Cela fait quelques semaines que Claire Dearing a découvert cette lettre, glissée précautionneusement sous la porte de son bureau, et si jusque là elle avait décidé de le garder pour elle, il en est autrement aujourd'hui. Et pour cause, la jeune femme a compris qu'elle n'était pas la seule dans ce cas. Elle a remarqué que depuis ce jour là, certains de ses amis, et de ses employés ont changé de comportement, et semblent un peu plus sur leurs gardes. Tout ceci semblait trop étrange pour qu'elle n'essaye pas de comprendre.
Ayant eu les réponses qu'elle attendait, elle a décidé de faire une réunion ouverte à tout le monde, dans la grande salle de l'hôtel Loch Ness. Un mail avait été envoyé à chaque employé, sans forcément parler des lettres de menaces pour ne pas alarmer tout le monde avant même d'avoir pu en parler en face à face.
Vous avez donc été convié ce soir du 03 Novembre à vingt-et-une heure, et vous êtes désormais en place. Beaucoup de vos collègues sont là, et la directrice Claire Dearing, accompagnée de Mademoiselle Masrani, se tiennent toutes deux sur l'estrade pour être vues par l'ensemble des personnes présentes. Elle expose clairement les faits, ainsi ceux qui n'en ont pas reçue se voient choqués d'apprendre cette nouvelle, et très vite les gens commencent à se regarder les uns les autres, sachant très bien que le coupable est ici.
Les voix de plus en plus fortes couvrent très vite la petite voix de Claire, et elle regarde son amie Laura qui pense la même chose qu'elle, que tout devient incontrôlable. La panique commence à se faire sentir dans l'assemblée et il est temps de reprendre le dessus. Alors Claire prend son micro et se met à crier de toutes ses forces dedans pour qu'enfin, l'attention revienne sur elle. Elle reprend donc où elle en était, demandant à tout le monde de ne pas paniquer, qu'une enquête était désormais ouverte. Elle invite ceux qui auraient une quelconque information qui lui serait utile à venir la voir dans son bureau. Au moment où elle commence à faire un question-réponse avec tout le monde, une porte claque, suivie d'un coup de feu. Tout le monde hurle, avant de finalement se mettre à terre. Certains hurlent encore, avant qu'une grosse voix ne leur ordonne de se taire. Chose faite.
Une dizaine d'homme cagoulés entrent, armés de fusils, et commencent à pointer l'ensemble de la foule. Ingen. Claire l'a très bien compris quand l'un d'entre eux se rapproche rapidement de Laura et elle, et les menace de son arme. Elle se demande ce qu'ils veulent, et ce qu'ils comptent leur faire.
A savoir
- Il n'y a pour le moment aucun blessé - Le coup de feu qui a été tiré était au plafond - Vous ne savez pas qu'il s'agit d'Ingen et ignorez pourquoi ils font ça. - Pour le moment, seul la panique habite l’hôtel. - On essaye que chaque participant poste sa réponse avant la réponse du pnj. - Les preneurs d'otages ne vous donneront aucune info.
- Il n'y a pas d'ordre de passage, ni même besoin d'utiliser le dé pour le moment. - La date du rp est placé au 03 Novembre pour plus de cohérence
« Tu n’arriveras pas à me convaincre, ne cherche pas. C’est une idée de merde. » Les bras croisés contre sa poitrine, la jeune femme dévisageait la directrice du parc qui avait soupiré devant l’attitude bornée de la PDG. Prévention. Le mot sortait à nouveau de la bouche de la rousse et Laura leva une main autoritaire devant une nouvelle vague de paroles qu’elle repoussait entièrement. « Dans quel but ? Six lettres envoyées dans le but de nous effrayer ? J’en reçois à la pelle, ce genre de lettres, d’entreprises annexes qui veulent juste me voir m’écraser ou de citoyens lambdas qui se pensent capable de m’intimider. Tu crois vraiment que c’est différent, cette fois ? Un bobo du Texas a du trouver six timbres et s’est dit que c’était la chance de sa vie. Je n’accorderai pas de crédit à de simple bouts de papiers ! »InGen. Et voilà que sortait l’autre mot magique qui consistait à enclencher la fille de Simon Masrani sur le mode No way back. « Et là encore, ce serait idiot de leur part. Ils veulent la même chose que nous alors pourquoi nous traiter de Dieux quand ils sont, à leurs yeux, au-dessus de ça ? Non. Je serais là parce que je le dois. Mais ne compte pas sur moi pour prendre la parole, je n’encouragerai pas la terreur à se répandre sur ce parc. » Et ce fut sur ces dernières paroles qu’elle avait quitté le bureau de Claire. Elle avait beau l’apprécier, parfois, ses décisions exaspéraient Laura et elle ne savait quoi faire pour lui rappeler qu’elle était hiérarchiquement assise au-dessus d’elle… Pour le moment, en tous cas, car les nouvelles que Damian lui avait apportées il y a de cela quelques semaines tendaient à démontrer l’inverse.
Laura avait changé, mûri, grandi. Cela faisait maintenant plus de deux ans qu’elle vivait sur cette île et elle ne pouvait se contenter de rester la petite fille timide et apeurée qu’elle était au tout début. Non, elle était devenue plus forte, soutenue par certains visages qu’elle appréciait voir, se forgeant dans la forge en explorant le terrain, cherchant à repousser ses limites un peu plus chaque jour. Certains voyaient cela comme si elle souhaitait se prouver quelque chose, d’autres simplement en l’observant grandir sur ce terrain. Elle avait rejoint l’hôtel, trouvant refuge dans sa suite où elle rumina, bougonnant contre elle-même et contre cette réunion qui ne l’enchantait pas. Il n’y avait nulle peur à avoir, car nul danger imminent, là était son point de vue. Le seul danger, il provenait des dinosaures à l’extérieur, ceux qu’il fallait rattraper, remettre en enclos afin d’assurer la sécurité de tout le monde dans ce parc. Se changeant rapidement, elle enfila cependant la tenue de la parfaite petite PDG pour laquelle bien des gens la prenaient. Une robe simple mais prêt du corps, griffée par un nom qui parlait aux adeptes de la fashion Week, aux couleurs solaires, réhaussant son teint. A ses pieds, des escarpins simples mais qui la faisait malgré tout grandir de huit bons centimètres. Observant son reflet dans le miroir, elle finit par attacher ses cheveux avec de multiples épingles pour mieux fixer son chignon. Et finalement, elle se rendit au point de rendez-vous.
Ils n’étaient pas nombreux à avoir fait le déplacement mais chaque corps de métier s’était déplacé. Elle eut un sourire quand elle vit que Julian Blake s’était aventuré à une réunion barbante et repéra également Ingrid Powell, fraîchement promue chef de la sécurité. Elle remarqua également Norah Ayoun et lui adressa un doux sourire, ne se souvenant que trop bien des mésaventures que son chat lui avait fait. Finalement, elle regarda Claire, la rejoignant sur l’estrade, mais ne lui adressa pas un mot. Elle lui avait déjà offert le fond de sa pensée, il était inutile de reprendre aux yeux de tous ce conflit. Garder les apparences était chose importante… Alors Claire commença à parler, n’y allant pas par quatre chemins, forçant Laura à pincer les lèvres. Son regard se promenait sur tous les présents, cherchant des réponses dans leur regard, le sien s’essayant à la détermination face à cette terreur que la rousse instillait dans leur esprit. Elle aurait volontiers coupé la parole à la directrice plus d’une fois, mais, très rapidement, ce fut depuis l’assistance que les coupures se firent. La voix de Claire se retrouva rapidement noyée sous les autres et Laura poussa un long soupir. Quand elle lui lança un regard, celui de l’Indienne cherchait à lui faire entendre qu’elle l’avait prévenue. Mais mademoiselle Dearing reprit rapidement les rênes, hurlant dans le micro, provoquant une grimace chez la jeune femme due à la tonalité forcée. Le calme se fit un peu plus, permettant à l’oratrice de poursuivre pour mieux conclure, ouvrant alors la possibilité aux questions.
Une première question… Qui ne trouvera probablement jamais sa réponse. Une porte claqua au fond du hall, forçant les regards à se braquer vers elle. Laura fronça les sourcils, cherchant à identifier le galopin qui se sentait pousser des ailes à pouvoir se permettre pareille grossièreté. Mais, alors qu’elle faisait un pas en avant, la détonation la stoppa net. Se laissant tomber à terre, accroupie, elle n’eut aucun mal à comprendre ce qu’il se passait. Des coups de feu, elle en avait entendu plus d’un, même s’ils avaient été couverts par le casque qu’elle portait à l’entraînement. Son instinct la poussa à chercher un endroit où se cacher, où fuir. Mais elle était à découvert, trop visible, trop facile comme proie. Elle avait crié, exclamation de surprise tandis que son sang ne faisait qu’un tour, l’adrénaline pulsant à nouveau dans ses veines. Pourquoi je me suis fringuée comme ça.. Ah, et ces douces pensées parasites qui envahissent son esprit. Relevant ses yeux noirs, elle évalue la situation, voyant la dizaine d’individus cagoulés prendre place dans la salle de réception. Certains se postent devant les entrées, d’autres viennent intimer à la petite foule de présents de se grouper… La porte de service. Là, juste à côté de l’estrade, si facile d’accès… Retournant sur ses pieds, elle fit volte face et s’accrocha à la poignée avec force de désespoir, ouvrant la porte à la volée pour mieux tomber face à un autre individu armé qui pointait son gros calibre sur sa tête, la forçant à reculer. Son regard croisa celui de Claire, lisant dans les yeux azurés de la rousse la même peur qui devait l’habitait. Perdant l’équilibre sur ses échasses, elle finit par tomber en arrière, se rattrapant à l’aide de ses coudes tandis que l’individu cagoulé fit mine de vouloir approcher sa main d’elle. « Je vous interdis de me toucher ! »
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This is my LegacySo, are you gonna die today, or make it out alive ? You gonna conquer the monsters in your head and then you'll fly. Fly, Phoenix, fly.
J’ai terminé mon repas et me voila entrain de descendre de ma chambre tranquillement pour retourner à l’enclos voir comment se comporte le Pachycephalosaurus depuis l’autre jour. Dur dur de s’adapter à la solitude pour une bête qui vit habituellement seule mais bon, il est bien à l’opposé de moi. Je vis en groupe alors que punaise, ce que j’aimerais ma tranquillité, si tu rentres pas dans les cases et boire un verre avec tes collègues ça ne plait pas.
Je passe devant une porte qui est la salle de réunion, sur la porte un panneau “ Réunion Ouverte “... Eh ça pourrait être un bon moyen de faire croire que je fais partie du collectif tout en en ayant rien à foutre, le Pachy attendra, je vais juste poser mon cul dans le fond et écouter d’une oreille, ça me rappellera ma scolarité. J’entre discrètement et un débat a déjà commencé sans que j’y porte intérêt, je croise juste quelques têtes que je connais, la petite mignone de la sortie en canoë et je vois qu’il y a la Masrani aussi qui semble se prendre le chou avec Dearing. Sans m’asseoir je me pose dans le fond contre le mur, je fais un peu tâche, ils sont tous bien habillé mais moi je suis la avec mon treillis, le couteau dans les poches, ma montre de survivaliste au poignet et le Keybar d'accrocher à la ceinture.
Voila pourquoi j’aime pas ce genre de réunion, à part le fait que les gens s’habillent comme des peignes cul ça fait que blablater sans venir à l’essentiel. Question, réponse, pas besoin de “ oui mais moi je “ toi ton avis, qui que tu sois, on s’en tamponne le coquillard. Planquer dans les bureaux, c’est pas eux qui sont sur le terrain, c’est pas eux qui voient ce qui se passe en temps normal. Tiens, ça parle d’un truc qui semble intéressant, j’ai peut être jugé un peu vite, ce mot dont ils débattent, je l’ai reçu moi aussi, a l’heure actuelle il doit faire la décoration du fond de ma poubelle. Je devrais au moins leur dire..
Oh puis ça gueule déjà, y’en a une qui a besoin d’un micro pour se faire entendre en plus, génial, j’en parlerais une autre fois au détour d’un couloir, j’ai pas envie de passer mon temps dans la basse cour, si c’est pour voir un duel de gueulards j’irais voir les tricératops, ils sont bien plus intéressants.
Je tourne les talons et me dirige vers la porte mais un grand coup de pied l’enfonce, qu’est ce que c’est que ce bordel, encore un connard d’écolo qui va nous emmerder, qu’il retourne bouffer du quinoa en manifestant pour la sauvegarde des singes dans l’enclos des raptor, trou du cul, je vais le virer de…
“ PAN “
Oh punaise, c’est plus sérieux que prévu, ce connard vient de faire un trou dans le plafond avec un fusil. Celui-ci s’époudre sur le bureau en dessous de l’impact. De ma position sur le côté de la porte, il ne m’a pas vu, j’attrape mon couteau et je regarde la salle, surprise. Je suis à la meilleure place pour avoir l’effet de surprise et je vois dans le fond, Masrani essayer de s’enfuir. Elle a raison la tiote, on sait jamais. Je fais un pas lentement en direction de la porte, j’ai le couteau en main, prêt à attaquer… Je prend ma respiration et… Masrani se retrouve de l’autre côté de la salle, canon sur le front. Putain de merde, c’est pas un simple écolo, ils sont trop bien organisé pour ça.
Je m’empresse de ranger mon couteau à sa place et met les mains sur la tête tout en restant derrière la porte. Il faut la jouer intelligemment, je me rend pour essayer de dialoguer et comprendre leurs attentes. Qu’est ce qui a bien pu se passer, les Masrani nous ont encore pondu une connerie où quoi ?! Bref, selon leurs intentions et ce qu’ils vont dire mon camp n’est peut être pas encore choisi mais on va passer dans l’analyse. Ecoutons ce qu’ils veulent, observons les armes qu’ils ont, leur nombre et leur équipement, avant de savoir comment battre notre possible ennemi comprenons qu'ils sont et pourquoi font il ça.
Je recule d’un pas pour être à une position plus visible pour tous et ne pas montrer ma possibilité de les surprendre, toujours les mains sur la tête et ne bouge pas, attendant de comprendre et regardant la réaction de tous
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Mar 30 Oct - 13:35
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Prise d'otages
Tout le monde
03 Novembre 2013 - 21h
Les coudes posés sur mon bureau, je plaçais ma tête dans mes mains et me mis à soupirer. Je n'aimais pas les engueulades, et encore moi quand il s'agissait de gens qui étaient importants pour moi. Et aujourd'hui, c'était comme si tout allait de travers. Mon café s'était renversé sur ma tenue deux fois d'affilé, m'obligeant à passer à l'hôtel pour aller me changer, je ne mettais plus la main sur un dossier que je devais traiter, et pour couronner le tout, je venais de me prendre la tête avec Laura. J'ai bien conscience que nous ne pouvons pas toujours être sur la même longueur d'ondes, mais lorsqu'elle m'a confié les rennes du parc il y a deux ans, je lui ai promis de toujours tout faire pour assurer la sécurité des employés, afin de ne pas reproduire les erreurs que nous avions pu faire par le passé. Selon elle, faire une réunion avec tout le monde, ou du moins qui ce sent concerné, ne rimerait à rien. Ce serait donner satisfaction au détraqué qui nous a envoyé des lettres de menaces. Certe, elle a l'habitude d'en recevoir, mais je doute que nos employés soient dans le même cas. Elle oublie parfois que nous n'avons pas forcément tous grandi sous les projecteurs, ni était habitué à la jalousie des gens. Peut-être que pour elle, cette lettre de menace ne représente rien, mais pour moi, ainsi que certaines personnes qui ont montré clairement que ça les touchait, c'en est tout autre. Et je ne reviendrai pas sur ma décision de rendre public ce qui est arrivé. Il faut que chacun sache, que ceux qui en ont reçu et dont on ignore encore l'existence se manifestent et qu'ensemble, on puisse trouver le coupable. Je ne suis pas de celle qui reste les bras croisés, et je ne vais pas commencer. Qu'il s'agisse Ingen la met hors d'elle, et je peux le comprendre au vu du passé de sa famille avec eux, mais il faut réellement qu'on fasse quelque chose, et qu'on les prenne au sérieux. Je regarde l'heure à ma montre, avant de soupirer. Je vais aller me poser un peu, toute cette histoire semble me prendre toute mon énergie, et je n'ai pas forcément le moral. Je décide donc de fermer mon bureau, tant pis pour le travail qu'il me reste, et une fois dans ma jeep, je file jusqu'à l'hotel. J'essai de ne croiser personne, pour ne pas me faire accoster, mais je ne peux m'empêcher de regarder autour de moi. J'ai souvent l'impression d'être épiée depuis que j'ai reçu cette lettre, et je me dis que si ça continue comme ça, je vais virer parano. Une fois arrivée dans ma chambre, je file sous la douche rapidement, et profite de son eau bouillante durant une bonne dizaine de minutes, et quand je sors, j'enfile une tenue décontractée pour restée couchée. Je me repose une bonne demi-heure, si ce n'est un peu plus, et finalement, je me prépare pour ce soir. La réunion a lieu dans la grande salle de l’hôtel, et je dois encore peaufiner quelques détails. Une fois sur place, je m'assure que tout est correcte, que le micro marche bien, et rapidement, je vois les premiers employés arriver. Avec tout ça, je n'ai pas pris le temps de manger, mais je suis tellement tracassée que je n'ai pas réellement faim. Je jette un coup d'oeil à Laura, qui ne semble pas vouloir m'adresser la parole, et je commence alors à énumérer les faits. Un vacarme incessant prend place dans la pièce, et je vois dans le regard de Laura qu'elle me le reproche. Je décide alors d'y remédier, en parlant bien fort dans le micro afin de capter l'attention de tout le monde. Ce qui marche. Je sais que certains vont tomber de haut, que d'autres vont avoir peur, et que le reste se pose beaucoup de questions. Je leur propose alors de les poser, et alors que la première se fait entendre, un brouhaha se fait entendre, une porte qui claque, et un coup de feu. J'entends hurler autour de moi, et mon corps se laisse tomber au sol. Qu'est ce qu'il se passe? Je vois quelques hommes entrer, cagoulés, et très vite, je sens des frissons courir le long de mon dos. Ils sont armés, et pendant que certains encerclent nos employés, d'autres se rapprochent de nous et montent sur l'estrade. J'entends la voix de Laura, qui semble tenir tête aux hommes armés, et j'ai peur pour elle. J'ai peur de ce qu'ils pourraient lui faire. L'un d'eux se rapprochent de moi, et pointe une arme devant moi, m'ordonnant de me redresser, et une fois que je suis debout, du moins que j'essaie de ne pas retomber tellement mes jambes tremblent, je me sens poussée contre un mur. La douleur dans mon dos est forte, mais j'ai l'impression qu'elle disparaît rapidement. La peur et l'adrénaline ont raison de moi, et je ne bouge pas, attendant de voir ce qu'ils veulent.
Devoir se pointer à une réunion en soirée après une journée de repos, fallait vraiment que ça en vaille le coup. Julian avait repris un rythme coutumier et s'il ne se sentait pas tout à fait guéri, il persistait à donner le change. Au moins on ne l'ennuyait plus à lui demander d'aller voir le psy ou à lui poser la question qui le mettait tout de suite de mauvais poil "tu vas bien?". Alors il mentait, en permanence et ça lui convenait bien. Même lorsque Powell avait été promue, il l'avait félicitée et sans grincer les dents s'il vous plait ! Depuis leur engueulade, ils s'évitaient ou se parlaient courtoisement afin de ne pas inquiéter les autres agents. La vérité au delà de cela, c'était qu'elle le méritait, et ce bien plus que lui. Il s'était fait une raison de toute manière, il était meilleur sur le terrain dans l'impulsivité du moment que derrière un bureau à taper des rapports et à rendre des comptes à Dearing.
En parlant de Dearing, elle était là évidemment, debout sur son estrade accompagnée de Masrani. Masrani qui était entrain de sourire en le regardant. Était-elle contente de le voir ou bien se moquait-elle de lui ouvertement de se pointer à un meeting aussi chiant ? Il préféra ne pas y réfléchir plus, cogiter au sujet de Masrani ne lui faisait clairement pas du bien, aussi, il détourna les yeux et l'ignora tout comme il ignora la tenue dans laquelle elle se présentait. Lui s'était contenté de sa tenue d'intervention, malgré la journée de repos, histoire d'être correct. Il n'avait pas pris ses armes, tout juste son téléphone au cas où. Comme à son habitude, il bouda les chaises pour venir s'adosser au mur de la salle dans un coin naturellement stratégique qui lui permettait d'observer toutes les allers et venues de la réunion. Lorsque tout le monde fut là, Dearing commença à expliquer la raison de la présence des personnes conviées. A mesure qu'elle étalait les faits, Julian sentait son sang bouillir. Sans déconner ? Des lettres de menaces ? Et il apprenait cela seulement maintenant ? Le brouhaha soudain envahit la pièce. Certains étaient effarés d'apprendre la réception de ces courriers, d'autres comme lui de ne pas avoir été mis au courant.
Il lança un coup d'oeil à Powell et à Hill qui ne semblaient pas pour le moins surprise. Savaient-elle de quoi il s'agissait ? Il se renfrogna, les bras toujours croisés sur sa poitrine, laissant les présents s'enflammer tout seul. Après un temps qui lui sembla être une éternité, Dearing poussa une gueulante pour se faire entendre. Julian ne broncha pas, bien qu'il continua de penser qu'elle s'y prenait mal. Elle annonça qu'une enquête était ouverte, encore un élément qu'il n'aurait pas dû ignorer et il fut tenté de quitter la pièce pour les laisser se démerder. Si on ne jugeait pas nécessaire d'informer la sécurité pour ce genre de menace, pourquoi l'avoir convié ce soir à cette pseudo réunion d'information ?
Il n'eut cependant pas le temps d'y réfléchir plus, une porte claqua sur sa droite immédiatement suivi d'un coup de feu. Comme toutes les personnes présentes, il plaça ses mains sur sa tête et s'accroupit sur le sol. De son emplacement, il put voir les dix personnes cagoulées qui venaient de prendre d'assaut la salle de réunion. La voix de Laura le fit tourner le visage de l'autre côté de la pièce et il serra les mâchoires lorsqu'il aperçut un des terroristes tenter de s'en prendre à elle. Evidemment...Masrani et Dearing étaient des cibles de choix. Restait à savoir ce que ces hommes voulaient. Les menaces en papier étaient une chose, passer aux armes à feu en verrouillant les issues une autre. Quelle pouvait-être la suite des événements ?
D'ici quelques heures, on s'interrogerait de savoir où sont passé Masrani et Dearing, on viendrait jusqu'ici car c'était le dernier endroit où on les savait présentes. Il y aurait alors potentiellement d'autres otages d'ici là, ou les premières exécutions. De part son expérience militaire et ses diverses missions terrain avant Jurrassic World, Julian se sentit le plus à même d'agir. Qui pourrait les sortir d'ici ? Son regard dévia jusqu'à Powell. Elle était la nouvelle responsable de la sécurité, ses pouvoirs en terme d'opérations étaient incommensurables. Il fallait la faire sortir afin de préparer les représailles, organiser un plan de sauvetage, mais si les terroristes apprenaient qu'elle détenait ce haut poste, jamais elle ne mettrait les pieds dehors, ils la placeraient surement sous haute surveillance entre Masrani et Dearing.
C'était peut-être un début de solution.
Julian se redressa lentement, en prenant soin de garder les mains en l'air. - Je suis le responsable de la sécurité du parc, commença-t-il lentement en faisant un pas. Je ne suis pas armé.
Il préférait le préciser tout en s'avançant vers l'estrade. Le chef de la bande devait se trouver par là, non loin de Masrani et Dearing.
- Si vous nous expliquiez vos revendications, peut-être pourrions nous trouver un terrain d'entente avant qu'il n'y ait des blessés.
Trouver un terrain d'entente, discuter, aborder une possibilité de coopération, il l'avait déjà vu faire, tout comme il savait que souvent, celui qui se constituait volontairement prisonnier était celui jeté dans l’arène aux lions. Il n'avait pas peur, puisqu'il n'avait rien à perdre et si on lui autorisait à faire sortir une seule personne pour rapporter la volonté des terroristes, il savait qu'en choisissant Powell, elle pourrait mettre en place un plan, des représailles et tous les sauver.
La première réponse lui parvint avec la douleur d'un coup de crosse dans le ventre puis un second au niveau de l'arcade sourcilière. Il crut que son crâne venait d'exploser mais entendit qu'on lui ordonnait de s’asseoir plus loin, contre le mur sur l'estrade. Au moins s'était-il rapproché de Masrani et Dearing, si les choses tournaient mal, il pourrait tenter un truc. Même à un contre trois, sans arme, il pourrait en mettre au moins un hors d'état de nuire.
Les monstres et les fantômes existent. Ils vivent à l'intérieur de nous et parfois... ils gagnent
Mar 30 Oct - 18:23
Invité
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Étrangement j'avais la sensation que l'ambiance qui régné dans le parc était lourde. J'avais quitté le centre de contrôle car, je devais me rendre à une réunion et autant dire que j'étais déjà très en retard. J'avais quand même pris le temps de me changer, en retard un peu ou en retard beaucoup ça n'allait pas changer grand chose et je n'étais pas une adepte de ce genre de moment. En retournant à ma chambre j'avais l'impression que le silence avait envahit les abords de l'hôtel. Ce qui était plutôt étonnant vu que d'habitude il avait toujours un tas de monde et du bruit de la jungle mais, ce soir c'était calme. Je montais dans l'ascenseur pour rejoindre ma chambre avant de passer une tenue plus confortable et surtout qui n'indiquerait pas que je suis de la sécurité. Beaucoup de monde ici le savait mais, je n'aimais pas porter la tenu de boulot pour des activités autre que mon travail. Une fois prête je reprenais pour descendre. Je sortais de l'ascenseur avant de regarder autour de moi, le silence encore une fois. Pourquoi n'y avait-il personne dans l'hôtel ? Où était passé tous le monde ? J'avais du mal à croire qu'on avait tous étaient convoqué et que j'étais la dernière. Je passais rapidement une mèche de cheveux derrière mon oreille avant de prendre la direction de la salle de conférence. Je n'y avais jamais mis les pieds mais, je savais où elle se trouvait.
J'arrivais dans le couloir avec une démarche un peu rapide pour éviter de louper la conférence et d'arriver comme un cheveux sur la soupe. Je me stoppais néanmoins à quelque mètres de la porte de la salle. Mon regard se posa sur deux hommes armés jusqu'au dents et qui semblait garder la salle. Je plissais un peu les yeux détaillant leur tenue. Une chose était sur, il ne faisait pas partie du groupe de sécurité. Est-ce que Laura Masrani ou Claire Dearing avait demandé à une sécurité extérieurs de monter la garde ? Et si c'était le cas pourquoi ? Un des hommes posa soudainement son regard sur moi avant de faire signe à son collègue. Mon instinct me disait de fuir rapidement, ce n'était pas une situation normal. Je faisais demi-tour avant de m'enfuir en courant. J'étais contente que ma blessure à la cuisse soit totalement guérit car, il y a quelque mois de ça je n'aurais pas pu courir. Un coup de feu retentit derrière moi et je me baissais instinctivement en mettant légèrement les mains sur la tête comme un réflexe de protection. Ils avaient l'air décidés à me stopper et un nouveau coup de feu retentit derrière moi. Une vive douleur s'empara alors de mon épaule et je m'effondrais à l'angle de la sortie du couloir qui mené à la salle de conférence. "Merde !!" La balle avait touché le haut de mon épaule et je pouvais sentir la brûlure qui se propagé dans mon épiderme. Je posais ma main sur la plaie avant de prendre une grande inspiration pour vérifier avec mon doigt si, la balle était toujours dans mon corps. Je serrais les dents en faisant sortir l'objet métallique.
Je me relevais prête à repartir pour rejoindre l'ascenseur et monter dans ma chambre afin de prévenir les collègues de la sécurité mais, au moment où je me redressais l'un des deux gars m'attrapa. Je tentais de me débattre avant qu'il n'appui sur l'emplacement de la blessure. Je lâchais un cri de douleur avant de limite m'effondrer sous mon propre poids. "On l'emmène avec les autres !" Je marchais en direction de la salle de conférence sans pouvoir me débattre. Son arme était appuyé sur le milieu de mon dos et je pouvais entendre mon coeur raisonner dans mes oreilles. Qu'est-ce qui était entrain de se passer ici ? Il toqua sur le bois de la porte avant de l'ouvrir, je réalisais alors soudainement et avec horreur qu'un nombre incalculable de personnes venaient d'être prise en otage. Je levais la tête vers l'estrade et je remarquais Laura Masrani qui semblait être en charmante compagnie un canon sur la tempe. Claire Dearing était elle aussi dans une situation compliqué. Mon regard se posa sur Julian qui était lui aussi sur l'estrade en fâcheuse posture. Le type me faisait avancer pour se rapprocher du gars sur l'estrade, je remarquais alors Ingrid au premier rang. On était foutu sans Ingrid à l'extérieurs on avait aucun moyen de faire intervenir l'équipe de sécurité. L'homme se stoppa et m'intima de me mettre à genoux en appuyant un peu plus son arme dans mon dos. Je secouais légèrement la tête, j'avais pas l'intention de plier devant lui. Je l'entendais rire légèrement avant de poser sa main sur mon épaule et d'appuyer de toute ses forces. La douleur m'envahit alors et je laissais un léger cri de douleur s'échapper de mes lèvres avant de plier et de tomber à genoux. Il relâcha son emprise avant de faire demi tour pour reprendre son poste devant les portes de la salle.
Un des hommes prit la relève et m'ordonna de me décaler et de mettre les mains sur la tête. Je rassemblais mes forces et je levais les bras tout en grimaçant. Heureusement, la balle n'avait rien touché et j'avais encore l'usage de mes bras. Je me décalais vers Ingrid pour venir m'agenouillé à ses côtés. Je regardais autour de moi avant de m'adresser discrètement à ma cheffe. "C'est quoi ce bordel ?" Je continuais de regarder droit devant moi pour éviter qu'ils ne remarquent qu'on était entrain de parler ensemble.
codage par Laxy Dunbar.
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Mer 31 Oct - 10:38
Invité
Invité
J'avais reçu une convocation pour une réunion dans un salle de l’hôtel mais en fin de journée. Je ne savais pas trop quoi en penser et puis pas la peine de me prendre la tête sur le sujet autant simplement attendre la réunion pour savoir. Pour la journée mon planning n'était pas chargé et je décidais d'aller m’entraîner au tir et de faire du sport. Ca faisait pas rêver c'est sûr mais fallait avouer que question occupations le parc ne proposait pas un choix très exceptionnel.
Tout en prenant ma douche, je me dis que se serait pas mal aussi d'aller potasser un peu des bouquins sur les dinos pour apprendre à mieux les connaitre. Pour le moment je n'avais rencontré que des gens de la sécurité et une doc donc personne pour m'aider sur la compréhension de ces animaux. Donc les livres restaient mes meilleures aides. Donc je passais la matinée à réviser comme une étudiante...souvenirs, souvenirs. Avec un bon chocolat au lait, j'arrivais à réviser plusieurs heures sans m'en rendre compte. C'est con qu'il ai fallu que j'atteigne la trentaine pour comprendre l'importance des études. Bah mieux vaut tard que jamais non? genre je comprends vite mais faut m'expliquer loooooongtemps...quelques années.
Enfin quand je senti que mon neurone commençait à surchauffer je décidais de fermer les livres, prendre un repas rapide et direction la salle de sport pour une heure d'exercices intenses. Vu la géographie du lieu il valait mieux être affûté physiquement pour crapahuter à la recherche de dinos. Y'avait même un sac de frappe mais toute seule c'était pas marrant, pour ça je préférais avoir un partenaire. Depuis que j'étais arrivée j'hallucinais encore sur le niveau exceptionnel d'équipements à disposition du personnel. Ils ne pouvaient pas dire qu'ils ne pouvaient pas bosser. Une fois le sport terminé j'allais me doucher, ouais sentir le fauve ne me plaisait pas plus que ça et une bonne douche chaud/froid était le truc parfait pour calmer mes muscles et être ok pour passer au stand de tir.
Alors là c'était comme un magasin de jouets pour moi, des armes , des armes et encore des armes. J'en pris trois et je m’exerçais. Je ne voyais pas les heures passer car en plus je démontais et remontais les armes, je les nettoyais. J'étais dans mon élément. Mon tel se mit à bipper , c'était l'heure d'y aller , pfff quelle corvée. Je rangeais les fusils mais je gardais mon arme de service sur moi. Depuis cette lettre j'étais armée. Pas que j'avais peur mais si un abruti tentait quoi que ce soit il en prendrait une entre les deux yeux. Je mis l'arme à l'arrière de mon pantalon et le tshirt par dessus.
Quand j'arrivais à la salle il y avait déjà du monde , les boss ainsi que Blake et Powell. D'autres personnes que je ne connaissais pas. Je m'asseyais dans un coin éloigné des autres. Faut pas oublier que j'étais un peu sauvage. Les deux boss semblaient pas trop ok l'une avec l'autre et je me demandais bien pourquoi. Puis la rousse prit la parole et expliqua pour les lettres, donc je n'étais pas la seule à en avoir reçu , ce qui était logique. Mon regard alla vers Powell et Blake, il semblait étonné donc j'en déduisis qu'il n'en avait pas reçu. Il y eu un flot de questions, et moi je restais les bras croisés sur mon siège.
Le danger des dinos n'était pas assez important, fallait en plus maintenant prendre en compte le danger des humains. J'en avais eu un aperçu en venant à l'héliport, des gens m'avaient insulté, je leur avais répondu avec un doigt d'honneur et un grand sourire colgate. J'attendais d'en savoir un peu plus quand le calme serait revenu, ce qui fut fait par la voix puissante de red en mode maîtresse d'école. Seulement le calme fut de courte durée, un coup de feu retentit et je sursautais de surprise. C'était quoi ce bordel encore? je me retournais en mettant ma main sur mes reins pour récupérer mon arme. Seulement je me ravisais très vite. ils étaient une dizaine, avec des armes de guerre ...j'aurais au pire à peine le temps d'en descendre un avant de me faire fumer.
Je remis mon t shirt en place discrètement et mis mes mains sur la tête. Pas la peine de jouer la héros pour rien. Je vis Blake se lever pour .....parlementer? il était sérieux là? Depuis quand on négocie avec des terroristes? mon côté yankee était pas trop ok avec ça. Et bien sur ça ne servit à rien car il se prit un coup de crosse, bon pas assez fort pour l'envoyer au pays des rêves. Mon regard alla vers Powell, elle aurait peut être une idée...mince on était quand même un certain nombre de la sécurité, on allait bien arriver à faire quelque chose.
Jeu 1 Nov - 10:49
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• Plus d'un an après l'arrivée d'Ingrid sur l'île •
Prise d'otages à Jurassic World
avec les participants de l'Event
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Je lançais l'impression de mon rapport d'intervention et en relu une dernière fois l'intégralité. Par-dessus le papier, je vis l'un de mes agents -Victoria Hill- passer derrière ma porte restée entrouverte. Il ne m'en fallu pas davantage pour ramener cette fameuse réunion à mon bon souvenir. Je soupirais. Moi qui avait prévu de passer la soirée avec Marry, j'avais dû lui annoncer qu'elle allait encore une fois, rester seule aujourd’hui. Sa mine boudeuse m'avait contrarié, c'est vrai que je passais de moins en moins de temps avec elle et il faut dire qu'elle ne manquait pas une occasion de me le remettre en plein front. Enfin...il faudra composer avec ça. Je fermais la lumière, après avoir attaché mon arme à la taille et remis ma veste sur les épaules. Sans parler de froid, le léger vent qui se levait en fin de journée pouvait suffire à entamer les santés les plus fragiles.
Lorsque j'arrivais dans la salle de réunion★ j'étais finalement l'une des premières. Je n'en étais surprise qu'à moitié étant donné que je savais certains de mes collègues un peu mous. Étrangement d'ailleurs, Blake était déjà arrivé et puisque nous étions toujours en froid, je pris soin de m'asseoir à bonne distance de lui au premier rang qui semblait ne pas remporter de suffrages. J'avais également repéré un homme, de carrure imposante pendant que je remontais l'allée. Ce devait être Nicholls, Marry m'en avait vaguement parlé et pas qu'en bien. Il n'avait pas l'air commode et même un peu décalé dans cette grande salle lumineuse. A y bien penser peut-être que je l'étais également : en tenue de travail, j'arborai la veste couleur navy d'Isla Nublar et le pantalon près du corps qui y était assorti. Rien de bien extravagant, il faut l'avouer. Les "convives" arrivaient peu à peu et je reconnus évidemment Hill que j'avais croisé, la famille Dearing, mais aussi Anderson et le vétérinaire bougon, Dockery. Alors, je reportais mon attention sur l'estrade où Claire et Melle Masrani semblaient en désaccord. Une bien belle entrée en matière qui annonçait une réunion formatrice, sans aucun doute. Je croisais les bras et haussais un sourcil désapprobateur.
Puis, elles se décidèrent à commencer. Claire embraya sur les lettres de menaces qui s'étaient propagées sur l'île. Je baissais la tête en repensant à ces mêmes mots désorganisés que j'avais moi-même reçus. Sur le moment, j'avais été saisie par son contenu et avais songé à le notifier. Avant Isla Nublar il m'était arrivé d'en recevoir quelques-unes, lorsque les enquêtes avaient connu quelques déboires et je savais par expérience que le mieux étaient de partager les faits. Mais ici, j'avais hésité car la surprise passée, je n'y avais pas accordé beaucoup de crédit. Puis le travail s'accumulant autour de moi, je n'y avais progressivement plus pensé, si bien que j'avais même fini par l'oublier. A cette nouvelle, une espèce de brouhaha vint envahir la pièce, chacun y allant bon train quant à son petit commentaire effaré. Les bras toujours croisés, j'attendais la suite. Après tout, nous étions là pour trouver des solutions, non ? Se lamenter sur son sort n'apporterait rien de positif à la situation. Je regardais Claire Dearing peiner à concentrer l'attention sur elle. Fallait-il lui montrer comment faire ? Elle semblait démunie face à ça, moi qui la croyait rompue à ce genre d’événements. Masrani, elle, ne semblait pas vouloir prendre la parole pour aider sa collègue à ramener l'ordre. J'esquissais un sourire en coin car je le savais : elle aurait aisément pu y arriver si elle l'avait voulu. Finalement, après quelques invectives lancées avec force au micro, le silence revint plus ou moins. Dearing annonça qu'une enquête allait être ouverte : "Un peu mon neveu, c'est la moindre des choses!" pensais-je ironiquement. Parfois j'avais l'impression d'être de retour dans mon ancien service à New-York...et ce n'est pas un compliment.
Puis soudainement, une décharge retentit. J'étais suffisamment familière de ce genre de son que j'identifiais rapidement comme étant un coup de feu. Je me retournais prestement, une main déjà placée sur mon arme, dissimulée sous ma veste. La femme à côté de moi laissa échapper un hurlement et le lui plaquait ma main sur la bouche, agacée. Stop aux mauvaises caricatures de films. Avant de tenter quoique ce soit, j'analysait la situation : une dizaine d'hommes armés venaient de pénétrer dans la pièce. Deux d'entre veux venaient de se placer près de Masrani et de Claire Dearing et les menaçaient désormais de leurs armes respectives. Beaucoup s'étaient prostrés à terre, et d'autres avaient les mains sur le crâne. Du coin de l’œil, je vis ce M.Nicholls qui s'était décalé derrière la porte et le mouvement vite avorté de Victoria pour prendre son arme. Elle avait raison, ce n'était pas judicieux. Du moins, pas encore. Alors, Blake s'avança les mains sur la tête. Je croisais furtivement son regard et ce que j'y lu ne me plût pas du doute : l'étincelle qu'il avait lorsqu'il s'apprêtait à faire une chose inconsidérée venait de s'allumer mais de là où j'étais, je ne pouvais le dissuader de quoique ce soit. En effet, voilà que la seconde d'après, il se proclamait chef du service et usurpait ma place. Le plus simplement du monde. Surprise de ce retournement de situation, j'ouvris la bouche, prête à nier et répliquer mais quelque chose me fit hésiter. •"Mis à quoi jouez-vous, Blake ? C'est à croire que vous ne pouvez donc jamais vous empêcher de faire l'imbécile..." grognais-je plus pour moi-même que pour mon voisin d'infortune. Visiblement, notre entretien houleux dans ses appartements n'avait servi à rien car il n'avait pas écouté un traître mot de ce que j'avais pu lui souligner...Pour toute réponse, il reçu son lot de coups, un dans l'estomac et l'autre en plein visage avant d'être placé entre les deux responsables. Je cillais au moment de l'impact mais au fond, je devais bien admettre qu'il avait raison. Peut-être pourrons-nous parlementer avec ces intrus ? D'ailleurs qui étaient-ils ? Et comment avaient-ils pu s'introduire sur l'île ? J'avais pourtant pris soin de faire surveiller les liaisons et les arrivées sur Isla Nublar...A ma connaissance, la téléportation n'était pas encore de mise, bien que les équipes du laboratoire étaient très au point ici. Peut-être devrais-je me mettre à la prière car à part une opération du St-Esprit non, je ne vois pas.
Un nouveau ramdam de coups de feu attira mon attention et je tournais la tête vers l'entrée dont les portes s'ouvrirent en grand sur...Mora ? Que diable faisait-elle dehors ? L'accès se referma sur deux grands gaillards armés eux aussi et l'un d'entre eux poussait mon agent devant lui et la fit s'agenouiller de force à mes côtés. Je remarquais alors sa blessure à l'épaule qui saignait et écarquillais les yeux. Elle n'était même pas armée, pourquoi lui tirer dessus ? Au sol, elle se décala vers moi pendant que son bourreau retournait en position. Puis, elle entama une discussion en chuchotant. Je haussais imperceptiblement les épaules pour lui signifier que je ne savais rien de plus pour le moment. Mes méninges fonctionnaient à plein régime et j'allais certainement le payer d'une belle migraine le lendemain. Enfin, si nous voyions le lendemain arriver, bien-entendu. Je devais agir vite car les choses n'allaient pas aller en s’arrangeant et Mora continuait de subir hémorragie. De plus, j'avais croisé successivement les regards de Blake et de Victoria qui semblaient attendre une idée miraculeuse vienne à moi. Oui j'avais de la jugeote, mais je n'avais encore jamais orchestré de miracle !
Nous étions potentiellement trois personnes armées, en comptant le Hagrid des temps modernes qui se tenait toujours près de la porte et en émettant l'hypothèse qu'il sache se servir de son couteau à pain. Trois contre douze, avec les deux vigiles au-dehors. C'était suicidaire. Il nous fallait des renforts, indéniablement. Avoir des gardes changeait la donne puisque cela anéantissait tout espoir de sortie. Alors, ce seront les autres qui viendront à nous. Discrètement, je retirais ma chemise de mon pantalon afin de cacher le port de mon arme. Celle-ci avait toujours était un peu grande pour moi et bien que je m'en plaignait d'habitude, aujourd'hui c'était une aubaine. Toujours tirée à quatre épingles, j'étais maintenant débraillée et me relevais pour retirer lentement ma veste. Le garde le plus proche se retourna et pointa son arme aussitôt, suspicieux : •"N'y pensez même pas et baissez donc ceci. Je ne fais que venir en aide à cette jeune personne que vous venez d'abîmer." Je parlais d'une voix forte pour couvrir les éventuels bruits et cliquetis de mon arme que je voulais dissimuler et je m'agenouillais sur Mora. C'était déjà un miracle qu'aucun geste n’ait été tenté, ce qui m'encouragea à continuer, tout aussi fort et de dos pour masquer la visibilité de mes mouvements : "Je sais bien que vous vous moquez de mon avis, mais je vais vous le donner quand-même : vous savez, nous irions plus vite si vous consentiez à nous donner les raisons de votre présence ici, le chef -celui que vous avez assommé à moitié- avait raison. Parce que à rester ainsi muets comme des carpes, j'ai comme l'impression que les choses n'aboutiront pas à du concret. Et entre nous, vous venez d'interrompre une réception importante à laquelle vous n'étiez pas convié. Outre le fait que c'est d'une impolitesse offensante, il ne faudrait pas faire traîner cette déconvenue plus que de raison, vous ne croyez pas ? Il fallait que j'occupe l'espace sonore, quitte à dire des inepties. Cela me permit de déposer ma veste en travers des épaules de Mora que j'avais redressé contre le dos d'une chaise en position assise. Je parlais fort pour faire diversion mais mon regard n'avait pas quitté Freya car sans qu'elle ne s'en doute, je venais de l'investir d'une lourde mission : celle de me servir de couverture.
En effet, dans la poche intérieure de ma veste se tenait mon talkie. Une main dans le dos de Mora et l'autre sous la veste, je faisais mine d'appuyer la blessure mais en réalité, je cherchais le boîtier à tâtons. Elle trouverait sans doute ceci bizarre mais il ne fallait pas qu'elle y voit une quelconque tentative intéressée de ma part à son égard... Lorsque je trouvais le dispositif, je triturais le mécanisme quelques secondes avant de finalement trouver le petit loquet qui notifiait directement au centre de contrôle que la situation était critique. En général, il était destiné aux faces à faces avec des dinosaures belliqueux mais ce soir, c'était tout comme et des renforts seraient tout aussi bienvenus ! J'appuyais dessus sans vergogne et je vis le voyant rouge clignoter à travers le tissus. Alors, je pris la main de Mora et la plaçais dessus pour le cacher, comme si elle compressait à son tour le filet de sang. J'avais eu cette idée en constatant que, dans leur hâte de bourriner, ils n'avaient même pas pris le temps de nous fouiller. Espérons qu'ils ne décident pas subitement de me faire des palpations...
CODE BY ÐVÆLING
Jeu 1 Nov - 16:44
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Spoiler:
Lien du Rp destiné au lancé de dé La prise d'otages Type de dé choisi Jurassic Vos points de compétences 7 (1 lancé) Vos options (pour le dé Jurassic)
1 et 4: Ivy essaye de se rapprocher de johanna et y parvient sans encombre 2 et 5: Ivy essaye de se rapprocher de johanna mais un assaillant le voit et la blesse. 3: Ivy est tombée lors de la panique du coup de feu et elle s'est fait mal.
Dé si blessure Type de dé choisi Jurassic Vos points de compétences 7 (1 lancé) Vos options (pour le dé Jurassic) 1: cheville 2: visage 3: poignet 4: epaule 5: cuisse
Prise d'Otages
Tout le monde
Je marchais dans les couloirs, tranquillement alors que j'écoutais Joh, qui revenait sur la soirée d'Halloween qui avait eu lieu au bar il y a quelques jours. On avait passé un super bon moment, nous qui aimions nous déguiser, c'était là une occasion parfaite. J'avais été un peu stressée à l'idée d'y aller, ne sachant pas comment j'allais voir le bar sans Gabriel, mais au final c'était relativement vite passé. La déco d'Halloween m'avait bien aidée fallait dire. Et puis, Joh aussi. Elle m'avait expliqué que c'était Mason qui avait racheté ses parts et qu'apparemment il avait fait pas mal de travaux dedans pour tout changer. C'était un bon point, ça m'aiderait à ne pas penser à Gabriel quand j'y retournerai pour voir cette nouvelle déco. Car je devais admettre, que même s'il ne s'était jamais rien passé avec lui, Gabriel me manquait. Il y avait ce truc, qui semblait constamment nous attirer l'un vers l'autre et pour autant, nous faire peur. Si bien que ni lui ni moi n'avait osé faire un pas qui aurait pu changer la donne. Mais au fond, il avait tout de même pis une certaine place. Mais c'était du passé, et il avait quitté l'île sans venir me voir. ça voulait bien dire quelque chose, que je n'étais pas si importante que ça. Me rendant compte que j'étais partie dans mes pensées, et plus ou moins vers Gabriel, je secouais la tête et me repris pour appuyer sur le bouton de l'ascenseur. Je n'avais écoutais que de très loin ce qu'elle me disait, mais je savais de quoi elle voulait parler. Mason, la soirée, l'alcool, les mecs en général. C'était quand même nos sujets de discussions favoris. Je l'aime bien moi Mason. Il est gentil. Après son retour, et depuis que Joh était ma colocataire, on passait souvent au bar, c'était là l'occasion qu'elle trouvait pour essayer de nous lancer, Gab et moi, et puis, pour elle de se rincer l'oeil. Mason et elle, je sais que quelque chose se trame, vu ce qu'il se passe occasionnellement entre eux, mais je sais que Joh elle, ne semble pas encore prête. Elle a souffert et c'est d'ailleurs pour ça qu'elle était partie. Mais ayant parlé plus d'une fois avec Mason, je sais que c'est quelqu'un de bien. Et qu'il semble peut-être un peu plus à elle qu'ils ne le pensent. La porte s'ouvrit, et on s'engouffra toutes les deux dans l'ascenseur. Il y avait déjà quelques personnes, et après les avoir salués, je regardais si le bouton du rez de chaussé était allumé. Il y avait une réunion ce soir, et ces gens devaient sans doute y aller. Les portes se refermèrent et je sentis l'ascenseur descendre.
Le mouvement de foule nous emmena ensuite jusque dans la grande salle de réunion et je regardais les personnes présentes. Il y avait déjà pas mal de monde, alors j'attrapai le bras de Joh pour que nous nous mettions dans un coin un peu tranquille. Sa cousine était sur l'estrade, et elle sembla nous adresser un mouvement de tête afin de nous saluer. Je savais qu'elles se voyaient souvent, mais ça ne l'empêchait jamais de faire un petit geste pour Joh. Quand elle était partie après Roan, Claire et moi on avait discuté, on avait cherché à la trouver, mais ça, je ne voulais pas que Joh le sache. J'aurai sans doute pu lui dire, mais j'avais peur qu'elle me prenne pour une folle. Je lui fis un sourire, et très vite, le discours commença. Je devais être de celles qui étaient choquées d'apprendre l'existence de lettres de menaces, n'en ayant pas reçue, mais la seule éventualité que quelqu'un ait pu en glisser une sous ma porte me faisait froid dans le dos. Il y avait quelqu'un sur l'île prêt à nous faire du mal, et ça ne m'enchantait pas. J'avais pas signé pour ça. Les voix montaient autour de moi, avant que finalement, Claire ne se mette à crier. Des fois malheureusement, il n'y avait que ça pour capter l'attention de gens. Et la panique pouvait couvrir tous les bruits du monde. Je jetai un oeil à Joh voir si elle était au courant, étant donné son lien avec Claire, mais elle sembla aussi choquée que moi. Claire n'avait peut-être pas voulu l'alarmer sans avoir plus de détails. Quand le brouhaha cessa, un question-réponse débuta, mais personne ne put avoir la première réponse. Un coup de feu retentit, et mon sang se glaça. C'était la première fois que j'en entendais un vrai, et je n'aimais pas ça. Des cris résonnèrent, le miens sans doute aussi, et tout le monde voulu se mettre à terre. Malgré moi, je me sentis emportée par le mouvement, et je me retrouvais allongée sur le sol. Mon corps tremblait comme une feuille, et je plaçais mes mains au dessus de ma tête, comme pour me réconforter. D'autres coups de feu résonnèrent, suivis d'une porte qu'on ouvrait. J'entendais vaguement des voix, je compris que des gens avaient pénétré dans la salle et qu'il s'agissait d'une prise d'otage. Un homme avança en parlant, mais un coup se fit entendre, il avait du morfler. Puis un autre parla, et une femme ensuite. Moi j'avais bien trop peur pour relever la tête et regarder. Si j'avais su, je serai restée dans la chambre à regarder une de nos séries romantiques. Puis en pensant à ça, je pensais à Joh, et à la cohue. J'espérais qu'elle n'avait rien. Je me décidais à tourner la tête pour essayer de la retrouver, et je la vis à deux ou trois mètres de moi. Elle était trop loin, et à cet instant, j'avais besoin de sa présence à mes côtés. Alors je commençais à ramper, centimètre après centimètre, pour essayer de m'en rapprocher. Malheureusement, n'ayant pas relevé la tête plus tôt je n'avais pas vu qu'il y avait un homme armé non loin de moi. Il se rapprocha, et même s'il portait une cagoule, je pouvais devnier qu'il n'était pas content. _ Tu crois aller où comme ça toi?
Il posa son énorme botte sur épaule pour m'empêcher d'avancer plus et je pouvais sentir tout son poids sur moi. Je laissais échapper un petit cri, pour ne pas dire un gros, et me plaquais au plus près du sol pour me soulager de son emprise. Mais ça faisait bien trop mal, et même s'il n'y avait eu aucune violence dans son geste, j'étais sûre qu'il avait réussi à me déboîter quelque chose.
Son monde s’écroula tandis qu’une poigne de fer se fermait sur son bras, la faisant glapir de mécontentement, de terreur. Elle tentait de garder la tête froide, mais la petite voix au fond d’elle hurlait de panique. De force, elle se fit soulever dans les airs, l’arme finissant bien trop proche de son corps pour être ignorée. Elle l’admira, hypnotisée par le fusil d’assaut autant que par celui qui la tenait fermement avant de dévisager la scène. La violence. Tous avaient bien réagi, de base, cherchant à se protéger dans une situation qui n’engageait rien de bon. Et puis, Julian Blake s’était levé sous son regard terrorisé, cherchant à ouvrir le dialogue avant de se prendre une série de coups qui ne firent qu’agiter davantage l’Indienne dans les bras de son garde du moment. Elle eut envie de lui crier d’arrêter, de ne rien tenter, mais ailleurs, tous gigotèrent un peu avant de se raviser. Une blonde tenta sa chance, rapidement maîtrisée, criant sous la douleur qu’on lui infligeait, forçant Laura à se débattre un peu plus dans la prise de fer qui la contrôlait. Puis, la porte s’ouvrit, de nouveaux hommes entrèrent, lançant avec eux une jeune fille, certainement au mauvais endroit au mauvais moment. La voix d’Ingrid Powell se fit entendre et Laura la regarda, désespérée, comme si c’était la dernière fois qu’elle pouvait la voir. La gifle claqua forçant le cou de l’agent Powell à se tordre pour mieux encaisser le choc.
Celui qui semblait être le leader se détourna alors de la responsable de la sécurité récemment nommée. Si on s’en sort… Oh oui, des choses risquaient de changer après ces évènements, mais il fallait d’abord y survivre. Laura songea un court instant à Damian, priant pour qu’il soit resté dans sa chambre d’hôtel, au sommet du bâtiment. S’avançant vers l’estrade, l’homme attrapa Claire et fit mine à son acolyte de lui amener la PDG de l’entreprise. Légère comme une plume, la calant sous son bras, il la déplaça sans grande gêne, la plaquant également contre le mur. Ils étaient légèrement à l’écart du reste des membres du parc, visibles mais inaudibles. Déglutissant avec difficulté, elle se concentra sur ses paroles, pas rassurée pour un clou, mais essayant de comprendre. Les pieds devant. Une épée de Damoclès venait de se poser au-dessus de chacun d’entre eux et si elles n’agissaient pas en conséquence, le fil mince qui la retenait risquait de s’abattre… Elle allait répliquer quand un son fit taire tout le monde. Welcome to the new edge… Elle s’interrogea rapidement avant de comprendre qu’un des portables venait de sonner, lançant une fouille généralisée. Foutez-les à poil s’il le faut. Elle eut un frisson quand le regard de l’homme qui la tenait changea sous cet ordre. Son arme toujours plaquée contre elle, il fit un pas en avant, réduisant la distance entre leurs corps. « Le chef a dit à poil… » Était-ce l’outrage qu’il venait de lui faire ou seulement la peur qui la poussa à lui jeter son poing à la figure ? Blake pouvait se féliciter, s’entraîner sur des Punchingball avait eu le mérite de la durcir un peu. Mais pas suffisamment pour envoyer au tapis son adversaire qui se redressa, réajustant la trajectoire de son arme sur elle. « Sale pute ! » Ah, les hommes et leur ego… Froissez-le et vous devenez une catin en l’espace de trois secondes. Pourtant un sourire fier se dessina sur les lèvres de Laura, bien vite ravalé quand, sans plus aucune délicatesse, l’homme se colla à elle pour mieux palper son corps de poupée. Elle cria tandis qu’il sous entendait qu’avec une robe pareille, le matos devait être bien caché en dessous. Et alors, tirant sur le tissu, il révéla sa peau hâlée. Dans d’autres circonstances, elle s’en serait royalement foutu, le mannequinat l’ayant poussée à se trouver dans des situations pires que celles là – franchement, poser en maillot de bain sur la banquise, vous imaginez ? Mais la violence de l’acte le rendait plus orienté vers autre chose.
Puis, une fois la fouille passée, impliquant l’exposition de la lingerie de Laura Masrani, elle fut à nouveau amenée de force aux côtés de Claire, au centre du cercle formés par leurs employés. Morte de trouille et pas des masses à l’aise, elle croisé une dernière fois le regard de Norah avant qu’un bandeau ne soit posé sur ses yeux, la laissant dans le noir, forçant le reste de ses sens à parler pour elle. Instinctivement, dos à elle, elle chercha la main de Claire, présence rassurante dans une situation qui n’avait rien de sûr. Elle tremblait des pieds à la tête, mal équilibrée sur des Louboutin hors de prix, son bras libre venant cacher un peu de la peau nue qu’elle pouvait. La consigne était claire. Elles seraient responsables de tout ce qui allait se passer. Si l’un d’entre eux était blessé, ce serait de leur faute, à elles. Inadmissible aux yeux de Laura, bien qu’aveuglés dans la situation présente. Son souffle était court et elle sursauta quand il s’approcha d’elles, invisible, venant susurrer à leur oreille ses souhaits, posant ses doigts sur une joue qu’elle agita pour le forcer à fuir. Et finalement, il leur mentionna ce qu’il souhaitait. Les codes d’accès. Evidemment. Sauf que la première réaction de Laura ne fut pas forcément de les lui donner gentiment… « Et vous êtes tellement courageux que vous venez demander ça armés jusqu’au cou et en portant des cagoules ? Vous savez quoi ? Vous n’aurez rien du tout… » La réponse ne se fit pas attendre. Était-ce un pied ou un poing… ? Elle ne put finir sa phrase, son souffle se coupa sous le choc, ébranlant son corps, la faisant tomber à genou. La douleur était poignante, horrible. Pire que lorsque Julian Blake vous fait courir une heure sur un tapis…
Reprenant sa respiration, elle sentit l’agitation ambiante s’électriser, certains ne restant pas de marbre face à une demoiselle en détresse et bien qu’elle ne pût voir, elle savait que la gente masculine, quoique peu présente, risquait d’y passer en premier. S’agenouillant à ses côtés, le chef des criminels réitéra sa question. Entre deux respirations forcées, elle finit par lui lâcher. « Allez vous faire foutre. »Mauvaise réponse. Se préparant à recevoir un nouveau choc, elle fut surprise d’entendre le bruit des coups que l’on donne à la chair sans ressentir de douleur. Ils s’en étaient pris à quelqu’un d’autre. « Non non non ! » Qu’ils s’en prennent à elle, elle le craignait mais pouvait l’encaisser. Qu’ils s’en prennent aux autres… Voilà qui rendait les choses plus compliquées.
Résumé:
Laura se fait littéralement déshabiller pendant la fouille, se retrouvant en sous-vêtements. Puis, elle est amenée au milieu du cercle, yeux bandés, placée face à @Norah Ayoun. Elle tente de résister, se prend un coup de poing dans les côtes avant de provoquer la colère du preneur d’otage qui s’en prend du coup à @Adam Andrew
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This is my LegacySo, are you gonna die today, or make it out alive ? You gonna conquer the monsters in your head and then you'll fly. Fly, Phoenix, fly.
C’est quoi ce bordel ?! Ou est ce que je fais foutu mes pieds, je voulais juste faire acte de présence, faire une bonne image mais je m’en battais les couilles de cette réunion moi et je me retrouve au milieu de tout ça. Le mec me colle son fusil d'assaut sous le nez pour me faire avancer, connard, en un contre un, à main nu je le démonte sans soucis. On va pas faire de vagues et suivre les ordres, on a déjà eu un Super Heros et ça n’a pas marché, attendons l’opportunité.
Je me retrouve donc amené au milieu de tout le monde et fouillé, le mec a trouvé mon couteau et l’a glissé à sa ceinture, je fixe ma propriété et fait un léger sourire au gars sans rien lui dire. Il doit comprendre que je peux être une menace et honnêtement, je sais que ma lame me reviendra, c’est mon bien. J’ai d’un côté une petite blonde et de l’autre notre ami Superman, je regarde la gueule qu’il tire mais lui fait tout de même un signe de tête pour chercher à le rassurer où je ne sais quoi. A mes yeux l’idée était un peu conne mais au moins il a tenté quelque chose, c’est bien, je vois un peu sur qui je peux compter si il y a un truc à faire.
Je pose les yeux sur la gonzesse qui est blessé, elle doit douiller mais bon, nul doute qu’ils ne laisseront personne la soignée. La gonzesses qui semble prendre soin d’elle commence à parlotter avec les mecs mais une gifle vient heurter la joue de celle-ci. J’hésite à intervenir mais il ne faut pas, on encaisse et on observe pour essayer de s’en tirer. Des fusils automatiques, des mecs cagoulés aussi nombreux que nous… Ils ont pas l’air de respirer l’intelligence mais c’est clairement pas quelque chose de bien, ça veut dire qu’ils peuvent faire tout et n’importe quoi. Les portes sont surveillés, les fenêtres sont fermés…
C’est un canon sur ma tempe qui vient me sortir de mon analyse du terrain et j’avoue ne pas aimer cette situation, je continue de fixer mon geôlier qui ne semble pas apprécier. Sans son arme, je le couche c’est sur. C’est pas un monstre physiquement, je peux le broyer, je le fixe dans ses yeux pour voir ce qu’il a dans le bide, il a détourné le regard une fois, il est pas si sûr de lui mais un bruit s'ajoute à la tension de la pièce. Masrani qui a prit son courage à deux mains semble avoir cogné sur un des gars. Ce gros porc semble la palper bien comme il faut, je m’apprête à dire quelque chose mais tout à coup il la lance au milieu du groupe… c’est violent, c’est con mais au moins elle est hors de ses mains. Mais qu’est ce qu’ils peuvent bien vouloir merde..
Ca continue de parler, Masrani la ramène en faisant la morale car ils sont armés, merde, qu’elle fasse pas la con car y’en a qui vont morfler à cause de son caractère. Elle a pas tort la gamine mais bon, c’est peut être pas le moment où la façon de leur faire comprendre. Des coups tombent, je commence a vouloir me lever mais le mecton appuis son arme sur ma tempe et me regarde avec sa position de dominateur pour me faire comprendre qu’il m’ordonne de pas bouger, il me fait même un “non” de la tête. Mec, tu as mon couteau, fait pas le malin car une fois qu’il sera redevenu bien, je te défonce ta gueule et te dépece comme un goret…
« Allez vous faire foutre. »
Mais elle va se.. Oh putain, le playboy qui été un peu plus loin vient de prendre un sacré coup dans les côtes. Punaise, faut faire quelque chose pour les aider où calmer le truc, j’ai une idée. Je lève la tête vers l’homme qui a mon arme et lui demande très discrètement sans entrer dans le rapport de force.
“ Eh mec, dis moi ce que vous cherchez je pourrais peut être vous aider. “
Bon, les deux autours de moi me connaissent peu, ils vont surement me prendre pour un vendu mais si j’arrive à l’avoir par la parole, je saurais ce qu’ils veulent, ce qu’ils cherchent et je pourrais l’emmener où je veux
(c) DΛNDELION
Couleur Nicholls : #009933
Citation :
- Analyse de l'ennemi et du lieu - Signe de soutien envers Julian - Inquietude pour Ingrid et Laura - Tentative de prendre contact avec l'ennemi
Mar 6 Nov - 0:09
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• Plus d'un an après l'arrivée d'Ingrid sur l'île •
Prise d'otages à Jurassic World
avec les participants de l'Event
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Je regardais Mora droit dans les yeux pour lui intimer le silence. Un seul mouvement suspect de sa part et mon plan serait mis à rude épreuve et risquait d'être réduit à néant.J'espérais qu' l'appel aboutirait et que vite, le centre de contrôle allait faire remonter le signal que je leur envoyait depuis mon talkie. Des pas s'avancèrent jusqu'à moi et je me relevais pour faire face à l'homme qui se tenait maintenant juste devant. Je sentis un contact froid par-dessus ma fine chemise et baissais les yeux pour voir le canon de son revolver contre mes côtes. Autant son copain n'avait pas osé le faire mais je présentais que le concernant, il en était tout à fait capable...mais dans ce cas, qu'est-ce qui retenait donc son bras ? Pourtant, ils n'avaient pas hésité à tirer sur Mora. Je fronçais les sourcil, mécontente qu'il s'adresse à moi ainsi et je n'eus pas le loisir de réfléchir davantage car ce bougre m’asséna une gifle comme rarement j'en avais reçu dans ma vie, à tel point que mon corps vacilla sous l'impact. Immédiatement, je ressentis une vive brûlure sur ma joue meurtrie et des picotements se disséminèrent le long de mon profil rougi. J'étais véritablement indignée. Outrée ! J'étais tolérante sur pas mal de choses, mais le manque de respect n'en faisait pas partie. Oh, bien-sûr je n'aurai pas dû m'attendre à mieux de la part d'un tel imbécile mais le fait est que ma fierté venait d'en prendre un coup. Si je ne maîtrisais pas un minimum, je crois que je me serai ruée sur ce grossier individu pour lui apprendre les bonnes manières ! Furieuse, je me contentais donc de lui rendre la pareille et lui infligea la plus grosse claque dont j'étais capable : •"Pas de ça avec moi, mon garçon. Vous devriez revoir vos manières avant d'exiger quoique ce soit." fis-je avec le peu de dignité qu'il me restait. J'aurai sans doute pu être sa mère et c'était dire le genre d'éducation qu'il avait dû recevoir. Quoiqu'il en fut, je relevais la tête et me baissais de nouveau vers Mora pour vérifier son état et que le dispositif fonctionnait toujours.
Alors, un téléphone sonna et je regardais son propriétaire, Dockery. Il essaya de faire le malin mais venant de lui, je doutais qu'il le fasse exprès tant il semblait décalé. Alors, on lui répondit par quelques coups qui achevèrent de faire taire son badinage. J'étais inquiète : était-ce le centre de contrôle ? Si c'était le cas, l'appel n'aura pas abouti et peut-être essayeront-ils de joindre quelqu'un d'autre ? Je soupirais discrètement car avec ce genre d'individu, il pouvait tout aussi bien s'agir du travail que de sa mère, son épouse, ou le livreur de pizzas...
L'homme qui s'était tenu devant moi avait rejoint le centre de l'estrade où se trouvait Masrani et Dearing et leur parlait à l'oreille. D'ici, je ne pouvais entendre ce qui se disait mais je pouvais aisément constater que ce n'était pas des compliments, au vu de leurs visages décomposés. Puis, il se retourna et ordonna que l'on procède à des fouilles corporelles. Ce fut comme si une pierre venait de tomber dans ma poitrine. Je n'avais aucun moyen de leur cacher le fait que j'étais armée, ni même le matériel que j'avais dissimulé sur Mora. Mon plan était un échec cuisant et je ne pouvais désormais plus qu'espérer que mon appel avait eu le temps d'être entendu et qu'il allait aboutir. On s'approcha de moi, un homme d'une carrure assez imposante. Nous étions nombreux, mais tout le monde disposait de son bodyguard personnel. Un luxe dont je me serait bien passée... Moi qui pensait avoir été assez humiliée pour aujourd'hui, voilà que cet énergumène posait ses mains sur moi. Contrairement aux apparences, il se faisait un plaisir de me dispenser d'un travail minutieux et je rougissais de honte et de colère. J'aurai aimé lui donner un bon coup de pied vengeur mais l'arme pointée sur moi m'en dissuada. J'étais impulsive mais avec le temps, j'avais appris à me maîtriser quelque peu. Bien évidemment, il trouva mon arme. Il trouva mes clefs et le pass. Il trouva mon badge avec ma véritable fonction. Tout me fut dépouillé et entassé dans un coin de la pièce. Je n'avais présentement, plus aucun moyen de nous défendre et me retrouvais aussi démunie qu'un enfant en bas-âge. On fit disparaître mon talkie, et aussi l'arme de Victoria. Tout n'était qu'un ramassis de défaite.
Je fis comme on me le demandais et m'avançais pour rejoindre le cercle. Je masquais mon expression de surprise : autant on pouvait me donner un coup pour une simple remarque mais, lorsqu'on me trouvait armée et en train d'envoyer des donnée à l'extérieur, on laissait couler comme si de rien était. Ce n'était pas logique, ou alors ces brutes avaient des gènes de stégosaure dans le ciboulot. Je n'allais pas m'en plaindre... Masrani en avait aussi pris pour son grade et je détournais le regard en la voyant ainsi dévêtue. Sa situation était pire que la mienne, en dehors du fait qu'elle se trouvait là, les yeux bandés et exposée aux yeux de tous. Si je n'avais pas déjà donné ma veste à Mora, peut-être aurait-elle pu la couvrir un peu. Mais hélas, je n'avais plus de tissu à louer. Pour ma part, je m'étais retrouvée à côté de Dockery pour le meilleur comme pour le pire. Lui qui avait déjà piètre allure au naturel, n'avait rien fait pour arranger son état. Peut-être avait-il compris qu'il n'avait pas été embauché pour faire le pitre ?
J'écoutais le chef qui nous expliquait la marche à suivre. Cela ne présageait rien de bon et en tant que chef de la sécurité, je me sentais aussi utile qu'une allumette sous l'eau. C'était une situation que j'avais du mal a accepter. Le mécréant nous exposa alors la raison de sa petite visite. Sérieusement ? Mais qui étaient ces benêts-là ? Tout ça pour quelques chromosomes rafistolés ? Masrani refusa de répondre, à juste titre. Je vis un sbire s'avancer de nouveau mais il s'arrêta sur mon autre voisin et le frappa si fort dans les côtes qu'il se plia en deux. D'accord, je comprenais la manœuvre. Un refus, une représailles. Et je ne pouvais laisser faire ceci. J'eus une pensée pour Mary que j'espérais bien au chaud dans notre appartement : puisse-t-elle y rester. Car elle était du genre à enfreindre la moindre règle que je lui imposais et elle serait bien capable de débarquer vu que je le lui avais interdit. Pour elle, je me devais d'agir pour éradiquer cette menace avant que cela n'aille trop loin. Je m'avançais légèrement de ce qui semblait être leur meneur :
•"Toute cette mise en scène pour une série de chiffres ? Je m'aperçois que vous n'êtes pas plus doué à l'écrit qu'en personne car force est de constater qu'aucun d'entre nous n'a quitté l'île depuis votre billet-doux anonyme. Un peu maladroit, soit dit en passant." J'eus une moue faussement compatissante : "Vous semblez dépassé lorsqu'il s'agit d'organiser et de prévoir les choses, mais rassurez-vous : c'est comme tout, cela s'apprend. Heureusement c'est mon cas. Pendant que vous tentiez de ramener l'ordre, le contre de contrôle a été contacté et sachez qu'ils sont à l'heure actuelle, en train de vous court-circuiter."
Je voulais qu'ils se sentent menacés à leur tour et qu'ils se laissent aller à douter. Je n'avais aucune idée au final, de si mon signal avait abouti et maintenant de toute façon il était coupé. Mais assurément, le centre de contrôle aurait compris que quelque chose clochait avec le bâtiment. Je voulais détourner leur attention quelques instants pour nous faire gagner du temps. Temps qui s’avérait précieux dans notre position. Et je savais par expérience, que les diversions étaient faites pour créer des opportunités...
HRP :
Ingrid rend la gifle qu'on lui a administré
Elle se fait prendre son arme pendant la fouille et le signal qu'elle était en train d'envoyer est rompu
Finalement, elle tente un coup de bluff pour gagner du temps et permettre aux autres d'agir.
CODE BY ÐVÆLING
Mar 6 Nov - 11:57
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La situation n'était pas spécialement confortable, je ne connaissais pas assez bien les lieux pour savoir où étaient les sorties, mais en lançant un rapide coup d’œil je vis qu'elles étaient toutes bloquées. Logique je m'attendais à quoi? qu'ils soient assez cons pour laisser une ouverture pareille? Ils étaient préparés et ça me plaisait moyen, ça plus le fait d'être enfermé je risquais de mal réagir. Après que Blake ai pris une bonne raclée, je reportais mon attention sur Powell qui était en train d'aider une jeune femme qui s'était faite tirer dessus. Bon autre info ils ne rigolaient donc pas. Quoi que moi je l'aurais abattu direct mais ça passons. Pour le moment je restais bien sage, mais je voyais que crâne d’œuf fulminait comme un taureau prêt au combat. J'aperçus aussi Kara, parfait une autre personne avec des notions de combat.
J'espérais qu'il n'allait rien tente tour seul car là ça finirait mal pour tout le monde. Alors qu'un silence lourd commençait à s'installer, un téléphone se mit à sonner et je ne pus m’empêcher de ricaner. La sonnerie était cool, j'adorais cette chanson mais ce n'était clairement pas le moment d’appeler le propriétaire du téléphone. Propriétaire qui d'ailleurs tenta de parlementer et lui aussi reçu un accueil des plus chaleureux. Avec ces gens il ne fallait pas parler, il fallait tirer et poser les questions après sauf que là c'étaient eux qui avaient les meilleurs armes. Suite à ce coup de fil l'ordre fut donné de tous nous fouiller ...bah voyons...autre note à moi même, ils en avaient mis du temps pour décider ça donc finalement ils ne devaient pas être si pros.
Pour le moment toutes les infos que j'avais notés étaient contradictoires mais finalement ils n'étaient peut être pas si bien rodés que ça à la prise d'otages. Un gorille s'avança vers moi pour me fouiller, je ne résistais pas car je savais que mon arme serait trouvée par contre je n'aimais pas du tout la manière dont il baladait ses mains et mon regard froid se braque sur le sien. "Si vous continuez comme ça votre main ne vous servira plus à rien dans quelques secondes..." Il se mit à sourire et insista encore plus sur les palpations. Ok un pervers de base..je lui rendis son sourire, et d'un mouvement vis je lui attrapais la main et lui brisais le poignée. Il hurla de douleur et m'envoya un coup de poing dans le ventre qui me fit me plier en deux. "Sale pute." Je me redressais lentement car il avait frappé fort ce blaireau. "Merci du compliment." Pour seule réponse je pris un deuxième coup. Là je décidais de calmer le jeu, j'avais testé, ils n'avaient aucuns self contrôle et c'était juste des brutes. Bien sur il avait trouvé mon arme et mon badge, le tout mis dans un coin et je notais qu'ils n'avaient déchargées les armes prisent.
Je mis quelques secondes à me remettre debout après le deuxième coup, mais j'y arrivais gardant mon regard de défi. Ah ben les gars, vous m'avez mis en cage, puis touché, faut pas vous attendre à avoir un câlin..Par contre j'avais mal au ventre. On fut amené en cercle et là je vis que Masrani avait été bien plus humiliée que nous. Certains détournaient les yeux pour surement pas la voir dévêtue mais pas moi. Rien à cirer qu'elle ai des vêtements en moins, mais histoire de lui montrer qu'elle était soutenue et qu'on ne céderait pas.
Et là ENFIN une fois qu'on était tous en cercle, leur chef surement, du moins le moins limité mentalement du groupe, décida de nous expliquer pourquoi ils étaient là. Franchement à l'ère du numérique, ils pouvaient pas se payer des hackers pour avoir ce genres d'infos? Masrani eu la bonne réponse et c'est un gars que je connaissais pas qui prit. Ouais donc ils appliquaient le plan. Et là rambo bodybuildé décida de se la jouer collabo...bah au pire il était déjà chauve, on ne pourrait pas le tondre. Poweel choisit aussi son moment pour intervenir et balancer la menace. Ahhh c'était donc ça qu'elle faisait avec la blonde tout à l'heure, bien joué chef. D'ailleurs j'étais à côté de la blessée. Elle saignait encore et là on avait un problème car elle avait besoin de soins. Je sentis aussi un canon contre moi , normal, j'en aurais fait autant à leur place.
Sans mon arme, avec une personne blessée à côté de moi, mes options pour faire une connerie étaient restreintes, donc je laissais les gens parler s'ils le voulaient, en attendant je regardais comment leurs armes étaient attachées sur eux. Certains ne les avaient pas mises en bandoulières...bien. Mais tout ça c'était sans compter que je risquais de me reprendre une raclée si l'envie leur en prenait.
Spoiler:
-Vic a cassé le poignet d'un des gardes, et n'a plus son arme. -Elle est fichée comme forte tête -A pris deux coups de poing dans le ventre