Tu n'as qu'un mot à dire, tu sais ? Et non seulement je te sors de là, mais en plus il n'y aura qu'une seule personne à buter pour ça et je le ferais avec le plus grand des plaisirs.

Ta convalescence t'as offert un sens de l'humour ma parole.

Je suppose que les autres vont mieux que toi déjà. Quand aux questions, je ne vois pas bien ce qu'ils pourraient en dire. On était suffisamment nombreux à te voir te vautrer à l'entraînement que le savoir a dû se répandre comme une traînée de poudre. Quand à ta médaille, n'exagère pas. On a tous été plutôt pitoyable durant cet entraînement mais si tu commences à te ratatiner juste pour ça, t'es pas au bout de tes peines.

Et bien ? N'est-ce pas la même chose ?
Ne mélange pas tout qui plus est, je suis un collègue avant tout.

Il y a 4 ans ! Forbes, c'était il y a 4 ans. Et il s'est passé énormément de choses, il y a 4 ans tu sais. Tout comme il s'est passé des choses en 4 ans également. Tu penses mériter cette médaille ? Si tu le dis. Mais quelqu'un qui ne mérite pas cette médaille, c'est avant tout quelqu'un qui n'a jamais rien foutu de sa vie. Ce n'est pas ton cas. En dépit de ce qui s'est passé, il y a 4 ans (tu sembles kiffer cette date) comme en autre temps, tu prouves avant tout que t'es le genre de personne qui ne se laisse pas abattre malgré tout. Te focalise pas sur le sol qui te réceptionne mais sur les jambes qui peuvent encore te relever.

Sois fière de tes blessures. C'est à partir d'elles qu'on se construit.

Dans le pire des cas, je peux toujours te faire évader. J'ai une dette envers toi de ce côté là.
Ouais, vivement que tu sois de retour que je puisse te foutre un coup de pied au cul autrement qu'à travers des sms.