UN AUTRE ) SUBIRA LES CONSÉQUENCES ! Si votre action RÉUSSIT vous devez garder à l'esprit que vous êtes DÉSARMÉS et que les gars en face de vous ne sont pas des danseuses.
POUR TOUS Le sujet comporte beaucoup de joueurs, merci de bien vouloir mettre en fin de chacun de vos post un résumé sous spoiler de 3/4 lignes maximum en indiquant l'action réalisée et en citant la personne concernée.
DEAD LINE
Spoiler:
Comme vous le voyez, un chiffre est apparu sur le poste du MJ. Il s'agit de la zone de recherche du signal par le centre de contrôle. En Effet ils ont reçu le SOS d'Ingrid mais le signal fut trop bref pour être situé avec précision. C'est ce chiffre qui va déterminer si la prise d'otage RÉUSSIT ou si elle ÉCHOUE. Vous avez jusqu'au 15 DÉCEMBRE MINUIT pour atteindre ZÉRO (dans l'idéal) ce qui signifiera que vous allez être libéré. Si vous ÉCHOUEZ, les ravisseurs obtiendront les codes.
ATTENTION ! Le COMPTEUR PEUT REMONTER ! Car le MJ lancera lui aussi les dés !
Le Nombre de points est de 3500. Pour rappelle le calcul s'effectue de cette façon : Nombre obtenu au Dé de Jurassic World X points de compétence Pour plus de facilité vous utiliserez le code suivant avant votre réponse :
Code:
<span class="titre7">Nombre de points [u]avant[/u] moi</span> Ici <span class="titre7">Mon score au dé</span> Ici <span class="titre7">Nombre de points restant [u]après[/u] moi</span> Ici
LE COMPTE MJ INTERVIENDRA TOUT LES 3/4 JOURS & POSSÈDE 8 POINTS DE COMPÉTENCE
Nous n'attendrons pas les retardataires. Si au bout de 2 tours vous n'avez pas posté d'interventions, votre personnage sera mis hors d'état de nuire (pas de mort rassurez vous) et vous quitterez la partie. Sauf si vous prévenez d'une "abs". Cela pour ne pas pénaliser les autres joueurs. Merci.
Nombre de points avant moi 3500 Mon score au dé 2*7 = 14 Nombre de points restant après moi 3486
Elle ne voyait rien. Tout ses repères n’étaient plus que sons, entrelacement de voix et ce sol qu’elle touchait malgré elle, à genoux. Une main toujours posée sur ses côtes endolories, l’autre au sol pour mieux garder l’équilibre, elle cherchait à comprendre ce qu’il se passait autour d’elle. Quelqu’un s’était pris des coups pour son caractère borné. Qui ? Qui cela pouvait-il être ? Elle n’en avait pas la moindre idée. Dans la cacophonie générale, elle perçut d’abord la voix de Dean Nicholls qui disait pouvoir aider leurs ravisseurs. Vraiment ? Était-il si lâche pour céder là où elle ne l’avait pas fait ? Ou bien… Était-ce lui, le traitre ? L’homme infiltré ? Elle ne pouvait le voir, lui lancer de regard, mais au fond d’elle, Laura bouillonnait, l’adrénaline n’aidant pas à la préserver. Pourtant, il se fit envoyer bouler par le responsable de tout ceci de façon tranchée, ce qui semblait presque l’innocenter. Presque… Les larmes glissaient sur ses joues, sans qu’elle ne puisse les contrôler. De douleur ? Non. De peur, de dégout, de cette émotion qu’elle ne pouvait pas même nommer que cet événement insolite lui faisait ressentir, la rendant fébrile, presque fiévreuse.
La voix d’Ingrid Powell se fit à nouveau entendre. La responsable de la sécurité avait du répondant et Laura aurait certainement souri, applaudi, encouragé son employée si elle n’était pas tant focalisée sur ce danger qui les guettait tous. Un contact avec le centre de contrôle ? Était-ce vrai ? Avaient-ils une chance de s’en sortir grâce à une intervention extérieure ? Elle se surprit à le prier très fort, un regain d’espoir la gagnant des pieds à la tête, bien vite rattrapé par la réalité. Un nouveau claquement se fit entendre et la réponse, fusa, délivrant de précieuses informations. Plusieurs équipes ? Ils étaient donc plus de 12 à se promener librement dans le parc ? Elle en vint presqu’à espérer qu’ils croisent la route d’un carnivore qui saura leur rappeler où ils ont mis les pieds. En revanche, là où les choses devenaient inquiétantes, ce fut quand il exposa au grand jour ses connaissances du terrain. Laura s’était raidie. Ils savaient tout, avaient connaissance de chacun d’entre eux, les appelant par leur nom de famille. Cela ne l’avait pas marquée plus tôt, mais là, maintenant, les choses gagnaient en clarté, même pour elle qui était littéralement plongée dans le noir.
Du mouvement encore, et un tressaillement qui lui échappa quand quelqu’un vint la toucher, provoquant un mouvement de recul. Mais la voix de Julian Blake lui intimant un ordre se fit entendre. Enfilez-ça. Tendant timidement la main, elle s’empara du morceau de tissu qu’il lui tendait avant d’entendre une nouvelle rixe débuter. « Julian… ? » L’inquiétude se faisait entendre et pourtant, glissant ses doigts sur le tissu, elle comprit qu’il s’agissait d’un T-Shirt. De son T-Shirt ? Voilà que ses employés allaient finir à poil à sa place… A l’aise avec les vêtements, elle en trouva rapidement le sens malgré le bandeau sur ses yeux et l’enfila rapidement avant de mieux entendre l’agent Blake menacer l’un des protagonistes qui lui lançait presque le défi d’aller au bout des choses. Et finalement, il reprit la parole, appelant au silence. Et un coup de feu partit.
Laura lâcha encore un léger cri, rapidement couvert par celui de douleur que poussait une femme. Les yeux écarquillés, elle posa une main sur son bandeau, commençant à tirer dessus pour l’enlever, mais une claque sur la main lui rappela qu’elle n’était pas libre de ses mouvements. Quelqu’un venait de se prendre une balle. Quelqu’un était peut-être mort. Par sa faute. A elle. La culpabilité était telle qu’elle en eut la nausée. Et une nouvelle menace. Quelqu’un d’autre était ciblé. Qui ? Quand elle senti le corps de Claire s’effondrer derrière elle, elle comprit. Bougeant, tournant sur elle-même, elle lui reprit la main, espérant la soutenir dans ce noir complet. « Non, arrêtez ! » Et à nouveau, il lui réaccorda toute son attention, lui énonçant la situation. Claire semblait terrassée par la peur, incapable de décrocher le moindre mot aussi, Laura était devenue le centre de son intérêt parce que capable d’interagir avec lui. Il réitéra sa demande sans avoir à le faire, menaçant cette fois-ci les autres de mort. Sa respiration se fit plus courte tandis qu’elle réfléchissait aussi vite qu’il lui était donné de le faire. Elle ne pouvait pas délivrer cette information. Non. C’était impossible. Le monde serait en danger si elle le faisait. Son père aurait préféré mourir, était mort pour cela.
Puis, d’un bruit lui rappelant l’armement d’une arme, il lui annonça le danger imminent sur deux personnes. Julian et Norah. Elle connaissait chacun d’eux, avait de la sympathie pour tous deux. Et ils étaient sous sa responsabilité, à elle, et à personne d’autre. « Par pitié, ne faites pas ça… » Elle ne voyait rien, mais imaginait les armes pointées sur leur tête. Ses doigts se refermèrent sur le bas du T-shirt un peu grand qu’elle portait, la couvrant un peu plus, ne laissant que ses jambes élancées à la vue de tous. Baissant la tête, pourtant, elle finit par dicter : « Alpha, 6, 3, Tango, 4, 9, Sierra, Mike, 0, 5, 7, Yankee, Foxtrot » Cela pouvait surprendre, mais elle voulait les protéger, tout en protégeant tout le monde. Quel moyen avaient-ils alors pour vérifier ceci ? Il leur faudrait se rendre sur place pour mieux être certains de ce qu’il se disait, pour mieux être sûrs de la véracité du code. Pourtant, elle crut entendre celui qui se faisait appeler le Régisseur répéter ces informations. Une attente se fit, longue, avant qu’il ne lui réponde que le code était faux. Mais comment ? L’effort lui valut une gifle quand, à côté, un homme reçut l’ordre de cogner à nouveau. Laura ne pouvait qu’entendre les coups tomber quand, en réalité, la médecin responsable du parc se prenait quelques coups de poings en pleine figure.
Résumé:
- Laura ne voit rien mais perçoit tout grâce aux sons. - Elle comprend qu'ils en savent beaucoup trop sur le parc et ses employés - Elle enfile le T-Shirt que lui offre Julian - Elle tente de donner un faux code, ce qui lui vaut une gifle et quelques coups de poing sur la figure de @Kara Anderson
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This is my LegacySo, are you gonna die today, or make it out alive ? You gonna conquer the monsters in your head and then you'll fly. Fly, Phoenix, fly.
Nombre de points avant moi 3486 Mon score au dé 5x9 = 45 Nombre de points restant après moi 3441
J'observais la scène, ne pouvant rien faire en dehors d'observer. J'étais spetacteur du désastre. Allons nous tous mourir ? J'espérais que non. Norah était juste à côté de moi, et elle était menacée par une arme. J'avais en tête d'essayer un coup de bluff et prendre sa place avant qu'il tire. Si je la poussais, le tir pouvait aller se loger dans le crâne de quelqu'un d'autre... Ou alors, je pouvais me retourner et baisser l'arme ou même la monter violemment... La baisser ferait que si une balle sort, quelqu'un risque de se la prendre dans la jambe. Si je la monte, c'est dans l'épaule ou pire, le crâne. Je ne m'y connais pas assez pour savoir où la balle pourrait aller. Mais elle pourrait tout aussi bien aller dans le plafond directement... Je devrais alors être précis, rapide et surtout, que je n'y réfléchis pas trop. Il y eut de l'agitation, j'écoutais, avant de sursauter au coup de feu donné par l'un des hommes... Il parlait à la Masrani, elle finit par donner un code. Je n'y comprenais rien. Mais l'homme le communiqua les informations, et elles étaient fausse. Ce qui valut une baffe à Laura et quelques coups de poing sur une jeune femme face à moi. Elle était trop loin pour que je m'interpose. Je soupirais. Je détestais me sentir aussi bête. J'étais bon à rien, je pouvais pas aider qui que se soit. Comment je le pourrais d'ailleurs ? Je suis derrière un bureau d'ordinaire. D'ailleurs, quand j'y pense. Se serait vraiment bien que je commence à sérieusement revoir les bases pour comprendre vraiment bien les dinosaures. J'observai la scène, attendant le moment où je pourrais être peut-être utile. Peut-être que je pourrais aider, ou peut-être pas. Pour l'heure, je n'étais pas en position pour aider qui que se soit. Seul Norah, qui se trouvait à côté de moi, était une des personne que je pouvais aider. Après tout, si j'étais assez rapide, je pouvais prendre la balle à sa place. Ou même pousser l'arme du garde. J'avais pris ma décision.
J'allais aider Norah. Je pouvais bien faire ça. Et si j'arrivais à désarmé le garde, j'aurais au moins une arme. Que je passerais certainement à Norah elle-même. J'ai cru comprendre qu'elle était de la sécurité. Elle saurait donc plus que moi s'en servir. Je me précipite sur l'arme, dans l'idée de désarmer le garde. Mais le garde derrière moi réagit assez vite et me donne un coup avec son arme. Je me retrouve sur le sol, un peu dans les vapes. Me maudissant, pourquoi avais-je tenté un truc ? J'avais aucune chance, j'étais stupide pour le croire !
Spoiler:
- Adam décide d'agir, et il essaie de désarmer le garde derrière Norah (celui qui va lui tirer la balle vu que Laura n'a pas donné la bonne combinaison) - Il rate, et se prends donc un coup de crosse qui l'assomme (il se retrouve sur le sol donc...)
Ven 9 Nov - 12:11
Invité
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Nombre de points avant moi 3441 Mon score au dé 12 Nombre de points restant après moi 3429
• Plus d'un an après l'arrivée d'Ingrid sur l'île •
Prise d'otages à Jurassic World
avec les participants de l'Event
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Je vis que ma réplique avait eu son petit effet et qu'elle avait fait douter mon interlocuteur l'espace de quelques instants. J'aurai aimé être aussi certaine de ce que j'étais en train d'avancer mais hélas, je n'étais pas en mesure de savoir si mon appel de fortune avait été reçu ou non. Je l'espérais, au même titre que de mes voisins. Sur quoi d'autre pouvaient-on compter si ce n'était le centre de contrôle pour sortir d'ici ? L'homme s'avança vers moi et se déclara contrarié par mes propos. Evidemment. Je n'étais pas là pour lui plaire et j'avais l'habitude de dire avec exactitude le fond de mes pensées. Blake pouvait en témoigner. Je n'eus guère le temps d'afficher le petit sourire goguenard que je souhaitais lui adresser car de nouveau, il m'administra une violente gifle. Plus brutale et plus retentissante encore si bien que je reculais involontairement sous le choc. Sans pouvoir le loisir d'accuser le coup, il me ramena à lui en prenant mon menton entre ses doigts. Je me dérobais de son emprise -la vision encore troublée- ne supportant pas d'être ainsi humiliée de nouveau. Je m'attendais à recevoir d'autre coups, puisqu'il n'y avais que de cette façon qu'ils semblaient répliquer. Mais j'étais rodée à ce genre de sévices. Par contre, je n'étais nullement préparée à ce qui suivit...
Je chancelais, assommée par la nouvelle. •"Marry...non, ce n'est pas possible non..." murmurais-je dans un souffle. J'avais l'impression qu'une lourde chape venait de s'abattre sur mes épaules et que mon cœur avait subitement cessé de battre. Comment avaient-ils pu ? C'était assurément le coup le plus terrible que l'on pouvait me porter, ils s'étaient bien renseignés ces enflures. Car peu de gens connaissaient ce détail de ma vie privée. Déjà parce que Marry n'était arrivé qu'il y a quelques mois sur l'île et puis parce que je ne me confiais pour ainsi dire : jamais. Je restais muette par ce chantage affectif que l'on venait de me lancer en pleine figure et me laissais tirer en arrière sans opposer de résistance à mon oppresseur. Je regardais le dirigeant, subitement devenue aussi blanche qu'un linge et morte d'inquiétude.
Alors, on nous intima de ne plus faire un geste et, encore sous le choc d'imaginer ma petite Marry sous le joug de ces mécréants, je dois bien avouer que je ne comptais pas distribuer des raclées pour le moment. Le chef avait désormais placé son arme sur Claire qui terrorisée, restait de marbre. Sans doute était-elle en état de choc, annihilant tout ses réflexes et ses sens ? Puis ce fut le tour d'une jeune femme et de Blake, pour avoir couvert Masrani de son T-shirt. Je ne le savais pas si prévenant, et si galant et bien que nous nous côtoyons depuis plus d'un an, j'avais visiblement encore à apprendre sur lui. J'aurai souhaité que cela soit dans d'autres circonstances, ceci dit. Tout reposait sur Masrani, elle dont je voyais les larmes couler sous son bandeau de fortune.
Elle donna finalement une suite de chiffres et de lettres. L'homme qui m'avait menacé les répéta à sa suite et l'attente se fit encore plus lourde, parsemée des gémissements des blessés. Dockery avait offert son aide à Mora, et j'espérais qu'il soit plus habile que moi pour ce genre de blessures. Il y avait Nicholls aussi, qui avait vainement tenté de retourner sa veste et de pactiser avec l'ennemi. Je lui administrais un regard plein de haine et de dégoût. Dire que j'avais laissé Marry en la compagnie de cet homme...
Une nouvelle gifle tomba et une nouvelle suite de coups. Kara se tordait en deux, sous la douleur et je devinais aisément que les chiffres donnés par Masrani étaient erronés. Une simple erreur ? Ou essayait-elle de gagner du coup suite à mon intervention ?
HRP :
Ingrid se fait gifler à nouveau et on sous-entend que l'on a kidnappé sa famille (Marry étant sa fille)
Elle ne tente rien car elle est trop éprouvée par la nouvelle.
Émet des doutes quant à la bonne volonté de Dean.
CODE BY ÐVÆLING
Ven 9 Nov - 16:28
Invité
Invité
Nombre de points avant moi :3429 Mon score au dé : 2 x 14 = 28 Nombre de points restant après moi : 3401
Prise d'otages
Dean Nicholls
J’étais toujours à genou dans ce merdier, la tension était palpable et le fait que Masrani ne donne pas les codes n’aidait pas. Les blessures se multipliaient de part et d’autres, pour le moment j’étais clairement bien chanceux mais nul doute que mon tour allait arriver. Je ne suis pas pour tout cela mais tout ceux qui tentent quoi que ce soit sont mis K.O, on a pu le voir avec la brunette à la grande gamelle où encore celle qui a pris une paire de gifles qui lui a remis les idées en place. C’est à ce moment qu’un des gars tente de désarmer un des preneur d’otage mais dans la précipitation, le mec lui colle un coup de crosse qui l’envoi directement sonné au sol.
Un des ennemis parlait alors à la nana qu’il a giflé juste avant et lui parle d’une certaine Marry. Je ne sais pas pourquoi mais son nom me dit quelque chose, par cette remarque dans le but de faire peur, accompagné au fait que le gars juste avant m’ai appelé Nicholls, je commence à comprendre que les gars sont clairement renseignés sur nous. Les coups continuent de pleuvoir et sur mon visage que je baissais, on pouvait voir la haine, surtout dans mon regard. La haine de cette facilité de venir surarmé, de frapper des femmes, blessés des gens et enlever tout le monde, mais putain, quelle paire de sans couilles pouvait faire ça.
En tournant la tête, je croise le regard d’une des nanas qui s’était fait tripoter plus tôt. Celle-ci a clairement dû voir que tout ce qui se passait me sortait des yeux et que je ne cautionne en aucun cas ce qui se passait. Je viens pour lui faire signe avec ma main “ calme “ mais un coup de feu retentit dans la pièce et la nana à côté de moi se met à hurler. Putain elle vient de prendre une balle directement dans la jambe, la douleur est bien présente vu comment elle me gueule dans les oreilles… Instinctivement, je pose ma main sur sa cuisse qui expulsait du sang pour arrêter l'hémorragie mais le trou du cul qui a mon couteau me dit de rester à ma place et de la laisser se vider.
Ca y est, elle se décide, Laura Masrani donne le code et on va pouvoir souffler, c’était pas dur putain… Le temps d’attente est long, je regardais toujours la nana d’avant mais d’un coup, le leader annonce que le code est faux, merde ! C’est une pluie de coups qui tombe sur la personne dans mon champ de vision, l’occasion étant trop belle pour essayer de me remettre dans leur camp afin de mieux les retourner. Je me tourne vers la fille Masrani et lui gueule dessus :
- Putain Masrani, tu cherches quoi ?! Battre le record de morts et de blessés de ton père où quoi ?! Donnes leurs ces putains de code ! Je veux bien qu’on parle de sécurité mais quand on voit tout ce que vous avez pu faire par le passé, je me demande bien où est vraiment la sécurité avec vous !
Je profite d’hurler pour baisser les mains et mieux me tourne vers elle, ça me permettrait de voir si les gars entraient dans mon jeu en me laissant les mains hors de la tête. Je me tourne vers elle en restant à genou et en faisant des signes de la main pour montrer mon agressivité.
- Hammond avait raison, vous êtes une famille de taré qui pense qu’avoir un parc comme celui-ci c’est comme avoir un zoo, que c’est un jouet. Je sais très bien que John n’était pas toujours net dans ses décisions et qu’il avait la folie des grandeurs mais il a su dire stop quand il fallait, il a su gérer tout les soucis comme il le faut. Maintenant Masrani tu arrêtes de faire la maline et tu files ce que tu sais sinon c’est moi qui vais me lever pour t’encastrer dans le mur. Je te laisserais pas jouer au petit assassin par procuration avec ton personnel et encore moins avec moi ! Si des commandos en arrivent là, c’est que tu es tout autant un danger que ton paternel !
Le fait d’hurler de la sorte a rendu l’ambiance encore plus pesante, s’ajoutant aux grognements de la gonzesses à ma droite. Je remet les mains sur la tête pour faire comprendre à l’agent à côté de moi que je n’étais pas une menace pour lui et soupire pour faire comprendre que la fille Masrani me sortait de la tête. Je ne pensais pas un mot de ce que je venais de dire et John ne m’a jamais dit ça de sa famille mais il fallait au moins ça pour essayer d’avoir leur confiance.
Je sais bien que beaucoup ne vont pas comprendre, du moins pas tout de suite… Je préfèrerais tenter comme ça plutôt que d’y aller à mon tour pour tenter quelque chose et qu’une autre personne prenne une balle, il faut faire quelque chose mais quelque chose d’intelligent.
(c) DΛNDELION
Couleur Nicholls : #009933
Citation :
- Dean est en colère contre tout ces coups. - Kara Anderson se rend bien compte de cela et peut comprendre son jeu. - Dean agresse verbalement Masrani pour brain les preneurs d'otages.
Nombre de points avant moi 3401 Mon score au dé 15 Nombre de points restant après moi 3386
Jericho réussit à s'approcher de Mora pour la soigner, ces enfoirés s'amusaient à appuyer sur sa plaie pour s'imposer à elle. Julian en fut soulagé, bien que vétérinaire, il ne douta pas un seul instant des compétences médicales de son ami, même s'il aurait préféré que ce soit Anderson qui la prenne en charge, c'était toujours mieux que rien.
Julian essuya le sang qui imprégnait sa bouche et son menton. Le goût métallique du sang sur sa langue sembla l'apaiser légèrement, comme une contre balance à son impulsivité. Te loupe pas Blake... Blake... Ils les connaissaient. Silencieux, son sourire s'effaça lentement tandis que son regard se planta dans celui de l'homme à qui il venait de jurer la perte, assassin. Ces salauds connaissaient les personnes présentes ici. Et comme pour le lui démontrer, les noms de chacun fusèrent en plus de quelques informations personnelles. Powell blêmit lorsqu'il mentionna le prénom de sa fille adoptive, Julian nota l'information sur Booker. Ce dont les terroristes avaient connaissance n'étaient pas que de simples données hackées sur un ordinateur, ils les connaissaient vraiment, se pouvait-il qu'ils aient tous été sous surveillance ? Que savaient-ils vraiment ? Pour passer la surveillance des abords de l'île, Julian avait déjà songé à une taupe, mais vu l'amplitude des connaissances des preneurs d'otages, il se demandait à présent qu'il n'y en avait pas plusieurs. Un groupuscule qui ce soir les trahissait.
Muré dans son silence, Julian y réfléchissait. Mais sa tête lui faisait mal, ses oreilles bourdonnaient et son nez n'était plus que douleur dans l'immédiat. Il savait ne pas l'avoir cassé, auquel cas la souffrance serait plus forte, mais malgré l’adrénaline, les coups dont il avait été la cible amenuisait sa capacité à réfléchir de manière claire. Il devait se recentrer.
Et puis soudain, le Régisseur comme il se faisait appeler réclama le silence d'une voix forte. Pour mettre un point à sa prise de parole violente, il tira un nouveau coup. pas en l'air cette fois, sur la jeune femme blonde non loin. Julian serra les dents, à ce rythme là, ils allaient tous y passer. Au milieu de tout cela, Laura sembla paniquer un court instant. Elle ne devait pas céder, ni à la panique, ni aux menaces. Mais il ne pouvait rien faire de plus pour elle, à part observer, impuissant et frustré le petit jeu du Régisseur. L'homme qui lui servait de garde s'approcha et Julian le toisa. Le canon de l'arme vint se braquer sur sa tempe. Il ne cilla pas. Alors leur chef demanda à nouveau à Laura les codes. cette fois-ci, il usa de chantage, lui indiquant que si elle refusait de parler, c'était lui qui prendrait ou Ayoun, la brune un peu plus loin.
L'agent d'intervention serra les poings, il mourrait d'envie d'agir, mais les larmes qui coulaient depuis le bandeau masquant les yeux de Masrani le coupèrent dans son élan. S'il mourrait là tout de suite, elle culpabiliserait toute sa vie, s'en jugeant coupable. Alors il ne dit rien et observa à nouveau l'Indienne baisser la tête et annoncer les codes.
-Non, souffla-t-il tout bas.
Andrew se prit une volée tandis qu'il tentait de désarmer le garde de Ayoun, ce qui conforta Julian dans son idée de ne rien tenter pour l'instant. Alors pendant ce temps, le Régisseur transféra les codes à travers son oreillette. Cet enfoiré n'avait pas menti, une deuxième équipe était au bon endroit pour pouvoir lui répondre que ces derniers étaient faux. Laura se reprit une gifle et Anderson se fit rouer de coups. La tension était électrique, palpable et Nicholls craqua le premier. Sans retenue, il se mit à hurler sur Laura, lui ordonnant de donner les bons codes, l'humiliant plus encore que ceux qui l'avaient mis à poil, en lui disant des horreurs sur sa famille et en la menaçant de venir lui même lui mettre une dérouillée.
La colère déjà présente en Julian enfla telle une vague, prenant une ampleur inconsidérée envers celui qui cherchait à retourner sa veste. Il ne pouvait pas le laisser dire, il ne pouvait pas le laisser faire. Il devait être fidèle à lui-même et réagir en conséquence. Lorsqu'il avait accepté d’entraîner Laura, lorsqu'il avait accepté de la protéger, il le lui avait promis. En lui-même il se l'était juré et subitement, sous le coup de l'émotion brutale qui le submergeait, il se foutait bien de savoir ce qu'on en dirait. - LA FERME, cria-t-il sur Nicholls en lui décochant un coup de poing en pleine gueule.
Des mains fermes vinrent le saisir en lui prenant chaque bras, l'obligeant à reculer. Comme il cherchait à se débattre, un nouveau coup de crosse s'enfonça dans son estomac, le pliant en deux. Ses genoux touchèrent le sol alors que la bile remontait dans sa gorge. On le lâcha alors, convaincu qu'il ne broncherait plus pour l'instant, trop occupé à repousser la nausée qui tentait de le submerger.
Spoiler:
- Julian tente de réfléchir en vain à ce que savent les terroristes à leur sujet. Il observe plus qu'il n'agit, jusqu'à ce que Dean s'en prenne à Masrani. N'y tenant plus, il lui envoie son poing dans la figure et se prend en retour un coup de crosse dans l'estomac, le laissant à genoux sur le sol à deux doigts de vomir
Les monstres et les fantômes existent. Ils vivent à l'intérieur de nous et parfois... ils gagnent
Ven 9 Nov - 20:54
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Prise d'otages
Dean Nicholls
A peine le temps de finir de gueuler sur Masrani que sans même avoir eu l'occasion de voir la réaction des preneurs d'otages je me retrouve avec le super héros qui était à mes côtés qui me saute dessus. J'ai eu le malheur de m'en prendre à la mauvaise personne on dirait pour que le mecton vienne directement me coller une droite. Il a de la force dans les bras le playboy, je m'y attendais pas et le mec m'a engourdi la mâchoire, je me retourne pour répondre mais le gaillard emmené par les preneurs d'otages.
Il est attrapé sous les bras et sa colère est vite calmée à coup de crosses dans le ventre, punaise j'aurais pas aimé être à sa place. Les mecs s'en donnent à cœur joie et le pire c'est que ce n'est pas fini pour lui, pour que je sois bien vu par cette bande d'enculés, il faut que je lui en foute dans la tronche aussi. Je le vois le visage ensanglanté, limite ça me fait mal de continuer mais il le faut... Puis je vais la jouer comme nos ravisseurs, aux même niveau, je vais frapper un homme au sol.
Je me jette sur lui qui était à genou et lui colle pas une droite mais un coup genou qui le fait chuter sur le côté. Je l'attrape par la nuque pour lui gueuler dessus une nouvelle fois et faire mon spectacle à nos ennemis.
- Ouvres tes yeux abrutis, tu vois bien qu'elle n'a rien de plus que son père ! Regardes autour de toi !
Je tourne la tête quasiment inanimé du playboy pour montrer tout le monde et en profites pour dire discrètement que j'ai un plan, profitant du brouhaha pour cacher ma voix. Je ne sais même pas si il a entendu mais je l'espère pour la suite... et je le repousse au sol. Je sens une main dans mon dos qui tire mon maillot, surement un garde alors je tire et me lance pour le clou du spectacle, un coup de poing au visage. Je frappe fort au niveau de la joue tout en évitant le nez ou le menton qui peuvent faire de lourds dégâts mais à la ma surprise, le playboy s'écroule au sol. Bon, surprise oui et non, il est vrai que vu tout ce qu'il a pu prendre dans la gueule depuis le début, au final c'est assez logique, merde.
Mon réflexe pour montrer ma bonne foi est de directement me mettre à genou pour montrer que je n'étais pas une menace. L'un des gardes m'attrape et me tire pour me sortir du cercle, je ne résiste pas et le laisser faire.. putain en plus c'est l'autre con avec mon couteau. Celui-la, c'est le miens, je me le fais avant qu'il ai le temps de partir. Le gardien m'adosse assis contre le mur aider d'un autre et me pointe son fusil directement sur la poitrine et appuis le canon sadiquement, pour faire mal, et se met à me parler dessus d'un ton assez virulent.
- Bon tu te calmes maintenant Nicholls ! Tu restes à ta place et tu bouges pas !
C'est assis contre le mur que je regarde un petit peu à cette place reculée le bordel la scène. Des camarades sont blessés par balle, d'autres se tordent de douleur et on a Masrani qui est à moitié à poil au milieu de tout le monde, les yeux bandés. Personne ne comprend ce que je fais, je peux en déduire au regard que me lance certains dont la nana de la sécu. Putain, il fait froid dans le dos, moi qui étais déjà pas blairé ici, c'est pas comme ça que ça va s'arranger.
(c) DΛNDELION
Couleur Nicholls : #009933
Citation :
- Je frappe Blake - Je lui passe un message pendant qu'il y a du bruit - Je suis mis à part contre le mur par les preneurs d'otages
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Les coups. Ne savaient-ils donc offrir que cela ? Une pluie de poings, de pieds dans le visage d’êtres humains terrorisés. C’était ainsi que Laura voyait les choses depuis le noir dans lequel elle était plongé, frissonnant malgré le T-Shirt qu’elle portait, non pas de froid, mais de peur. La peur d’être responsable de la mort de quelqu’un. Les interventions semblent aller de tous les côtés et la situation devient incompréhensible depuis ce point de vue qui est le sien, n’ayant pour seule attache que la main molle d’une Claire tétanisée par la peur. Et dans ce merdier le plus complet, une voix se fit entendre plus fort que les autres, amenant le silence avec elle.
Dean Nicholls. Elle le reconnut aisément pour avoir passé un après-midi complet à ses côtés. Monsieur Muscles s’était alors montré distant, mais pas pour autant brutal avec elle et, plus le temps avait passé, plus il avait semblé à Laura que la glace se brisait entre eux. Mais elle s’était visiblement trompée en beauté. « Putain, Masrani, Tu cherches quoi ?[/i] La familiarité de la phrase allait à l’encontre de tout ce dont Laura était habituée, surtout venant de l’armoire à glace. Elle en sursauta de surprise… Avant de pâlir. Son père. Fallait-il toujours qu’on la ramène à lui, à ses erreurs ? L’accusation était rude. Trop rude. Elle en laissa échapper un gémissement de dégoût. Donne leur ces putains de codes. Voilà qu’il en remettait une couche, allant dans le sens des preneurs d’otages. Pourtant, elle serra les dents, sifflant entre elle un murmure inaudible dans lequel elle lui intimait de se taire. Mais non. Il poursuivit. Hammond. Tarés. Encastrer dans un mur. Assassin. Les mots lui parvenaient difficilement, mais quand elle mit tout ça bout à bout, Laura était simplement choquée. Pourquoi ? Pourquoi s’en prenait-il à elle ? Pourquoi était-il revenu travailler avec elle si c’était là ce qu’il pensait.. Ou bien… Ou bien alors, c’était lui, le traitre. Le vrai. La taupe.
Elle n’eut pas le temps de répondre que quelqu’un le fit pour elle. Julian… Et les coups, à nouveau. Ni tenant plus et qu’importe les représailles, elle leva une main, arrachant son bandeau au vol, retrouvant la vue. Norah était devant elle, une arme pointée sur elle. Powell semblait en état de choc. Adam Andrew était bien amoché. Kara Anderson semblait se remettre d’une rixe. La blonde qu’elle avait aperçu avant le début de la réunion saignait depuis sa jambe. L’agent Mora était toujours salement touché. L’agent Hill à terre, sonnée. Et Jericho Dockery cherchait vainement à s’occuper de la jeune blessée. Et Julian… Julian venait, vraisemblablement d’en coller une à Nicholls. Elle cilla devant la scène, aussi délirante soit-elle, ses yeux noirs cherchant ceux du jeune homme. Mais les choses ne s’arrêtèrent pas là. D’un coup de crosse, Julian fut mis à terre, un nouveau gémissement échappant à Laura. Elle souffrait autant qu’eux tous. Mon parc. Ma responsabilité.
Tout aurait pu s’arrêter là. Elle eut un mouvement en avant vers l’agent de sécurité, pour lui venir en aide, mais une prise solide l’attrapa par ses bras, la bloquant ainsi, à genoux. C’est alors que l’improbable se produisit. Nicholls se releva, s’approchant d’un Julian déjà à terre, pour mieux lui balancer son genou dans les flancs. De nouveau, il hurla, accusant la jeune femme, confrontant Julian Blake à cet aura noir qui l’entourait elle, comme un sillage funèbre. Laura lâcha un cri, cherchant à échapper à la prise de celui qui la maintenait pour venir en aide à son mentor, à son entraineur. Incapable. Elle l’était. Et c’était si dur de l’assumer. « NICHOLLS ! » Alors elle crie son nom, essayant d’attirer son attention, elle, l’objet de sa haine viscérale. Elle lui lance un regard noir, comme un lion prêt à bondir, un fauve prêt à mordre. Mais il ne lui accorda pas ce répit. Au contraire. D’un coup de poing, il envoya l’agent de sécurité au tapis. L’Indienne gesticulait, essayait de se dégager en vain, hurlant comme une furie. Mais devant la vision de ce corps immobile, elle finit par écarquiller les yeux. « Julian ?! Julian ???? JULIAN !? » Il ne répondait pas. Pourquoi il ne répond pas ? Alors elle cessa de se débattre un court instant. Prenant conscience de ce qu’était cette réalité. Mort. Le mot effleura son esprit, provoquant en elle, un frisson gigantesque, glacial, venant la terrasser. Ses muscles se détendirent tandis que la prise de conscience se fit, violente. Les larmes montèrent instantanément à ses yeux tandis que les sanglots la secouèrent, violent. « Il l’a tué… Il l’a… » Tremblante comme une feuille, elle releva le regard vers le Régisseur, comme attendant qu’il puisse dire quelque chose. Qu’il intervienne. Elle ne se débattait plus. La mort lui faisait trop peur pour qu’elle n’ose à nouveau.
Résumé:
- Laura est choquée par les propos de Nicholls. - Désabusée par la situation et suite à l'intervention de Julian, elle enlève son bandeau et observe la scène générale. - Elle tente de venir en aide à Julian quan dil se fait molester par Dean. - Elle pense Julian mort.
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• Plus d'un an après l'arrivée d'Ingrid sur l'île •
Prise d'otages à Jurassic World
avec les participants de l'Event
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Je résistais à l'envie de mettre la tête dans mes mains. Ne plus rien voir, ne plus rien entendre pour au moins réussir à mettre de l'ordre dans mes pensées qui étaient encore toutes tournées vers Marry. Si bien que j'avais fait abstraction d'une quantité d'informations, mon inquiétude prenant largement le dessus sur tout le reste. Garde la tête froide, Powell, garde la tête froide. C'était une odieuse tentative d'intimidation, un chantage des plus malhonnêtes. Ils ne pouvaient détenir ma fille..dans quel but l'auraient-ils fait ? D'un autre côté, je ne pouvais me permettre d'ignorer cette menace. La moindre légèreté de ma part pourrait avoir des conséquences désastreuses et je n'étais pas prête à supporter le poids de la culpabilité qui en découlerait. Je crois que, je ne m'en remettrai jamais.
Je lançais un coup d’œil à la blonde qui s'était faite tirer dessus. Je m'estimais chanceuse, car de tout ce petit cercle réuni, je n'avais pas vraiment eu à essuyer de coups, mis à part dans ma dignité. En effet, j'avais interprété cette paire de gifles comme un renfort d'autorité comme si le Régisseur -car on l'appelait ainsi- n'avait eu que ce recours pour se faire entendre face à mes critiques incessantes. Quoi de mieux pour se sentir supérieur que de gifler une femme ?
L'imposante carrure de Nicholls remua et instinctivement, je tournais la tête dans sa direction. Une véritable déferlante survint alors, lancée en direction de Masrani. Un flot de paroles accusateurs, moralisateurs hurlé au beau milieu de cette pièce à l'atmosphère pesante. Mes doutes sur lui devenaient de plus en plus définis et j'en venais à me dire que s'il nous était permis de sortir de là, je m'occuperai personnellement d'ouvrir une petite enquête sur cet individu. Je n'avais pas fait cela depuis que j'avais quitté New-York et mon ancien travail, mais ces choses-là étaient comme le vélo : elles ne s'oubliaient pas.
J'étais toujours concentrée sur le mastodonte lorsqu'une voix que je connaissais que trop bien retentit. Blake, évidemment. J'avais été inspirée ce jour-là de le coller à l'entraînement de Masrani ! Il semblerait qu'une espèce d'amitié -si tant est que l'on puisse se lier d'amitié avec lui- s'était tissée entre eux. C'est pourquoi, il s'élança sur Nicholls pour lui délivrer un coup mémorable, vengeur. Malheureusement, il en prit pour son grade car on peut dire que le garde-chasse n'était pas avare de coups. En plus de deux admonestés par son ravisseur, Blake se retrouva bientôt au sol. Je sentis une pression sur mon épaule car inconsciemment, je m'étais avancée, prête à défendre les agents de mon équipe.
On avait pendant ce temps, mené le caïd contre le mur, légèrement en-dehors du cercle pour éviter d'autres débordements. Blake lui, gisait au sol à l'endroit-même où il était tombé. Sa nouvelle amie l'appela, en vain, et elle finit par le déclarer mort faute de réponses. Non-non-non, ce n'était pas possible. On ne pouvait venir à bout de cet agent d'une telle façon ! Il avait rencontré le mosasaure, les raptors...pour finalement se laisser abattre par un vulgaire catcheur mal orienté ? Impossible. Alors, je me rendis compte que je tremblais. Je tremblais de rage. Je tremblais d'inquiétude. De frustration. De dégoût. Cette sensation même qui m'avait poussé à taper dans les murs et à retourner le SAS du Mosasaure lorsque nous y étions avec Blake. Hélas, il n'était pas bon de me pousser dans de tels retranchements, il s'en était aperçu ce jour-là.
Alors je me retournais vers mon geôlier attitré. Profitant de la distraction qui venait d'avoir lieu, je le gratifia alors un violent coup de genoux entre les jambes. Il se plia littéralement en deux et je ramassais l'arme qu'il venait de faire tomber au sol pour protéger ce qui lui restait de virilité. Ni une ni deux, je mis en joue et tirais, profitant de ces années d'entraînement pour amener la balle où je le voulais.
Celle-ci alla se loger dans le mur, à quelques centimètres de la tête de Nicholls. Instantanément, je sentis tous les canons se pointer sur moi.
•"Nicholls, espèce de fumiste ! On se sent l'âme d'un agent double ? Regarde-toi, tu te sens mieux loti que nous ? Tu as demandé où était la sécurité hein ? Je te suggère de considérer le peu d'espace qui sépare cette balle de ton crâne luisant pour t'en aviser. La prochaine fois que tu t'en prends à l'un de mes agents, ce n'est pas la tapisserie que je vais défigurer ! Et dire que je t'avais confié Marry...tu me donnes la nausée..." fis-je, chargée de menaces. Il était de notoriété publique je lorsque je me mettais à tutoyer les gens, ce n'était pas de bonne augure. Nicholls ne méritait guère plus de respect que la poussière sous mes semelles. Le bras encore chargé de tensions, je pris conscience de toutes ces armes pointées sur moi et lentement je baissais le bras. C'était déjà miraculeux que je ne fusse pas déjà entre quatre planches avec ce qu'il venait de se passer et assurément, si je conservais ce pouvoir plus longtemps j'allais le payer très cher. Si je tentais quoique ce soit d'autre, ils n'allaient pas me laisser la moindre chance et cela aura été, mes derniers mots.
HRP :
Ingrid sent la colère monter quant au comportement de Dean car il a été en contact avec sa fille et voilà qu'il se révèle être un imposteur. En plus, il a frappé un de ses agents, inconcevable !
Elle donne un coup de genou dans les parties de son ravisseur et s'empare de son arme.
Tire à quelques centimètres de la tête de Dean et le menace ouvertement.
CODE BY ÐVÆLING
Dim 11 Nov - 2:47
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Son cœur avait implosé tandis que ses yeux humides contemplaient le corps immobile de l’agent de sécurité. Pourquoi pleurait-elle ? Elle était triste, oui, terriblement triste de savoir que c’était de sa faute, qu’elle était coupable de sa mort potentielle. Mais il y avait autre chose, dans cette tristesse qu’elle ne comprenait pas, qu’elle ne cernait pas. Sa proximité avec l’agent Blake, peut-être ? Il était son mentor, son professeur de survie sur cette île. Le voir à terre signifiait finalement bien plus et venait souligner sa propre incapacité à agir sur quoi que ce soit. Elle eut envie de se lever, de marteler de ses misérables poings le torse du Régisseur pour lui faire entendre sa détresse, mais non, elle resta là, prostrée, immobile, secouée par le rythme de sanglots qui mourraient dans sa gorge.
Ingrid Powell, elle, ne l’entendit pas de cette oreille. Fut-ce la colère ou la frustration de n’avoir pas agi plus tôt ? S’élevant, se saisissant d’une arme, elle tira, provoquant un nouveau sursaut chez Laura. Mais aucun corps ne tomba. Seul Dean sembla encaisser la chose, enfonçant sa tête dans ses épaules pour mieux être sûr d’esquiver l’impact. Leur colère se réorientait vers lui, forcément. Lui qui avait trop facilement tourné son dos à ses collègues pour mieux en mettre un au sol. Elle entendit la voix de la chef de la sécurité se faire entendre, sans comprendre ce qu’elle disait. Le mouvement se créait plus près d’elle, la jeune Norah Ayoun s’avançant vers Julian pour mieux l’osculter. Les yeux écarquillés, Laura l’observa faire, attendant un verdict, cherchant à voir si elle tentait de le réanimer ou pas… Mais non. Pourquoi ne le faisait-elle pas ? D’un regard adressé par la jeune femme, elle comprit. Il vit. Elle s’était trompée. Pourquoi s’était-elle trompée ? Le soulagement l’envahit et ses muscles se relâchèrent un peu plus, laissant l’homme qui la tenait la possibilité de la lâcher. Elle ne tenterait plus rien, elle serait sage, docile.
La voix du chef des malfrats se fit à nouveau entendre, ordonnant l’évacuation de la jeune fille blonde qui hurlait en se tordant de douleur. Laura écarquilla les yeux tandis qu’il fit un autre commentaire, parlant de main coupée. Il sait. Le niveau de sécurité de la base de données ne s’arrêtait pas à un simple code, heureusement pour eux. Il nécessitait l’empreinte digitale de la main des deux femmes. Instinctivement, Laura rassembla ses bras contre son corps, inquiète de savoir que deux personnes étaient emmenées ailleurs. Serrant une dernière fois la main de Claire, elle lui dit simplement : « Ca va aller… Claire, ça va aller, je te le jure… » Mais pouvait-elle seulement le lui promettre ? Le regard de la PSG croisa à nouveau celui de son Némésis du moment, se plissant, comme pour lui faire comprendre qu’elle avait compris. Qu’elle ne se laisserait pas entièrement faire.
Qu’il félicite Nicholls la dégoutait. Comment pouvait-il encourager la violence. Comment pouvait-il féliciter le KO de Julian ? Pour la première fois de sa vie, Laura se surprit à désirer la mort d’un homme. Pire encore : elle s’imaginait planter un couteau dans sa poitrine avec rage pour mieux voir la vie s’éteindre en lui. Et, d’une parole, il choisit à nouveau la violence. Les coups tombèrent, Dean fut autorisé à venir en offrir quelques-uns à la jeune fille blessée et au vétérinaire tandis qu’un homme s’occupait à nouveau de la médecin en chef. Instinctivement, elle eut un mouvement en avant, prête à se ruer vers eux pour essayer de les aider. Mais une main se referma sur sa tignasse, provoquant un cri de surprise autant que de douleur. Forcée de se relever, emportée vers l’arrière, elle fut projetée sur l’estrade où elle s’écroula à nouveau. S’appuyant sur ses avant-bras, elle essaya de se redresser mais un violent coup de pied la fit lâcher un cri de douleur, forçant son corps à se recroqueviller sur lui-même, position fœtale protectrice. Tâchant de respirer, elle ne put que regarder l’homme s’accroupir à ses côtés, la peur se lisant dans les yeux de la jeune Indienne. Instillant un peu plus de culpabilité en elle, il se permit même de la toucher. Sa voix était presque douce, dérangeante, tout comme le contact de ses doigts sur sa peau, caresse sordide et malsaine qui la révulsait entièrement. Et à nouveau, les menaces. Ton cher Julian. Elle fronça les sourcils, cherchant à comprendre où il voulait en venir, appuyant plus encore sur un homme déjà à terre, hors d’état de nuire. Mais cette phrase avait réveillé tant de choses en elle, incontrôlables. « Si je n’ai pas de cœur… Ca fait de nous des personnes capables de se comprendre… » Son regard se voulait dur et pourtant, elle tremblait d’effroi, se sachant terriblement vulnérable, exposée.
Une nouvelle distraction se fit entendre et un talkie fut trouvé sur la petite blonde blessée à l’épaule. Laura lui adressa un regard, manquant presque de sourire de l’audace de la chose. Les mots étaient peu compréhensibles mais, mis bout à bout, ils signifiaient quelque chose. On allait venir les aider. On viendrait les sauver. Ingrid Powell fut de nouveau la cible de coups pour ce qu’elle avait fait mais l’espoir venait de regagner le cœur de Laura qui toisa l’homme. Il voulait le code, pointant de son arme les autres. Du temps. Il nous faut gagner du temps. Même si quelqu’un se trouvait au laboratoire, il leur serait nécessaire d’emmener Laura et Claire dans celui-ci pour mieux déverrouiller les choses. Et la jeune femme préférait s’enfuir dans la jungle infestée de bêtes tueuses plutôt que d’obéir décemment à ces monstres. Alors, livrant la suite de chiffres et de lettres, elle lui offrit le fameux code. « Inutile de vous en prendre davantage aux autres, c’est le bon… Mais même avec ce simple code, vous savez aussi bien que moi que vous aurez besoin de nos empreintes digitales pour ouvrir la base informatique. » Et elle n’était pas prête à laisser disposer de son corps pour cela, qu’importe les regards de loup que l’homme qui avait frappé Julian pouvait lui adresser.
Résumé:
- Laura sait grâce à Norah que Julian est vivant. - Elle appréhende la séparation et sait que les terroristes savent pour les empreintes digitales. - Elle encaisse difficilement les attaques physiques et les nouvelles menaces. - Soulagée d'entendre dans le talkie qe quelqu'un a reçu leur signal de détresse, elle donne le code avant de souligner au Régisseur qu'il n'a pas encore gagné la partie.
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Je ne sais pas depuis combien de temps j'étais dans les vappes, je me souvenais juste d'avoir pris le coup de crosse de trop et zou rideau, j'étais partie dans le pays dans les songes. C'est fou comme les hommes pouvaient être susceptibles dès qu'on leur cassait quelque chose. Remarquez c'était peut être sa main pour s'amuser en solitaire donc du coup ben il ne pourrait plus pendant un moment. Par contre ce salaud avait frappé fort car pour me mettre K.O il fallait y aller. Et fallait qu'il prie pour que je ne mette pas la main sur une arme en me réveillant car sinon il irait rejoindre Dieu. Il avait dit quoi Vladimir déjà? ah oui " mon rôle ce n'est pas de juger les terroristes mais de les envoyer devant Dieu et lui jugera". Voilà ce qui allait arriver à ce connard.
Je sentais que je revenais vers le pays des gens réveillés et bordel que j'avais mal au ventre, à mon avis j'allais avoir de beaux bleus pendant quelques temps. Bon pas grave, pas comme si j'avais une vie privée active, donc j'aurais le temps de me remettre. J'ouvris les yeux et je ne voyais que des pieds. J'avais eu pire comme vue, je tentais de me redresser doucement car je grimaçais à chaque mouvements. J'avais pas encore toutes les idées bien en place mais j'entendis la douce voix de mon débile préféré parler. "Tiens la pétasse se relève, j'ai pas du cogner assez fort." Je me mis à genoux le regard hautain avec un rictus sur le visage, mas je ne dis rien car au moment de vouloir répondre, je fus prise d'une quinte de toux et je vis du sang. Ouais alors là non j'étais pas d'accord.
Je pris un instant pour regarder autour de moi, bon Blake était au sol...super la sécurité...on brillait par notre non efficacité. Kara était au sol aussi. Ok donc la doc était out...j'aurais presque pu penser qu'on était dans la merde. Mais vu que personne n'était mort j'en déduisis que Masrani n'avait pas craché le morceau. Ah ben elle avait peut être des qualités alors. La blonde qui était protégée par Powell semblait n'avoir pas reçu de soins et Powell avait le regard d'un animal enragé. Et une arme....rohhh mais elle attendait quoi pour tirer? J'arrivais à me lever et je tenais sur mes deux jambes, la toux ne passait pas. Je ne savais pas que le message de secours avait été entendu, perso j'essayais encore de reconnecter mon neurone.
On nous mit par binome et je me retrouvais avec une femme que je ne connaissais pas. Je marchais lentement et je pris le canon de l'arme dans le dos pour avancer. Mon connard favori apparu devant moi. Je n'hésitais pas une seule seconde et je lui crachais dessus. Sa figure était maculée de sang. Je savais que c'était stupide ce que je venais de faire d'ailleurs cette fois je pris un coup de crosse dans le visage et je mettais un genou à terre. C'est là que je vis crâne d'oeuf s'approche de la blessée et d'un homme à côté d'elle. Euh mais il était pas censé être avec nous celui là? Cette scène semblait capter l'attention de pas mal de monde. Quand à moi, mon garde avait braqué son arme sur moi. Je me relevais lentement. "Au fait je suis malade...tu devrais peut être aller te nettoyer...tu sais les maladies transmissibles par le sang sont très dangereuses.... après moi c'que j'en dis."
Franchement je jouais avec le feu, mais je ne pouvais rien faire de plus vu mon état et puis là j'étais un peu esseulée dans la résistance avec Blake au sol. Franchement Powell me ferait presque peur avec son regard et je pigeais pas qu'ils aient pas plus peur que ça. Et je ne comprenais pas du tout pourquoi boule à zéro tapait les gens du parc. Je n'aimais pas les traîtres mais je ne pouvais rien faire. Je défiais toujours notre garde du regard et je voyais qu'il doutait un peu de mes paroles. L'avantage d'avoir une peau blanche et être maigre, je pouvais passer pour malade, en plus avec la douleur des coups je transpirais. Le parfait tableau de la malade. J'entendis Masrani en train de parler avec leur chef...ben ma cocotte autant leur donner l'autorisation de te couper des morceaux avec une phrase pareille.
Spoiler:
-Vic se relève et est pas en super forme -Elle tente de faire croire à son garde qu'elle est malade et qu'elle va lui transmettre avec le sang dans le crachat. -Elle a prit un coup au visage et se calme
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Ses neurones entraient en ébullition, essayant de trouver une faille dans la situation. Tout se passait au ralenti pour elle. Dean Nicholls s’avançait, tel un lion, vers la jeune fille blessée et l’autre vétérinaire du parc présent. Julian était toujours à terre, Norah s’occupant de lui, une autre fille de la sécurité ramenée auprès d’elle, bien amochée. Tous avaient pris pour leur grade. Mais elle était de ceux qui pouvaient d’estimer heureux de n’avoir encaissé qu’un unique coup. Était-elle l’unique ? S’ils ne faisaient rien à Claire, non, mais le souvenir du coup vint lui souffler une idée. Une idée aussi folle que tordue mais… Peut être que cela pourrait faire la différence. Peut être que cela pourrait créer l’ouverture voulue. Peut-être même pourrait-elle permettre à quelqu’un de sortir de là ? Prétexter une douleur lancinante à cause de ce coup reçu mettait les preneurs d’otage en mauvaise posture. Mais sous quel motif ? D’où viendrait cette douleur ? La nature de femme de Laura la rattrapa bien assez vite et, soudainement, elle se trouva géniale, essayant de ne pas transparaître cette idée dans son comportement, ses expressions.
Intérieurement, elle espéra seulement être suffisamment bonne actrice pour jouer la chose à la perfection. Alors, dépliant son corps, elle fit mine de vouloir se redresser, avant de grimacer, de se tordre à nouveau de douleur en gémissant. Elle devait en faire des caisses, sans non plus que cela ne passe pour une carricature. Pliée en deux comme lors d’une mauvaise période mensuelle, elle lâcha un gémissement. « Nom de… » Et, rapidement, elle afficha une expression de panique. Elle s’imagina la scène comme étant réelle. Si elle s’en convainquait elle-même, ne serait-il pas plus facile de convaincre les autres ? Tous les autres ? Elle songea rapidement à la réaction potentielle de ses employés et sur déjà que démentir les choses après coup serait légitime… Mais pour l’heure. « Non… Non ! » Avec la rage du désespoir, elle posa une main sur son bas ventre, là où le coup avait frappé. Et de nouveau, un petit cri de douleur tandis qu’elle simulait un nouveau spasme, une nouvelle douleur fulgurante, tentant de rester digne malgré tout. « Mais qu’est-ce que vous avez fait ! » Son regard paniqué était remonté sur le Régisseur, diffusant cette peur sans nom, cette panique instable baignée de douleur. Et enfin, les mots sortirent de sa bouche, mensonge éhonté mais nécessaire s’il leur permettait de prendre un avantage quelconque. Mon bébé… » Voix brisée, coupée par des pleures qui montaient et cette douleur lancinante qu’elle imaginait presque comme présente dans son ventre. Puis, elle laissa échapper un cri plus perçant, plus révélateur, toujours pliée en deux, ses pensées ricochant les unes contre les autres pour trouver suite à cette idée, pour décortiquer ce qu’il se passait.
Résumé:
- Laura fait croire qu'elle est enceinte pour obtenir un traitement de faveur qui pourrait leur offrir une ouverture à l'avenir.
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This is my LegacySo, are you gonna die today, or make it out alive ? You gonna conquer the monsters in your head and then you'll fly. Fly, Phoenix, fly.